Campagne Zdb

Face à l'urgence de sauver les insectes pollinisateurs, Agir Pour l'Environnement propose de créer des espaces fleuris source de biodiversité, en semant des graines mellifères spécialement sélectionnées pour créer des Zones de Bzzz.

Zone de Bzzz : sauvons les insectes pollinisateurs !

Cette d&eacute;cision est notamment justifi&eacute;e par le fait que le ton de l&rsquo;&eacute;mission amplifierait une certaine forme d&rsquo;&eacute;co-anxi&eacute;t&eacute;... Dit autrement, parler s&eacute;rieusement d&rsquo;&eacute;cologie serait plombant !
&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; une poign&eacute;e de milliardaires acqui&egrave;rent &agrave; tour de bras tendus des m&eacute;dias, afin de distiller haine de l&rsquo;autre et climato-scepticisme, nous avons besoin d&rsquo;&eacute;missions posant honn&ecirc;tement le diagnostic &eacute;cologique et laissant la parole aux acteurs et actrices proposant des solutions. Depuis pr&egrave;s de cinq ans, La Terre au carr&eacute; est une &eacute;mission de radio quotidienne qui ne renonce pas &agrave; l&rsquo;exigence de rigueur et d&rsquo;honn&ecirc;tet&eacute;.
Parce que les crises &eacute;cologiques ne se r&eacute;soudront pas en faisant taire les lanceurs d&rsquo;alerte et journalistes engag&eacute;s, <a href="https://soutien-laterreaucarre.agirpourlenvironnement.org" target="_blank" rel="noopener">nous vous proposons de poster un mini message de soutien</a> &agrave; Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de La Terre au carr&eacute;.
Si nous rassemblons plus de 10 000 messages de soutien, nous vous promettons une petite surprise&hellip; 😊

Soutenons l’émission « La Terre au carré »

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&laquo; Dangereux pour les abeilles &raquo;, &laquo; Ne pas appliquer lorsque des adventices en fleurs sont pr&eacute;sentes &raquo;, &laquo; Dangers pour le milieu aquatique &raquo;, &laquo; Toxiques pour la reproduction &raquo; ou encore &laquo; Susceptibles de nuire au f&oelig;tus &raquo;. Voil&agrave; comment l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire (ANSES) caract&eacute;rise le Movento, un insecticide commercialis&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; allemande Bayer, qui vient d&rsquo;obtenir une d&eacute;rogation &eacute;mise par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture pour le traitement des betteraves &agrave; sucre.
Pendant trois longues ann&eacute;es, Agir pour l&rsquo;Environnement a bataill&eacute; pour obtenir l&rsquo;interdiction des insecticides n&eacute;onicotino&iuml;des dans le traitement des semences de betteraves. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agro-chimie repart pourtant en guerre contre les abeilles en autorisant en France un insecticide suppos&eacute; lutter contre la jaunisse de la betterave.
Ce qui est totalement contradictoire quand on sait que les betteraviers, eux-m&ecirc;mes, estiment ce produit cher et peu efficace.
Pour maintenir un syst&egrave;me productiviste destructeur des pollinisateurs, le ministre de l&rsquo;Agriculture autorise ainsi le recours &agrave; un produit connu pour son impact av&eacute;r&eacute; sur les abeilles. Cet &eacute;cocide est insupportable ! &nbsp; Avec l&rsquo;appui de notre avocat, Agir pour l&rsquo;Environnement a donc d&eacute;cid&eacute; de saisir en r&eacute;f&eacute;r&eacute; le Conseil d&rsquo;&Eacute;tat en vue d&rsquo;obtenir la suspension de cette d&eacute;rogation.
<hr>
<h2>Soutenez notre combat pour les abeilles !</h2>
<h3>Nous vous proposons de soutenir notre action Zone de Bzzz 🐝 :</h3>
En plus de recevoir :
<ul>
<li>un kit pour faire 4 bombes &agrave; graines,</li>
<li>une fiche pratique pour la plantation des bombes &agrave; graines,</li>
<li>un sachet de graines de fleurs nectarif&egrave;res (5g),</li>
<li>une pancarte "Ne pas d&eacute;ranger" pour identifier votre "Zone de Bzzz",</li>
<li>un re&ccedil;u fiscal et votre adh&eacute;sion &agrave; Agir pour l'Environnement,</li>
</ul>
obtenez :
<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=300&amp;frequency=once&amp;amount=3000" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/92ea2845-7ecc-45c0-ba34-df642c6af954?width=300&amp;height=300" alt="Zd B2024 Ulule Contrepartie 03"></a>
un kit de 6 bombes &agrave; graines (en tube) pour tout don ponctuel &ge; &agrave; 30&euro; (soit 10&euro; apr&egrave;s r&eacute;duction d'imp&ocirc;t), ou don r&eacute;gulier &ge; &agrave; 5&euro;/mois.
👉&nbsp;<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=300&amp;frequency=once&amp;amount=3000" target="_blank" rel="noopener">Je </a><a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=300&amp;frequency=once&amp;amount=3000" target="_blank" rel="noopener">choisis le kit "6 bombes &agrave; graines"</a>
<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=301&amp;frequency=once&amp;amount=5000" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/2da22ff5-d6a4-4e7d-8177-2c60af055282?width=300&amp;height=300" alt="Zd B2024 Ulule Contrepartie 05"></a>
Un kit de 20 bombes &agrave; graines (en sachet) pour tout don ponctuel &ge; &agrave; 50&euro; (soit 17&euro; apr&egrave;s r&eacute;duction d'imp&ocirc;t), ou don r&eacute;gulier &ge; &agrave; 5&euro;/mois.
👉 <a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=301&amp;frequency=once&amp;amount=5000" target="_blank" rel="noopener">Je choisis le kit "20 bombes &agrave; graines"</a>
<a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=302&amp;frequency=once&amp;amount=10000" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://apeorg.directus.app/assets/958783fe-f9a2-48d9-be4c-93033a792572?width=300&amp;height=300" alt="Zd B2024 Ulule Contrepartie 06"></a>
Un kit de 54 bombes &agrave; graines (en coffret) pour tout don ponctuel &ge; &agrave; 100&euro; (soit 34&euro; apr&egrave;s r&eacute;duction d'imp&ocirc;t), ou don r&eacute;gulier &ge; &agrave; 10&euro;/mois.
👉 <a href="https://soutenir.agirpourlenvironnement.org/b?cid=302&amp;frequency=once&amp;amount=10000" target="_blank" rel="noopener">Je choisis le kit "54 bombes &agrave; graines"</a>

Le retour de l'insecticide « tueur d’abeilles » : un véritable scandale !

Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, sur un &eacute;chantillon de 600 000 voitures, l'&eacute;cart moyen observ&eacute; entre les &eacute;missions de CO2 r&eacute;elles des v&eacute;hicules immatricul&eacute;s en 2021, par rapport aux valeurs WLTP, &eacute;tait de 23,7 % (34,6 g CO2/km) pour les voitures essence et de 18,1 % (27,8 g CO2/km) pour les voitures diesel.
La pollution r&eacute;elle est donc d&rsquo;environ un cinqui&egrave;me plus &eacute;lev&eacute;e que ce que montrent les documents d'homologation officiels. Cette diff&eacute;rence est particuli&egrave;rement importante pour les v&eacute;hicules de luxe et les SUV, qui poss&egrave;dent d&eacute;j&agrave; des &eacute;missions plus importantes que les v&eacute;hicules traditionnels.
En ce qui concerne les v&eacute;hicules hybrides, annonc&eacute;s comme l'une des solutions au changement climatique, les &eacute;missions de CO2 r&eacute;elles &eacute;taient en moyenne 3,5 fois plus &eacute;lev&eacute;es (100g CO2/km) que celles du WLTP. Cela serait d&ucirc; au fait que les utilisateurs ne rechargent pas leurs v&eacute;hicules aussi fr&eacute;quemment qu&rsquo;initialement pr&eacute;vu, parcourent de plus longues distances et ne se soucient pas du prix du carburant, car les v&eacute;hicules hybrides sont souvent des v&eacute;hicules de soci&eacute;t&eacute;.
Agir pour l'Environnement demande que les constructeurs automobiles soient contraints d'afficher les valeurs r&eacute;elles d'&eacute;missions de CO2 produites par la Commission europ&eacute;enne, afin que les consommateurs ne soient pas tromp&eacute;s lors de l'achat de leur v&eacute;hicule.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES // Animateur des campagnes &Eacute;nergie, Climat et Transports</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE&nbsp;// Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

Consommation réelle des voitures : vers un HybrideGate ?

Avec la même rigueur que pour les deux précédentes
versions, les experts énergéticiens de l’association négaWatt ont une fois
encore démontré, jeudi 29 septembre 2011, devant une salle comble de plus de
500 personnes, qu’il était possible de répondre à la triple contrainte
énergétique à laquelle notre monde sera, à l’avenir, confronté.Comment&#160;? Une fois encore, en alliant une politique
ambitieuse de sobriété énergétique (le «&#160;moins&#160;» d’énergie),
d’efficacité énergétique (le «&#160;mieux&#160;» d’énergie) et de développement
d’énergies renouvelables (le «&#160;plus&#160;» d’énergie venant en
substitution d’autres sources d’énergie).En terme de méthode, les experts de négaWatt n’ont eu
recours pour établir leur scénario qu’à des options énergétiques matures ou en
voie de l’être&#160;; aucun pari sur l’avenir n’a été fait afin d’éviter les
risques inhérents à un travail de prospective trop flou. L’ambition est néanmoins au rendez-vous&#160;!Car le scénario n’est pas seulement un exercice
théorico-théorique ou modestement technique. C’est avant tout un travail
politique au sens noble du terme qui réclame des modifications profondes de nos
modes de vie. A la notable différence des scénarios institutionnels,
celui de l’association négaWatt inverse le sens des priorités en partant des
usages pour remonter aux besoins en énergie primaire. En résumé, il s’agit de
la même différence qu’entre une volonté de «&#160;consommer ce qui est
produit&#160;» ou «&#160;produire ce qui est consommé&#160;».La logique actuelle, défendue par les lobbies, présuppose
qu’en ajoutant de nouvelles capacités de production, les consommateurs
adopteront un mode de vie dispendieux, où le gaspillage est la norme et la
sobriété l’exception, afin d’écouler le surplus d’énergie produite. A rebours
de cette logique «&#160;chadokienne&#160;», le scénario négaWatt estime qu’il
est nécessaire de réduire significativement nos consommations et ensuite –et
seulement ensuite- compléter les besoins énergétiques par des sources d’énergies
renouvelables. La consommation d’énergie avoisine, en 2010, les 3000
térawatt-heure (TWh). Selon NégaWatt, «&#160;une politique très volontariste de sobriété et d’efficacité
énergétique, permettrait de diminuer en 2050, la demande en énergie primaire de
65% par rapport à la situation en 2010&#160;; l’exploitation du «&#160;gisement
de négaWatts&#160;» représente les 2/3 du chemin. Le recours aux énergies
renouvelables représente, à terme, 91% de nos ressources énergétiques&#160;».Le secteur du «&#160;bâtiment&#160;», parce qu’il
représente 40% de nos consommations d’énergie fait l’objet d’un plan de
rénovation ambitieux, avec 750.000 logements concernés chaque année.En matière de mobilité également, le scénario estime
possible de réduire significativement le recours à la voiture individuelle en
développant fortement les modes doux de déplacement (marche à pieds, vélo,
transport en commun). En agissant sur l’efficacité énergétique des moteurs tout
en limitant la vitesse sur routes et autoroutes, la consommation unitaire des
automobiles pourrait diminuer de 55% entre 2012 et 2050.L’électricité spécifique, qui ne peut être substituée par
une autre source d’énergie, fait également l’objet d’une attention
particulière. Le chauffage électrique est progressivement remplacé, ceci
améliorant l’efficacité énergétique tout en réduisant l’amplitude et le nombre
de pointes de consommation électrique en hiver. Le système électrique fait également l’objet d’un
traitement particulier. A titre d’exemple, le nucléaire engendre, chaque année,
une perte énergétique, sous forme de chaleur dissipée dans l’environnement via
les tours de refroidissement et dans les cours d’eau, de 939 TWh&#160;; ceci
équivaut à près de 2 fois la consommation électrique de notre pays en
2010&#160;! En remplaçant le nucléaire par des sources d’énergie renouvelable,
l’efficacité énergétique du système s’en trouve grandement améliorée.Concernant les énergies renouvelables, la biomasse (le
bois-énergie, la méthanisation, le biogaz) permet de produire 519 TWh d’énergie
primaire, soit 45% de nos besoins en 2050. L’éolien (194 TWh), le
photovoltaïque (90 TWh), la géothermie (66 TWh) et le solaire thermique (43
TWh) auxquels s’ajoute l’hydraulique (77 TWh) permettent d’assurer plus de 90%
de nos besoins énergétiques issus des renouvelables. En résumé, en 2010, les usages finaux d’énergie sont de
1927 TWh pour un besoin en énergie primaire de 2965 TWh. En 2050, les usages
finaux seraient de 849 TWh pour un besoin en sources d’énergie primaire de 1028
TWh.Au terme de cet exercice, il apparaît possible de sortir
notre pays de l’impasse nucléaire d’ici à 2030-2033, réduire d’un facteur 16
nos émissions de gaz à effet de serre tout en limitant notre dépendance aux
ressources pétrolières. A toutes celles et
ceux qui considèrent trop souvent la politique comme un art de rendre possible
ce qui n’est pas souhaitable, le scénario négaWatt nous invite, au contraire, à
nous affranchir du prêt-à-penser énergétique qui postule trop souvent que le
nucléaire serait une chose trop sérieuse pour être soumis à un stress-test
démocratique.Les élections présidentielles et législatives nous offrent
la possibilité d’exiger que ce sujet éminemment politique fasse l’objet d’un
débat et de décisions… politiques&#160;!

Scénario négaWatt : rendre possible ce qui est souhaitable !

<h2>Le rejet de particules fines constitue-t-il un problème majeur de santé publique ?</h2>Denis Baupin : Les particules fines, dont l'étude d'Airparif montre que 90% de celles émises par le trafic routier provient des moteurs diesel pose un problème majeur de santé publique. On compte, en France, 40.000 décès prématurés par an et une étude récente (APHEKOM) montre que les particules fines amputent en moyenne de 6 mois l'espérance de vie des parisiens. C'est considérable, et cela a d'ailleurs conduit la commission européenne à saisir la Cour de Justice européenne pour faire condamner l'inaction de la France qui détient le parc automobile le plus diésélisé au monde !<h2>Cette étude n'est pourtant pas vraiment une surprise. Or, le Grenelle de l'environnement n'a pas vraiment touché aux incitations fiscales bénéficiant au diesel. Vous le regrettez ?</h2>Denis Baupin : L'Etude d'Airparif, ne fait en effet que conforter ce que l'on sait et ce que nous dénonçons depuis longtemps. Pour autant le gouvernement n'a vraisemblablement toujours pas l'intention de revenir sur le dumping fiscal sur le gasoil, ni d'intégrer les émissions de particules dans le dispositif du bonus/malus. Il continue ainsi de favoriser la vente des véhicules les plus polluants d'un point de vue sanitaire. La cour de justice appréciera cette politique motivée par un soutien inconditionnel à l'industrie automobile française et en particulier à la marque au lion, promoteur historique de cette technologie polluante.<h2>Que faut-il faire pour limiter l'exposition aux particules fines des habitants résidant le long de ces axes routiers fortement pollués ?</h2>Denis Baupin : La loi grenelle 2 comporte tout de même une disposition intéressante - que le gouvernement a laissé introduire pour tenter d'éviter les sanctions européennes - c'est la possibilité pour les agglomérations françaises de mettre en place des « zones basses émissions » c'est-à-dire des zones où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite. Une soixante de ces zones existent déjà en Europe avec à Berlin notamment des résultats très positifs (-58% d'émission de PM). Huit agglomérations, dont Paris bien évidemment, se sont portées candidates pour mettre en place de telles zones rebaptisées en France « Zones d'actions prioritaires pour l'air ».Si les critères de sélections des véhicules sont suffisamment lisibles (et ciblent bien les véhicules les plus polluants : diesel et 4*4), si le périmètre de la zone couvre -comme a priori nous le souhaitons- une vaste zone incluse dans l'A86 et dépasse donc le périphérique, si le dispositif de contrôle est suffisamment efficace et disausif alors, comme à Berlin, on pourra constater une amélioration de la qualité de l'air dans l'agglomération parisienne et en particulier le longs des grands axes routiers, les plus exposés.Mais cette mesure ne suffira pas à elle seule. Elle n'exonérera pas les collectivités locales et l'Etat de mener un politique visant à diminuer le trafic routier par le renforcement de l'offre en transport collectif et aux alternatives à la voiture et la réorganisation de l'acheminement des marchandises en ville.Denis Baupin est également l'auteur de "Tout voiture, No futur" et de "La planète brule, où sont les politiques ?"

TROIS QUESTIONS A... Denis Baupin, fondateur d'Agir pour l'Environnement et adjoint à la Mairie de Paris

Grand économiste devant l’éternel, Monsieur Bigot n’hésite
pas un instant à sortir sa grande calculette et appliquer «&#160;une règle de
trois&#160;», estimant ainsi que si l’Allemagne évalue à 250 milliards d’euros
sa sortie du nucléaire, le parc français étant plus de trois fois plus
important, le coût français serait donc trois fois plus élevé… L’économie est
une chose finalement assez accessible&#160;!Alors que la Cour
des Comptes est en train d’évaluer le coût du nucléaire hexagonal, le Figaro
semble réduire le travail de cette institution à une vulgaire règle de trois.Or, que la France sorte ou non du nucléaire, la fermeture
des réacteurs nucléaires qui arrivera tôt ou tard (espérons-le le plus tôt
possible&#160;!) va entraîner une facture en matière de démantèlement qui
viendra s’ajouter au coût d’une relance du nucléaire. Si
la France s’inspirait de l’Angleterre, EDF serait dans l’obligation de
mobiliser… 171 milliards d’euros,
soit 154 de plus que ce qu'EDF a provisionné pour l'instant&#160;! Avant
ces fermetures, la maintenance des réacteurs vieillissants est estimée à 600
millions d’euros par réacteur, soit près de 35 milliards (sans prendre en compte les surcoûts liés au
renforcement de la sécurité induits par la catastrophe de Fukushima comme par
exemple le coulage d’un radier en béton de plusieurs mètres d’épaisseur sous
la centrale de Fessenheim&#160;!).L’EPR de Flamanville dont le coût de construction est
désormais évalué à 6 milliards d’euros viendrait (espérons que non&#160;!)
remplacer les réacteurs existants, soit une facture avoisinant les 300 milliards d’euros.Un réseau électrique ultra-centralisé requiert un réseau
de lignes à haute et très tension dont le coût de construction et de maintenance
demeure à estimer mais qui se compte en dizaines
de milliards d’euros.Toute la filière nucléaire a été, directement ou
indirectement, subventionnée par l’Etat. Le&#160;
Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) a bénéficié de 51 milliards
d’euros de subventions publiques pour la période 1946-1992, pour un budget
global estimé à 67.5 milliards d’euros.Tout économiste qui se respecte doit, pour évaluer le coût
du nucléaire, envisager le prix d’une gestion des déchets radioactifs durant
les cinq prochains siècles. Selon l’association Global Chance, les montants envisagés pour l’enfouissement des déchets
varient d’un facteur 4, passant de 14,7 milliards d’euros (1996) à peut-être 58 milliards (2003). Cette estimation
pour le moins conservatrice et aléatoire émane de l’ANDRA.Le coût du retraitement, de la production du
MOX, de l’échec de Superphénix et d’Iter avoisine les 75 milliards d’euros supplémentaires. Par ailleurs, le haut commissaire à l’énergie
atomique oublie soigneusement d’évoquer le coût d’une catastrophe nucléaire.
Parce que jugée impossible, le lobby nucléaire n’ose même pas évoquer une telle
hypothèse. Or, le coût de Tchernobyl a dépassé les 500 milliards d’euros (hors coût de santé&#160;!). Fort heureusement
pour les intérêts bien compris du lobby nucléaire, le risque assuranciel
couvrant les dommages d’une catastrophe nucléaire limite la responsabilité des
producteurs à 91 millions d’euros.Enfin, le nucléaire, technologie peu flexible nous oblige,
en période hivernale, à recourir à des importations massives… notamment d’Allemagne&#160;et
de Suisse et à compléter nos capacités de production à l’aide de centrales gaz,
fioul et charbon (augmentant ainsi encore le coût d’un système reposant sur le
«&#160;presque tout-nucléaire&#160;») ! Le monolithisme du système électrique
hexagonal nous amène à vendre massivement de l’électricité en période creuse
quand personne n’en veut et à en acheter massivement lorsque cette électricité
est rare et coûteuse&#160;!Le bas coût de l’électricité
française est ainsi acquis au prix d’une externalisation massive que nos
enfants auront à payer prochainement. Pire, si le kWh français est finalement 25% moins cher
que dans le reste de l’Union européenne, l’association Agir pour l’Environnement
ne peut s’empêcher de rappeler qu’un Français consomme pour le seul secteur
résidentiel, 2220 kWh contre 1127 kWh pour un Italien, 1715 kWh pour un
Allemand et 1617 kWh pour un Européen. Si le kWh est objectivement moins cher,
la facture globale est néanmoins plus élevée pour les français prisonniers d’un
modèle électrique énergivore.Enfin, en terme de dynamisme économique et d’exportation,
il semble vraisemblable que l’investissement dans les énergies vertes soient
plus pourvoyeuses d’emplois et de marchés à l’export que l’option
«&#160;EPR&#160;» défendue par le chef de l’Etat actuel, tout aussi hyperactif,
que radioactif et… improductif&#160;!A l’aune de ces dépenses inhérentes au système électrique
français, l’association Agir pour l’Environnement estime que le maintien du
nucléaire coûterait aux français plus de 746 milliards hors coût d’une
catastrophe nucléaire. Ce coût semble manifestement sous-estimé au regard des
surcoûts constatés&#160;régulièrement ! Au terme de cette évaluation qui vaut bien celle faite au
doigt mouillé par le haut commissaire à l’énergie atomique, il faut constater
que l’énergie est un bien rare, précieux et à l’avenir coûteux. Avec ou sans
nucléaire, le kWh le moins cher est celui qu’on ne produit et qu'on ne consomme pas. Vous aussi, demandez une décision immédiate de sortie du nucléaire : <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/nucleaire-une-catastrophe-hexagonale">pétition pour sortir du nucléaire</a>.

Le maintien du nucléaire entrainerait un coût de 746 milliards d’euros !

Extrait de la <a title="Lettre bilan été 2010 d'Agir pour l'Environnement" href="../../../../../../../blog/lettre-bilan-edito-agir-avant-d-elire">lettre bilan - été 2011 - d'Agir pour l'Environnement</a>.--C’est l’une des conséquences directes de la pollution lumineuse causée par la multiplication des éclairages et la vétusté des installations électriques publiques. En plus d’alourdir la facture énergétique, cet excès de lumière a des conséquences sur la biodiversité nocturne et l’alternance jour/nuit.Avec le développement des sources de lumière artificielle, la vie des êtes humains s’est profondément modifiée. L’activité économique est possible de jour comme de nuit, la vie nocturne s’intensifie. Les cycles circadiens sont perturbés et notre ciel étoilé disparaît à vue d’œil. Mais si observer le ciel est gratuit, le fait d’éclairer ne l’est pas. La multiplication des points lumineux fait partie de cette tendance de fond qui nous conduit à faire comme si la crise climatique et énergétique n’existait pas ; comme si les efforts à consentir ne commençaient pas par réduire significativement, ici et maintenant, certaines utilisations irrationnelles de l’énergie. Face à ce constat, il est de notre devoir de découvrir et d'apprendre à aimer de nouveau la nuit noire. Pour la troisième année consécutive, Agir pour l’environnement coordonne le Jour de la Nuit. Cet événement national, mené en partenariat avec 19 autres structures, aura lieu le Samedi 1er octobre 2011. L’an dernier, partout en France, 500 événements ont eu lieu, 227 collectivités et 154 associations ont organisé des animations ouvertes au grand public. Au programme, balades, conférences, observations astronomiques, pour redécouvrir l’environnement nocturne. Une possibilité pour certains de se rendre compte que la vie continue, même quand il fait noir ! Pour d’autres d’avoir la tête dans la lune et le nez dans les étoiles. Pour d’autres encore c’est enfin l’occasion d’exprimer leur opinion sur les aberrations lumineuses auxquelles chacun est confronté en se déplaçant dans un espace public !Le Jour de la nuit se veut donc un moment convivial, de discussion et de réflexion afin que chacun contribue à sa manière, à un monde vivable…Vous trouverez plus d’informations sur cette opération sur le site internet <a href="http://www.jourdelanuit.fr">http://www.jourdelanuit.fr</a>. Nous comptons sur vous pour mobiliser élus et associations afin de participer à cette grande opération de sensibilisation.

Troisième Jour de la Nuit - Samedi 1er Octobre

Troisième Jour de la Nuit - Samedi 1er Octobre 2011

<h2>A l'occasion des 25 ans de la Fondation France Libertés, vous organisez, mardi 
04 octobre 2011 de 16h30 à 19h30, à la Mairie du 9è arrondissement de Paris, un 
débat intitulé "Changer de monde : comment choisir le bon sens ?". Avant de vous interrogez sur le "comment", pourquoi faudrait-il "changer de 
monde" ?</h2>Emmanuel Poilane : La question n'est peut être pas de savoir pourquoi mais quand. Le 
monde tel que nous le connaissons ne pourra pas perdurer. Le modèle occidental 
est insoutenable. Nous devons trouver un nouveau sens à la vie de l'Humanité qui 
devienne plus respectueux de la nature.&#160; Nous lui appartenons encore même si 
nous l'oublions souvent. Nous devons préparer les fondations de ce nouveau 
monde. Celui dans lequel nous vivons menace chaque jour de s'effondrer. Nous 
avons les exemples de peuples premiers qui vivent dans une grande sobriété et, 
sans revenir à l'âge de pierre, il faut que nous tendions dans ce 
sens.<h2>La Fondation France Libertés se mobilise avec ténacité afin de 
préserver les biens communs de l'humanité (l'eau, l'air, la terre, les énergies 
renouvelables)... pourquoi sont-ils menacés et qu'ont-ils encore de "communs" 
dans un monde où règnent l'avidité et une concurrence généralisée ?</h2>Emmanuel Poilane : Ils sont 
communs car ils sont la vie. Qui peut vivre sans eau ? Qui peut vivre sans air ? 
Qui peut vivre sans un morceau de terre qui produit ce dont il a besoin pour se 
nourrir ? Qui peut vivre sans un minimum d'énergie pour se chauffer ? Notre 
ambition pour les biens communs est celle d'une prise de conscience de 
l'Humanité. L'économie a un rôle à jouer dans les sociétés humaines. Mais ce 
n'est pas un one man show comme certains désirent nous le faire croire. Il n'y a 
pas que l'économie et l'argent. L'enjeu dans la préservation des biens communs 
est simplement la sauvegarde de l'Humanité et du vivant sur notre planète. Il 
nous faut en prendre conscience très vite avant qu'il ne soit trop 
tard.<h2>Comment préserver ces biens communs de l'humanité ?</h2>Emmanuel Poilane : Avant tout, 
ils doivent sortir de la sphère marchande. Il nous faut les envisager dans une 
véritable dynamique de partage. L'eau en est le meilleur exemple, elle est la 
valeur de vie par excellence. Trois jours sans et nous sommes morts. 
Philosophiquement l'explication est simple : l'eau, c'est la vie ! Dans notre 
monde du tout financier, cela ne peut pas fonctionner. A ce jour 34000 personnes 
meurent chaque jour du non accès à l'eau. L'enjeu est donc formidable mais 
comment convaincre nos concitoyens installés dans le confort d'un service 
d'accès à l'eau performant qu'il faut partager et regarder l'Humanité au-delà de 
soi, au-delà des continents ? C'est notre combat et nous le porterons au Forum 
Alternatif Mondial de l'Eau à Marseille en mars 2012.<h2>Présentation de la 
Fondation France Libertés</h2>France Libertés travaille principalement pour 
promouvoir le droit d'accès à l'eau en tant que bien commun de l'humanité, la 
défense du droit des peuples à disposer de leurs richesses, et la construction 
de nouveaux indicateurs de richesse.Nous agissons autant pour plaider après 
des décideurs qu'à sensibiliser les populations de tous les âges notamment en 
valorisant des initiatives locales ou nationales et en laissant notre temps de 
paroles aux populations autochtones qui le souhaitent. Au final, nous voulons 
construire juste un monde plus juste.<a href="http://www.france-libertes.org/">www.france-libertes.org</a><a href="http://www.facebook.com/Francelibertes"> www.facebook.com/Francelibertes</a>

Emmanuel Poilane, Fondation France Liberté : photo prise par Martin Leers

TROIS QUESTIONS A... Emmanuel Poilane, Directeur de la Fondation France Libertés

Extrait de la <a title="Lettre bilan été 2010 d'Agir pour l'Environnement" href="../../../../../../../blog/lettre-bilan-edito-agir-avant-d-elire">lettre bilan - été 2011 - d'Agir pour l'Environnement</a>.--C’est ainsi que les agro-semenciers ont obtenu du Sénat que les parlementaires défendent une proposition de loi sur les « certificats d’obtention végétale », visant à empêcher plus sévèrement les agriculteurs de ressemer leur récolte, et à entraver la sélection paysanne (c’est-à-dire l’adaptation de variétés anciennes par les paysans euxmêmes).Ce texte permet à un sélectionneur industriel de devenir « propriétaire » des caractéristiques génétiques d’une plante… alors même que 90 % de sa sélection remonte à plusieurs siècles et qu’elle devrait être un bien public libre d’accès. Un amendement du gouvernement conduit même à bafouer les traités internationaux sur les droits des paysans en matière de sélection végétale *, traités pourtant validés par la France !Agir pour l’Environnement s’est mobilisé, aux côtés du Réseau Semences Paysannes et de la Confédération Paysanne, pour s’opposer à ce texte en informant les sénateurs et en proposant des amendements. Malgré ces actions et l’implication précieuse de plusieurs sénateurs et sénatrices (en particulier Marie-Christine Blandin), la version du texte qui a, hélas, été votée par le Sénat le 8 juillet reste inadmissible et dangereuse pour les droits publics. Une nouvelle mobilisation sera nécessaire à l’automne s’il est présenté devant l’Assemblée nationale.De la même manière, le gouvernement a homologué le 16 juin une nouvelle variante de l’insecticide Cruiser, destinée à présent au colza… alors même que le Conseil d’État vient d’annuler rétroactivement les autorisations antérieures du Cruiser sur maïs en 2008 et 2009, en raison de l’illégalité de la procédure d’évaluation utilisée. Or, ce nouveau « Cruiser OSR » continue à se baser sur les mêmes procédures illégales ! Ce produit, appliqué sur les semences et présent ensuite dans les plantes pendant toute leur durée de vie (voire lors de la génération suivante) est connu pour son effet dévastateur sur les abeilles. Il a été prouvé que ses « principes actifs » fragilisent le système immunitaire des abeilles et favorisent le développement de parasites internes chez ces dernières. Cette autorisation, contradictoire avec les avis du Conseil d’État, est une véritable provocation politique.C’est pourquoi Agir pour l'Environnement s’est associé avec l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française), la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux), l’association Générations Futures (ex-MDRGF) et Naturparif, pour interpeller les 200 parlementaires membres du « Comité de soutien des élus aux abeilles et aux apiculteurs » et les inciter à envoyer un courrier au Ministre de l’agriculture demandant l’abrogation immédiate de cette homologation.* En particulier le TIRPAA (traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture), signé en 2005 mais toujours pas appliqué en France.&gt; Campagne n°30 " <a title="Pesticides : les abeilles piquées au vif" href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagnes/c30.htm">Pesticides : les abeilles piquées au vif</a> "&gt; Campagne n°32 " <a title="La biodiversité... ça se cultive aussi !" href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagnes/c32.htm">La biodiversité... ça se cultive aussi !</a> "

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