Campagne Zdb

Face à l'urgence de sauver les insectes pollinisateurs, Agir Pour l'Environnement propose de créer des espaces fleuris source de biodiversité, en semant des graines mellifères spécialement sélectionnées pour créer des Zones de Bzzz.

Zone de Bzzz : sauvons les insectes pollinisateurs !

Zone de Bzzz 8 : semons 100 000 bombes de fleurs pour les abeilles !

Nos campagnes

Nos actions

Nos actualités

Qui sommes-nous

Espace presse

Contact

Emploi / stages

Bénévolat

Le plan Ecophyto, avec son objectif ambitieux de r&eacute;duire de moiti&eacute; l'usage des pesticides d'ici 2030, semblait &ecirc;tre une lueur d'espoir dans cette situation pr&eacute;occupante. Cependant, les r&eacute;centes annonces ont assombri cette perspective. En effet, au lieu de garantir aux agriculteurs un revenu permettant d&rsquo;avancer vers une v&eacute;ritable transition agro&eacute;cologique, le gouvernement dirig&eacute; par Gabriel Attal a choisi de mettre ce plan en pause, exacerbant ainsi les craintes concernant notre sant&eacute; et celle de notre environnement.
Les dangers des pesticides sur la sant&eacute; humaine sont d&eacute;sormais bien reconnus (maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson, cancers ou encore, maladies chroniques). De plus, leur impact sur la biodiversit&eacute; est d&eacute;sastreux, contribuant &agrave; son effondrement progressif&hellip;
<hr>
Sources :
<ul>
<li><a href="https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/media/6342/download?inline" target="_blank" rel="noopener">État des lieux des ventes et des achats de produits phytosanitaires en France en 2021</a>, Minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique (avril 2023) ;</li>
<li>Qualit&eacute; de l'eau et assainissement en France (<a href="https://www.senat.fr/rap/l02-215-2/l02-215-239.html" target="_blank" rel="noopener">Annexe 45 - Donn&eacute;es statistiques sur les pesticides</a>), S&eacute;nat 2003 ;</li>
<li><a href="https://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/10639" target="_blank" rel="noopener">Pesticides et effets sur la sant&eacute; : Nouvelles donn&eacute;es</a>, Inserm 2021 ;</li>
<li><a href="https://www.ipbes.net/fr/node/35274" target="_blank" rel="noopener">Global Assessment Report on Biodiversity and Ecosystem Services</a>, IPBES 2019</li>
</ul>

Nombre de pesticides utilisés dans l'agriculture française

Le nombre de pesticides utilisés dans l'agriculture française par minute

Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, sur un &eacute;chantillon de 600 000 voitures, l'&eacute;cart moyen observ&eacute; entre les &eacute;missions de CO2 r&eacute;elles des v&eacute;hicules immatricul&eacute;s en 2021, par rapport aux valeurs WLTP, &eacute;tait de 23,7 % (34,6 g CO2/km) pour les voitures essence et de 18,1 % (27,8 g CO2/km) pour les voitures diesel.
La pollution r&eacute;elle est donc d&rsquo;environ un cinqui&egrave;me plus &eacute;lev&eacute;e que ce que montrent les documents d'homologation officiels. Cette diff&eacute;rence est particuli&egrave;rement importante pour les v&eacute;hicules de luxe et les SUV, qui poss&egrave;dent d&eacute;j&agrave; des &eacute;missions plus importantes que les v&eacute;hicules traditionnels.
En ce qui concerne les v&eacute;hicules hybrides, annonc&eacute;s comme l'une des solutions au changement climatique, les &eacute;missions de CO2 r&eacute;elles &eacute;taient en moyenne 3,5 fois plus &eacute;lev&eacute;es (100g CO2/km) que celles du WLTP. Cela serait d&ucirc; au fait que les utilisateurs ne rechargent pas leurs v&eacute;hicules aussi fr&eacute;quemment qu&rsquo;initialement pr&eacute;vu, parcourent de plus longues distances et ne se soucient pas du prix du carburant, car les v&eacute;hicules hybrides sont souvent des v&eacute;hicules de soci&eacute;t&eacute;.
Agir pour l'Environnement demande que les constructeurs automobiles soient contraints d'afficher les valeurs r&eacute;elles d'&eacute;missions de CO2 produites par la Commission europ&eacute;enne, afin que les consommateurs ne soient pas tromp&eacute;s lors de l'achat de leur v&eacute;hicule.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES // Animateur des campagnes &Eacute;nergie, Climat et Transports</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE&nbsp;// Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

Consommation réelle des voitures : vers un HybrideGate ?

&gt; Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes: ·&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160; l'un rédigé par la commission dite de 'dialogue', nommée par JM Ayrault pour apaiser les tensisons après les violentes expulsions/destructions de octobre-novembre 2012, ·&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160; le deuxième par le Comité d'experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées, proposées par Vinci, compensations exigées par la loi sur l'eau), ·&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160;&#160; et le troisième sur les impacts agricoles, les deux derniers demandés suite à l'enquête publique 'loi sur l'eau' de l'été 2012. Nous constatons qu'aucun des trois groupes n'avait comme 'feuille de route' le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés 'pour' le projet (ni 'contre' d'ailleurs!), mais ils ne l'ont pas pour autant validé. Le rapport de la commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu'eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d'experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l'agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants. &gt; Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d'une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait en bonne logique conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses et pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s'y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir&#160; l'opportunité d'un recul légitime et digne. Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d'être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment. Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre Dame des Landes, puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !

NOTRE DAME DES LANDES : SURTOUT NE RIEN LACHER !

Alors que les rats n’ont été exposés qu’à des 
champs de 1 V/m (soit l’exposition chronique subie par des millions de personnes 
quotidiennement), durant une période d’à peine six semaines, cette étude qui a 
d’ores et déjà fait l’objet d’une réplication en interne, est extrêmement 
inquiétante. Elle montre en effet l’apparition d’effets sur nos organismes à de 
faibles doses d’exposition, réputées jusque-là, dans une partie de la 
littérature scientifique n’avoir aucun effet. Ces résultats sont en résonance 
avec les problèmes de sommeil, notamment, dont se plaignent de nombreux 
riverains ainsi que les personnes électro-sensibles sans jamais avoir été 
entendus par les autorités de santé. A cela s’ajoutent les pratiques favorisées 
par le silence de l’Etat : les boxes WiFi allumées jour et nuit dans les 
chambres, les adolescents qui dorment la tête collée à leur 
portable…Après l’étude du Professeur Gérard Ledoigt qui avait mis en 
évidence l’influence des ondes électromagnétiques sur le génome de plants de 
tomate, et alors que la littérature scientifique s’alourdit et rend la thèse du 
déni de risque de plus en plus inaudible non seulement sur les effets du 
portable mais aussi sur ceux des rayonnements des antennes-relais, cette 
nouvelle étude renforce les inquiétudes des associations.Comme pour de 
trop nombreuses controverses environnementales, les responsables politiques sont 
aux abonnés absents. Malgré une accumulation d’études concordantes, les 
parlementaires ont ainsi décidé d’enterrer une proposition de loi déposée par la 
députée Laurence Abeille en date du 31 janvier dernier. La ministre en charge du 
développement numérique avait alors pris la tête des semeurs de doute, optant 
pour une nouvelle forme de procrastination politique. Les annonces vagues sur la 
sobriété électromagnétique ne suffisent pas à rassurer les 
associations.L’aphorisme mitterrandien selon lequel « il faut donner du 
temps au temps » semble être devenu une règle non-écrite de l’action politique. 
A l’instar du diesel, des organismes génétiquement modifiés, des pesticides, des 
nanotechnologies, des dioxines… les ondes électromagnétiques buttent sur la 
puissance d’une industrie très écoutée des décideurs politiques.Agir 
pour l’Environnement et Priartém réclament désormais avec la dernière énergie 
une véritable&#160;réglementation&#160;protectrice des populations passant par une baisse 
réelle des expositions chroniques issues des ondes de la téléphonie mobile.<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 14px; vertical-align: baseline; color: rgb(254, 118, 0); font-family: CartoGothic, Helvetica, Arial, sans-serif; line-height: 21px;"><a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/adherer" style="margin: 0px; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; outline: 0px; vertical-align: baseline; background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: initial;">Soutenez Agir pour l'Environnement en adhérant à l'association</a>

Champs électromagnétiques : Qui dort dîne ?

La France est, en volume, le premier pays utilisateur européen de pesticides et le troisième au monde derrière les Etats-Unis et le Japon. En 2011, ce sont plus de 62 700 tonnes de matières actives qui ont été vendues avec tous les conséquences que cela entraîne aussi bien sur la santé que sur l'environnement.Ce comité des élus pour les alternatives aux pesticides a été lancé en présence de Denis Baupin (Vice président de l'Assemblée Nationale), Chantal Jouanno (Sénatrice de Paris), Sophie Primas (Sénatrice des Yvelines), Laurence Rossignol (Sénatrice de l'Oise) et Brigitte Allain (Député de Dordogne). L'association Phyto Victimes était également présente, représentée par Dominique Marchal et Jacky Ferrand.Le but de ce comité est d'inviter les élus à se former et s'informer sur les dangers liés à l'utilisation des pesticides, diffuser et mutualiser les bonnes pratiques agricoles afin de réduire fortement l'utilisation des pesticides en promouvant les alternatives existantes. Pour cela, les élus seront également appelés à soutenir le rapport d'information sénatorial intitulé « Pesticides : vers un risque zéro... »<a title="Association Agir pour l'Environnement" href="http://www.agirpourlenvironnement.org">Agir pour l'environnement</a>, <a href="http://www.generations-futures.fr/" title="Générations Futures">Générations Futures</a> et l'<a href="http://www.unaf-apiculture.info/">UNAF</a> appellent l'ensemble des parlementaires et élus français à <a title="Charte du comité des élus pour les alternatives aux pesticides" href="http://www.comiteeluspesticides.fr/">signer la charte et à s'engager dans le comité des élus pour les alternatives aux pesticides</a>.<ul><li><a href="http://comiteeluspesticides.weebly.com/elus-membres.html">Consulter la liste des premiers signataires</a>,</li><li><a href="http://comiteeluspesticides.weebly.com/rejoindre-le-comiteacute.html">Signer la charte des élus pour les alternatives aux pesticides</a>.</li></ul>

Lancement du Comité des élus pour les alternatives aux pesticides

A l'occasion de <a href="http://www.semaine-sans-pesticides.fr/non-classe/23mars/">la journée de mobilisation nationale du 23 mars</a> et au delà, tous les acteurs, que ce soit les agriculteurs, les élus, les jardiniers amateurs, les consommateurs, les commerçants, les parents d'élèves etc. sont conviés à indiquer leur zone sans pesticides sur le site&#160; <a href="www.zones-sans-pesticides.fr">www.zones-sans-pesticides.fr</a>. Il est également possible d'ajouter une photo de la zone. Pour plus de cohérence, il est conseillé d'utiliser le visuel dédié.&#160; Cette action de géo-mobilisation a vocation à durer dans le temps et à mobiliser un maximum de personnes afin de constituer une carte de France participative et citoyenne des zones sans pesticides. <a href="http://www.zones-sans-pesticides.org/">Ce site de géomobilisation</a> doit permettre de montrer aux décideurs l'importance des attentes citoyennes ainsi que la possibilité et&#160; la nécessité de mettre en place des mesures concrètes et ambitieuses pour lutter contre les pesticides.Premier pays européen utilisateur de pesticides et troisième au niveau mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon, la France doit enfin prendre la mesure des impacts écologiques et sanitaires de l’épandage de pesticides dans l’environnement. En 2011, ce sont plus de 62 700 tonnes de matières actives qui ont été vendues avec toutes les conséquences sanitaires et environnementales que cela implique. Chaque année depuis 8 ans, la Semaine pour les alternatives aux pesticides, événement de mobilisation national et international a lieu du 20 au 30 mars, période de reprise des épandages dans les champs, et vise ainsi à informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir leurs alternatives&#160; et mobiliser un large public pour un futur sans pesticides.Pour plus d'informations, consultez le site de la Semaine pour les alternatives aux pesticides : <a href="http://www.semaine-sans-pesticides.com">www.semaine-sans-pesticides.com</a>

La cartes de France participative des Zones sans Pesticides

Carte participative : Que 1000 zones sans pesticides fleurissent partout en France !

Les agriculteurs ne sont pas les seuls à être exposés aux pesticides puisque les riverains de champs, les jardiniers et les consommateurs y sont confrontés de par leur présence dans l'eau, dans l'air et dans l'alimentation. Face aux règles qui existent mais qui ne sont pas toujours respectées, il est urgent de faire pression sur les décideurs politiques.Avec cette campagne, les citoyens peuvent ainsi, jusqu'en décembre 2013, interpeller les Ministres de l'Agriculture et de la Santé afin qu'ils prennent de réelles mesures de protection des populations et de promotion des alternatives aux pesticides en France.Nous demandons ainsi au Ministre de l'agriculture de :<ul><li>Mettre en place une zone tampon de 100 mètres sans pulvérisations, à proximité des lieux de vie en zone rurale </li><li>Interdire purement et simplement toute utilisation de pesticides de synthèse en zone urbaine ;</li><li>Généraliser sur le territoire national les arrêtés préfectoraux, pris dans certaines régions concernant l'interdiction de pulvériser des pesticides aux abords des fossés et des points d'eau ;</li><li>Mettre en place un dispositif de contrôle sur les tracteurs pour informer de la vitesse du vent et pouvoir la contrôler a posteriori ;</li><li>Mettre en place une signalétique, très explicite et visible par tous, le long des chemins traversant et/ou longeant les zones de pulvérisations de pesticides, et que soit mis en place à l'entrée des parcelles un dispositif simple pour évaluer la force du vent (type manchon etc.) ;</li><li>Conformément à la loi sur l'eau, mettre immédiatement en place trois périmètres de protection autour de tous les captages d'eau potable, dont la pratique de l'agriculture biologique sur les deux derniers périmètres.</li></ul>Nous demandons également au Ministre de la Santé de :<ul><li>Établir une norme limitant la présence des pesticides dans l'air ;</li><li>Ramener la contamination des aliments par les pesticides au seuil de détection ;</li><li>Annuler l'instruction du Ministère de la Santé du 8 décembre 2010 autorisant des niveaux de contamination de l’eau par les pesticides inacceptables ;</li><li>Interdire la vente en libre-service des pesticides pour les particuliers ;</li><li>Interdire la publicité pour des produits contenant des pesticides pour les particuliers.</li></ul>Ces mesures permettront d'impulser une réelle protection des usagers des espaces ruraux, mais devront bien sûr s'accompagner de vraies politiques de développement des alternatives techniques (agriculture biologique, semences et races adaptées aux milieux, agroforesterie...) pour aider les agriculteurs à faire évoluer leurs pratiques.--(1) Agir pour l'environnement, Allassac ONGF, Attac, Bioconsom'acteurs, Bio Convergence Rhône-Alpes, Biocoop, Confédération Paysanne, Eau et Rivières de Bretagne, Federation Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB), Générations Futures, Ligue de l'Enseignement, Mouvement d'Agriculture Biodynamique, Nature et Progrès, Phyto Victimes, Réseau Cocagne, Réseau Environnement Santé, Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF), 4D et avec le soutien de Björg, Bonneterre et Evernat.

Lancement de la campagne « ALERTE AUX PESTICIDES »

<h2>Des réductions factices de CO2 </h2>Il apparaît, d'après ce rapport, que la baisse des émissions de CO2 constatée ces dernières années est pour un tiers factice et donc frauduleuse. En effet, les constructeurs interprètent à leur guise le protocole de mesures, pour afficher des réductions artificielles de leurs émissions de CO2 des véhicules et la consommation de carburant. Ceci explique la différence existante entre l’affichage « officiel » des consommations de carburant dans les concessions et la réalité constatée par tous les automobilistes.Selon le rapport, les constructeurs profiteraient simplement de l’imprécision des conditions du test pour paraître vertueux. Les constructeurs&#160; utilisent des pneus ultra-performants, testent les véhicules sur des surfaces lisses ou encore, modifient les conditions externes au véhicule comme la température, le vent ou la pression, ce qui les éloigne du « véhicule de série» qui doit pourtant être testé. <h2>Impact sur le consommateur et les politiques publiques </h2>Ainsi, le consommateur ne dispose pas d’une information fiable quand il achète une voiture, ce qui pourrait le conduire à remettre en question la crédibilité même des affichages environnementaux. Parallèlement, l’Etat est mis à contribution au travers d’outils fiscaux, comme le bonus malus pour les particuliers et les véhicules de société pour les entreprises, dont le versement et la perception reposent sur des données très discutables. [1] <h2>Les associations exigent un durcissement des tests </h2>Cette situation étant intolérable. Agir pour l’Environnement et le Réseau Action Climat exigent de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) qu’elle procède rapidement à un contrôle strict des tests effectués sur les véhicules vendus en France pour en vérifier la conformité avec les consommations réellement constatées. Ses résultats devraient être rendus publics. Elles appellent également la commission européenne à réviser et renforcer l’ensemble des procédures des tests en précisant les paramètres, en dépit de quoi le fossé grandira entre les émissions réelles et les émissions officielles, et ce au détriment de l’environnement et du portefeuille des consommateurs. <ul><li>Consultez <a href="http://ec.europa.eu/clima/policies/transport/vehicles/cars/docs/report_2012_en.pdf ">le rapport de TNO commandé par la Commission européenne</a></li><li>Pour compléter, voici <a href="http://www.rac-f.org/Reglement-UE-voitures-et-CO2-est ">d'autres infos sur les seuils d’émissions de CO2</a></li></ul>--[1] Par exemple, si un véhicule est présenté comme ne rejetant "que" 104g/CO2 par km de CO2 mais qu'en réalité, les émissions sont de 106g/CO2 par km, l'Etat verse indument 200 euros à un particulier. A l'inverse, un véhicule présenté comme rejetant 190g/CO2 par km est frappé d'un malus de 3000 euros ; l'Etat pourrait prétendre percevoir 5000 euros sur ce véhicule qui rejette en réalité 192g/CO2 par km.

Comment les constructeurs automobiles roulent la réglementation CO2

Communiqués de presse