Mise au point : A Jardiland, les pesticides jouent à cache-cache avec les médias !

Communiqués de presse

Avec fanfares et trompettes, Ségolène Royal s’est rendue mardi matin dans le Jardiland de Bonneuil, accompagnée d’une foule de journalistes venue immortaliser le « retrait des pesticides et des désherbants au glyphosate ». Mais à 18h, ô surprise, les pesticides étaient revenus !

Alliant le geste à la parole, la ministre de l’Ecologie s’est ensuite saisie de bidons d’herbicides qu’elle a délicatement posés dans un sac pour illustrer ce retrait « définitif ».

Or, un bref passage dans ce même Jardiland vers 19h (voir la photo) permet de constater que le seul retrait qu’il est possible de constater est celui des journalistes et de la ministre de l’Ecologie.

La rémanence du glyphosate est telle qu’il semble avoir résisté au passage de l’ouragan médiatique !

Au jeu des 7 différences, un journaliste d’investigation prêt à investir le prix d’un billet de métro pour se rendre jusqu’à la station Créteil pourra constater qu’après le passage de la ministre, Jardiland a accepté d’installer un petit bureau vide devant les herbicides ; petit bureau censé démontrer que désormais, la « vente libre » de pesticides est interdite.

Inutile de rappeler que la vente d’un produit classé « cancérigène probable » par l’Organisation Mondiale de la Santé doit être interdite et pas seulement encadrée. Même subordonnée à un prétendu conseil d’un professionnel, un produit cancérigène demeure un produit cancérigène.

Nous exigeons donc l’interdiction de la vente des produits pesticides dans tous les points de vente destinés aux jardiniers amateurs maintenant.

1 Contenu d'un tweet publié par Ségolène Royal à 11h16