Réduction de la part du nucléaire de 75 à 50%... un jour peut être !

Communiqués de presse

Alors que le Sénat a profondément amendé la loi de transition énergétique en ôtant toute référence à une date rendant effective la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50 %, lui préférant un bien elliptique « à terme », la ministre de l’Ecologie semble prête à reprendre à son compte cette ambiguïté constitutive de bien des renoncements à venir.

Alors que le Sénat a profondément amendé la loi de transition énergétique en ôtant toute référence à une date rendant effective la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50 %, lui préférant un bien elliptique « à terme », la ministre de l’Ecologie semble prête à reprendre à son compte cette ambiguïté constitutive de bien des renoncements à venir.

Alors que le projet de loi adopté en première lecture par les députés était déjà empreint ambiguïté, les sénateurs ont cherché à réduire à néant la baisse annoncée de la part du nucléaire en lui préférant un objectif sans date précise.

La ministre de l’Ecologie appelle les parties prenantes de la transition énergétique à ne pas « polémiquer », assurant que ce flou ne constituait pas un renoncement des engagements pris par François Hollande. Pour Agir pour l’Environnement, il ne s’agit aucunement de polémiquer mais d’agir. Or, avec le soutien implicite de la ministre à cet énième recul, la loi de transition énergétique se réduirait à un vague texte sans ambition réelle autre que d’afficher une hypothétique baisse du nucléaire… un jour peut être !

Agir pour l’Environnement appelle les parlementaires de la Commission Mixte Paritaire qui auront à statuer sur les différents amendements adoptés par les sénateurs à redonner une véritable ambition à la transition énergétique.