Sortie officielle du « Petit livre noir des grands projets inutiles » 

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Le « Petit livre noir des grands projets inutiles », coordonné par Agir pour l'environnement, financé par une collecte citoyenne et édité par - Le Passager Clandestin -, est aujourd'hui disponible sur notre boutique en ligne et dans toutes les bonnes librairies au tarif de 7€.

Cet ouvrage a été présenté officiellement lors du rassemblement de Notre Dame des Landes du 3 et 4 août 2013 lors d'un atelier sur les grands projets inutiles et imposés.

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Le petit livre noir, décrit les principaux projets inutiles de notre temps, qui se heurte aux mobilisations ô combien nécessaires : de Notre-Dame des Landes à Bure en passant par Flamanville, Gonesse, Gap, Creys-Malville, Lyon, Rouen, Toulouse, la Picardie, le Morvan ou les Landes…

Par habitude, conservatisme et manque d’imagination, on cherche ainsi à imposer des infrastructures dont l’utilité questionne une part grandissante de la population. Alors que des mesures d’austérité frappent les plus fragiles, l’État opte pour des partenariats public/privé permettant de lever des fonds en vue de financer des projets qui ne répondent plus aux enjeux du XXIe siècle.

Par facilité, ils cherchent à stimuler une activité économique atone par des projets qui auront pour conséquence d’accélérer encore l’avènement du crash climatique et du choc écologique.

Alors que les crises écologiques nous obligent à changer de modèle et à nous engager avec détermination et cohérence sur les chemins de la transition, la multiplication de ces grands projets inutiles, destructeurs et coûteux révèle la prégnance des dogmes du productivisme et de la croissance et le conservatisme d’une classe politique profondément marquée par les trente glorieuses... et les cinquante gaspilleuses...

Camille est l'auteur de ce livre écrit à mille mains.

Afin de préserver l’anonymat des opposants tout en évitant les errements d’une médiatisation à outrance de quelques « porte-paroles » autoproclamés, les militants ont décidé de toutes et tous se dénommer Camille. Camille est autonome sans être solitaire, s’engage dans un collectif humain sans renoncer à son individualité, défendant les générations futures sans occulter l'apport des combats passés. Camille est anti-nucléaire, locavore, vélorutionnaire, en transition, faucheur, déboulonneur… Camille savoure le goût du contact humain, s’oppose par goût et milite par envie.