Paris, le 15 octobre 2009 : Le nouvel avis
de l'Afsset sur la téléphonie mobile rompt
avec l'unanimité de façade scientifique qui
a prévalu jusqu'à présent et invite
les pouvoirs publics à agir rapidement notamment
en réduisant les expositions aux ondes électromagnétiques.
Les associations se félicitent de la rupture induite
par ce nouvel avis officiel qui ose reconnaître une
incertitude scientifique en matière de téléphonie
mobile. De cette incertitude doit déboucher une application
pleine et entière du principe de précaution
qui passe par une baisse des seuils d'exposition aux ondes
électromagnétiques.
Les propositions incluses dans le nouveau rapport de l'Afsset
sur la téléphonie mobile constituent, selon
les associations, une véritable onde de choc qui
va modifier fondamentalement l'appréhension du dossier
de la téléphonie mobile en termes de santé
publique.
L'Afsset, pour la première fois, considère
la téléphonie mobile comme un domaine «
incertain ». Elle souligne « qu'il existe des
signaux suffisants d'effets biologiques et dès lors
qu'une exposition environnementale peut être réduite,
cette réduction doit être envisagée,
en particulier par la mise en oeuvre des meilleurs technologies
disponibles à des coûts économiquement
acceptables. »
Pour Agir pour l'Environnement et Priartém, cette
proposition de l'Afsset est en droite ligne de ce qu'elles
proposaient durant le Grenelle des ondes sans être
entendues par les Ministères. Les associations appellent
donc la Ministre de la Santé et les députés
à la responsabilité et les invitent à
agir rapidement notamment en amendant le projet de loi Grenelle2.
Pour les associations, il est désormais impossible
que les pouvoirs publics soient aux abonnés absents
en matière de réduction des expositions aux
radiofréquences.
Les associations Priartém et Agir pour l'Environnement
ont été invitées, en tant qu'observateur,
à suivre l'intégralité des débats
ayant conduit à cet avis clairement en rupture avec
les expertises passées.
