Elus pour les alternatives aux pesticides : La réponse à un échec

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Il y a un mois nous lancions, avec Générations Futures et l'UNAF, un comité d'élus pour les alternatives aux pesticides. Denis Baupin, vice président de l'Assemblée Nationale nous a invité à organiser un petit déjeuner de lancement à l'Assemblée Nationale. Il nous explique ici, ce que représente pour lui, la création de ce comité d'élus pour les alternatives aux pesticides.

"C'est la seconde fois que l'Union Européenne vote sur cette question là, n'ayant pas réussi à trouver de majorité qualifiée la première fois. Lors du premier vote, treize Etats dont la France avaient votés en faveur de l'interdiction, neuf Etats avaient votés contre mais l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Finlande, la Bulgarie et Estonie s'étaient abstenus. Aujourd'hui, quinze Etats se sont prononcés pour la suspension des trois néonicotinoïdes dont la France et l'Allemagne, cette dernière ayant pourant subit de fortes pressions du groupe Bayer, l'un des groupes industriels concernés par cette interdiction. Cette proposition de la Commission Européenne suspendra donc trois néonicotinoïdes présents dans les pesticides utilisés pour plusieurs types de culture : le maïs, le colza, le tournesol et le coton, et intervient à la suite d'un rapport très négatif de l'Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments (EFSA). Au mois de mars dernier, nous lancions avec Générations Futures et l'UNAF, le comité des élus pour les alternatives aux pesticides. Henri Clément, porte parole de l'UNAF était présent. Suite au premier vote non concluant de l'Union Européenne, il nous explique ce qu'il est possible de faire en France, notamment dans le cadre de notre comité des élus."