L’EPR… symbole de l’aveuglement énergétique français

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Entre fissures de la cuve et mauvais état des soupapes du circuit primaire de refroidissement, entre surcoûts à répétition et conditions de travail dignes d’un pays d’Asie du sud-est, l’EPR concentre à lui-seul tous les défauts d’un nucléaire français au bord du gouffre.

Entre fissures de la cuve et mauvais état des soupapes du circuit primaire de refroidissement, entre surcoûts à répétition et conditions de travail dignes d’un pays d’Asie du sud-est, l’EPR concentre à lui-seul tous les défauts d’un nucléaire français au bord du gouffre.

Malgré des signaux d’alerte nombreux, la classe politique dans sa grande majorité semble inapte à tourner la page de la France nucléaire et saisir les opportunités offertes par la transition énergétique.

A l’instar de l’addiction d’un joueur de poker, gauche et droite réunie s’enferment dans un échec coûteux qui nécessitera la contribution des contribuables dans le cadre d’une recapitalisation à venir d’Areva.

Au lieu de reconnaître l’échec d’un réacteur inutile, au lieu de prendre acte de la crise qui fragilise Areva en particulier et le secteur nucléaire en général, au lieu d’ouvrir les yeux sur les alertes émises par l’IRSN sur les nombreux défauts de la cuve du réacteur ou du circuit primaire de refroidissement, il est temps de renoncer à l’illusion de la toute puissance nucléaire.

Force est de constater que les grands corps d’Etat au premier rang desquels se trouve le corps des ingénieurs des Mines se sont lourdement égarés sur les chemins les menant de Superphenix à Bure, d’Iter à l’EPR.

Parce que l’argent public est trop rare pour être gaspillé, une commission d’enquête parlementaire doit être réunie rapidement afin d’évaluer les responsabilités politiques et économiques de ce fiasco « made in France ».