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Sauvons la richesse de la nuit en agissant contre la pollution lumineuse. Des mesures d'extinction existent en faveur de la biodiversité et vers plus de sobriété énergétique.

Le Jour de la Nuit : rallumons les étoiles !

La dissolution n&rsquo;a pas dissous les probl&egrave;mes &eacute;cologiques. Ceux-ci demeurent dans leur urgence et leur acuit&eacute;. Nous aurions tort de croire qu&rsquo;une &eacute;lection (quelqu&rsquo;en soit le r&eacute;sultat) est de nature &agrave; r&eacute;gler, comme par magie, les probl&egrave;mes qui se posent &agrave; nous depuis des d&eacute;cennies. C&rsquo;est une condition n&eacute;cessaire mais insuffisante ; largement insuffisante. C&rsquo;est la cerise, mais il reste &agrave; pr&eacute;parer le g&acirc;teau.
Notamment parce que l&rsquo;absence de majorit&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale est de nature &agrave; cr&eacute;er les conditions d&rsquo;un statu quo ou a minima, &eacute;carter les dossiers per&ccedil;us comme probl&eacute;matiques. Les enjeux &eacute;cologiques sont de ceux-l&agrave;.
Or, nous nous &eacute;poumonons depuis des d&eacute;cennies &agrave; d&eacute;noncer les politiques de l&rsquo;autruche qui reportent &agrave; apr&egrave;s-demain ce que nous aurions d&ucirc; mettre en &oelig;uvre avant-hier. Il n&rsquo;est jamais trop tard pour mieux faire.
L&rsquo;urgence n&rsquo;est pas d&rsquo;assister m&eacute;dus&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;ni&egrave;me &eacute;pisode de la politique spectacle o&ugrave; l&rsquo;important serait le nom du futur Premier ministre. L&rsquo;urgence est &eacute;cologique et sociale. Et pour r&eacute;pondre &agrave; cette urgence, quelque soit le super-h&eacute;ros qui incarnera une &eacute;ventuelle rupture, nous devons &ecirc;tre des milliers &agrave; nous engager. Faire pression et peser pour que l&rsquo;exercice du pouvoir ne soit pas un lent d&eacute;senchantement.
D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, nous devons &ecirc;tre un grain de sable et du poil &agrave; gratter. Notre exigence est gage de leur r&eacute;ussite. <a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Soyons au rendez-vous de la mobilisation citoyenne</a> pour que les questions &eacute;cologiques ne soient plus une variable d&rsquo;ajustement.
➡️ <a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Rejoignez la mobilisation citoyenne</a> !

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Votre d&eacute;put&eacute; a-t-il soutenu le maintien d&rsquo;un objectif de 18% de surface agricole cultiv&eacute;e en bio ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; aux polluants &eacute;ternels ? Aux insecticides &laquo; tueurs d&rsquo;abeilles &raquo; ? Aux nouveaux OGM ? Aux nitrites dans le jambon ? Ou encore, aux emballages alimentaires constitu&eacute;s de polystyr&egrave;ne non recyclable ?
Votre parlementaire s&rsquo;est-il engag&eacute; &agrave; soutenir le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables ? Ou au contraire, a-t-il soutenu la proposition du Rassemblement national consistant &agrave; "sensibiliser les &eacute;l&egrave;ves du primaire aux b&eacute;n&eacute;fices du nucl&eacute;aire" ? A-t-il souhait&eacute; maintenir les vols en jets priv&eacute;s alors qu'il existe une alternative ferroviaire de moins de deux heures ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; &agrave; la n&eacute;cessaire transparence sur l&rsquo;approvisionnement d&rsquo;uranium enrichi provenant de Russie ?
Autant de questions dont vous pourrez trouver les r&eacute;ponses dans <a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener">notre nouveau classement &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>.
Dans le cadre des &eacute;lections l&eacute;gislatives, Agir pour l&rsquo;Environnement a analys&eacute;, en un temps record, 67 votes des d&eacute;put&eacute;s ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un scrutin public sur des questions &eacute;cologiques vari&eacute;es.
&Agrave; partir de cette analyse, nous avons &eacute;tabli un classement que<a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener"> vous pouvez consulter sur notre site &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>.&nbsp;N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; le partager largement.
Cet outil ne se contente pas d&rsquo;analyser les programmes et promesses qui n&rsquo;engagent trop souvent que celles et ceux qui s&rsquo;en souviennent, mais r&eacute;v&egrave;le les positions r&eacute;elles adopt&eacute;es r&eacute;cemment par les parlementaires. Ces positions refl&egrave;tent leur engagement ou leur hostilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;agriculture biologique, des &eacute;nergies renouvelables, des grands projets inutiles.
Loin des discours fleuris qui cachent mal la faiblesse des actes, ce classement permet de se forger une opinion bas&eacute;e sur les votes effectu&eacute;s durant cette 16e l&eacute;gislature.

Votre député est-il un « ParlemenTerre » ?

Paris, le 12 juillet 2024
Ce d&eacute;but de mois de juillet est l'occasion de rappeler &agrave; l'ensemble des communes et structures associatives la place pr&eacute;pond&eacute;rante de la protection du vivant, trop souvent absente des d&eacute;bats. Le Jour de la Nuit, grand rassemblement de sensibilisation &agrave; la pollution lumineuse, continue son travail de mobilisation citoyenne et revient pour sa 16e &eacute;dition le samedi 12 octobre 2024, en France et au Qu&eacute;bec.
La nuit, un espace en voie de disparition ? La pollution lumineuse continue d&rsquo;&ecirc;tre une menace forte sur la biodiversit&eacute;, ainsi que sur notre sant&eacute; : aujourd&rsquo;hui, plus de 85% du territoire fran&ccedil;ais m&eacute;tropolitain est impact&eacute; de mani&egrave;re &eacute;lev&eacute;e par la pollution lumineuse et 1/3 de l&rsquo;Humanit&eacute; ne voit plus la Voie Lact&eacute;e.
Malgr&eacute; tout, une &laquo; lueur d&rsquo;espoir &raquo; pointe gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nombreux acteurs. Le Jour de la Nuit est un instant de sensibilisation et de mobilisation citoyenne majeur en France, qui a men&eacute; &agrave; de nombreux changements dans les pratiques d&rsquo;&eacute;clairage. Les inscriptions ouvrent ce vendredi 12 juillet sur le site <a href="https://r.mailing.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/sh/28xHLtxYQ4z5Ef1HuDXlXylQAteHc3biGP/Kxb4iHbw7E98">www.jourdelanuit.fr</a>.
Le Jour de la Nuit a rencontr&eacute; un vif succ&egrave;s en France. C&rsquo;est donc avec grande joie que l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement sera d&eacute;sormais implant&eacute; au Qu&eacute;bec, sous l&rsquo;impulsion de la R&eacute;serve internationale de ciel &eacute;toil&eacute; (RICE) du Mont M&eacute;gantic.
Les citoyens, les entreprises et les organisations seront incit&eacute;s &agrave; &eacute;teindre leur &eacute;clairage les 11, 12 et 13 octobre 2024 et &agrave; mettre en place des animations nocturnes. Une excellente nouvelle pour la mobilisation citoyenne et la biodiversit&eacute; dans son ensemble et un signal fort sur l'int&eacute;r&ecirc;t de ces initiatives de partage conviviales et familiales.
La sensibilisation des citoyens et citoyennes et le d&eacute;bat sur nos besoins d&rsquo;obscurit&eacute; sont en effet un &eacute;l&eacute;ment majeur d&rsquo;orientation des politiques publiques d&rsquo;&eacute;clairage.
En tant que pays pionner, la France a un r&ocirc;le &agrave; jouer au niveau international et europ&eacute;en notamment pour encourager une protection forte des paysages nocturnes et cr&eacute;er une v&eacute;ritable dynamique de restauration de notre patrimoine naturel et culturel : le ciel &eacute;toil&eacute;.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Manon RIEUTORD // Charg&eacute;e de la veille documentaire, de la production &eacute;ditoriale et de la coordination du Jour de la Nuit chez Agir pour l'Environnement</li>
<li>Clara SONDARJEE // Charg&eacute;e de la communication chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

La protection de la biodiversité nocturne, une priorité à ne pas oublier

LE NUCLEAIRE – Avec 63130 MW de puissance nucléaire installée, la France produit environ 74% de son électricité à partir de l’uranium (mais seulement 16% de l’énergie finale consommée), faisant de la France le pays le plus nucléarisé au monde. Peu flexible, le nucléaire produit une électricité dite de base, abondante aux heures creuses mais inapte à répondre à une demande marquée par de fortes variations.LES LIGNES A TRES HAUTE TENSION – Avec 48052 kms de lignes à haute et très haute tension, la France concentre environ 50% des lignes THT européennes. Ces lignes THT sont rendues nécessaires par l’extrême centralisation des moyens de production. Un réseau électrique structuré autour de ces lignes THT rend l’hypothèse d’un effondrement en cascade probable, notamment durant les périodes de grand froid.LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE – Troisième face d’une même pièce, le chauffage électrique est au cœur de la stratégie commerciale de l’opérateur historique, EDF, qui n’a eu de cesse, depuis plus de 40 ans, d’inciter les propriétaires à se doter de convecteurs électriques. Avec une efficacité énergétique qui peine à dépasser les 30%, ce mode de chauffage est coûteux pour l’usager et le grand responsable d’une précarité énergétique croissante. Le chauffage électrique a pour effet de solidariser les courbes de consommation à celle de la température. Dans les faits, le chauffage électrique impose à la France des importations particulièrement coûteuses aux heures de pointe, durant lesquelles l’électricité est une ressource rare. Ce type de chauffage oblige notre pays à se doter de surcapacité de production, inutile 99% du temps. La forte variation de la consommation nous impose de surcroit de faire appel à des capacités de production très émettrices de gaz à effet de serre. <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/contenuCO2longue.pdf">Une note commune interne de RTE et de l’Ademe</a> (diffusée en octobre 2007) estimait que chaque kWh supplémentaire consommé aux heures de pointe avait un bilan carbone voisin de 500 à 600 grammes de CO2/kWh (contre 180 g de CO2/kWh en moyenne). Selon Enerpresse, la baisse d’un degré de la température nécessite 2 300 MW de capacité de production supplémentaire en France, contre 600 MW au Royaume-Uni, 500 en Allemagne et 300 MW en Italie.En faisant le choix du chauffage électrique, la France subit les conséquences du nucléaire et de l’effet de serre.Ces trois spécificités relèvent avant tout l’irrationalité d’une politique énergétique purement idéologie. Il est grand temps de revoir en profondeur cette politique afin de produire ce qui est consommé plutôt que consommer ce qui est produit. La sobriété et l’efficacité doivent remplacer le gaspillage et l’idéologie.

Système électrique français : Trois spécificités lourdes de conséquences

Légende : Rassemblement pour le droit et la liberté de butiner sans OGM. Vendredi 20 janvier 2012 à Bron (69)--Le début de la mobilisation avait été marqué par la pétition lancée le 1er décembre dernier, par 17 organisations apicoles, agricoles et environnementales pour protéger l’apiculture européenne contre les OGM. Une rencontre entre les représentants de la Confédération paysanne, de l’Union nationale des Apiculteurs Français, de la Fédération Française des Apiculteurs professionnels et le Ministère de l’écologie et le Ministère de l’agriculture a eu lieu vendredi 13 janvier pour aborder ce sujet.« Nous avons fait part de nos craintes de voir réapparaître du MON 810 dans les champs en 2012 », précisent les représentants des organisations. La réponse du ministère de l’écologie face à ces craintes a été claire: « le Gouvernement maintient son opposition à cette culture ». « La culture du MON810 restera donc interdite en France en 2012. » La ministre réaffirmait encore lundi dernier qu’elle prendrait une mesure dans ce sens avant la fin du mois de février.Mais les craintes des agriculteurs et surtout des apiculteurs, ne sont pas apaisées pour autant ! Plusieurs éléments nécessite une accélération des décisions politiques. D’abord, les semis seraient réalisés de façon précoce: « un hiver particulièrement doux et une volonté affirmée de certains maïsiculteurs de semer des OGM le plus tôt possible ». Puis, l’annonce des producteurs d’OGM d’intenter une action en référé en s’appuyant sur la décision du Conseil d’Etat de novembre dernier ne rassure pas non plus. Cela pourrait signifier que la suspension n’interviendrait pas avant le mois de mai. « Ça permettrait encore de semer du MON 810.» Il faut donc accélérer le pas ! &#160;C’est pourquoi les demandes des organisations professionnelles portent principalement sur la prise d’une interdiction immédiate de cession et de culture.&#160; Pour parfaire leur demande elles ont fourni « au gouvernement des éléments techniques et juridiques afin de renforcer la solidité de l’interdiction. » Rappelons aussi que la « réglementation européenne et la loi française autorisent un Etat membre à prendre les mesures nécessaires pour protéger l’apiculture. »Maintenant, il faut agir, car aujourd’hui, l’apiculteur est rendu responsable de la pollution des miels par du pollen de Mon810. Depuis la décision de la Cour de Justice européenne du 6 septembre, « tout miel contenant un grain de pollen de MON 810 est interdit à la vente et doit être détruit comme un déchet toxique ». Les abeilles étant présentes dans toutes les zones de culture de maïs en France, de nouvelles cultures d'OGM condamneraient la profession !« Nous continuerons donc à œuvrer pour que ces mesures soient prises dans les meilleurs délais. », concluent les apiculteurs. « L’agriculture a besoin des abeilles pour la pollinisation, mais pas des OGM. »Il faut donc continuer à maintenir la pression jusqu’à ce qu’une mesure d’interdiction immédiate de la circulation des semences Mon 810 et la réactivation d’un réel moratoire soient mis en place.-De <a href="https://twitter.com/#%21/LDKOCHKO">Larissa de Kochko</a>, coordinatrice de campagne - Agir pour l'Environnement

Rassemblement pour le droit et la liberté de butiner sans OGM. 20/01/2012

La guerre des MON (810)

Question n°1 - Après la françafrique et avant l'armement, pourquoi avoir abordé, dans votre second spectacle, la question du nucléaire ? Réponse de Nicolas Lambert : Parce qu'en regardant autour de moi, il m'a semblé que ces trois thèmes (pétrole, nucléaire, armement) étaient omniprésents dans l'histoire de notre république actuelle. Or ces trois sujets si emblématiques me sont plutôt hermétiques. Et comme j'aime bien comprendre et que pour moi l'artistique c'est ce qui m'aide à comprendre le monde, je propose ça. Trois pièces en forme de documentaires. Si jamais ça en intéresse d'autres que moi...Question n°2 - Est-ce que vous estimez jouer un spectacle "militant" ?Réponse de Nicolas Lambert :J'ai un peu de mal avec cette étiquette. Je me sens bien moins militant que le PDG d'EDF, M. Proglio, par exemple. J'ai quand même le sentiment que le discours dominant est particulièrement militant. Pourquoi une réflexion sur ce discours le serait davantage ? Peut-être parce qu'on ne se rend plus bien compte de ce que ce discours dominant véhicule comme idéologie.Question n°3 - Êtes-vous surpris du succès rencontré par votre nouveau sepctacle et est-il facile de trouver des salles pour jouer ce spectacle ?Réponse de Nicolas Lambert : Je suis très heureux que vous parliez de mon spectacle ainsi, mais c'est un peu tôt pour moi pour parler de succès. On n'en est qu'au début et j'espère que les salles ne seront pas trop difficiles à trouver. En tout cas, j'ai peur que certaines régions ne nous soient délicates à pénétrer. Nous venons par exemple d'essuyer de francs refus de la part de lieux trop proches de la Hague et de l'influence d'AREVA.Plus d'infos sur le spectacle <a href="http://www.unpasdecote.org/UnPasdeCote/AvRad_1.html">"Avenir radieux, une fission française"</a>

[Trois questions à...] Nicolas Lambert, comédien et auteur de la pièce "Avenir radieux, une fission française"

Point de vue de <a href="https://www.facebook.com/stephen.kerckhove">Stéphen Kerckhove</a>, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementAvec la hausse régulière du prix des carburants, le candidat socialiste à 
l'élection présidentielle propose le blocage du prix des carburants et la mise 
en œuvre d’une TIPP flottante permettant de mieux contrôler l'augmentation 
inéluctable du coût des matières pétrolières.A rebours, nous ne pouvons que constater l'absence totale de vision écologique de l'actuel chef de 
l'Etat, qui, en moins d'une semaine, aura réussi le tour de force d'autoriser 
pas moins de deux nouvelles autoroutes, le contournement ouest de Strasbourg et 
l'A45 entre Lyon et Saint Etienne. Pire, ces deux autorisations ne sont qu'une 
mise en bouche puisque le Schéma national des infrastructures de transport qui 
fait l'objet actuellement d'une analyse au Conseil économique, social et 
environnemental a prévu d'inscrire pas moins d'une dizaine de projets 
autoroutiers et un projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes.&#160;Durant le 
quinquennat de Nicolas Sarkozy, autorisation a été donnée aux routiers 
d'utiliser des camions de 44 tonnes tout en repoussant la mise en œuvre de la 
taxe dite poids lourds et de la contribution climat énergie. Le résultat est 
immédiat : la part du fret ferroviaire a baissé tendanciellement et 
significativement depuis 2007 !&#160;A la veille d'un monde de rareté des 
ressources pétrolières, le Chef de l'Etat fait preuve d'une cécité écologique 
incroyable. Préparer l'avenir passe nécessairement par la promotion de moyens 
alternatifs de mobilité et non pas l'accumulation de nouvelles infrastructures 
routières, autoroutières et aéroportuaires.Sans résorber les causes de 
la crise énergétique qui ne fera que s'amplifier dans les mois et années qui 
viennent, il est évident qu'une TIPP flottante n'aura que peu d'effet. Priorité 
doit être donnée à l'offre de transports alternatifs moins gourmands en 
carburant. A défaut, nous nous condamnons à creuser les déficits publics et ce 
en pure perte.

TIPP flottante et blocage des prix des carburants : Agir sur les causes plutôt que gérer les conséquences !

Par <a href="https://twitter.com/#%21/SophieBorderes">Sophie Bordères</a> – Coordinatrice de campagnes.--En réplique à ce colloque, les citoyens et militants des collectifs anti-gaz de schiste ont décidé d’organiser un contre colloque qui permettra, loin des enjeux économiques et financiers, de mettre en lumière le véritable désastre que peuvent être l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures et gaz de schiste.Ce contre colloque aura également lieu le mardi 17 janvier dans les locaux du Conseil Régional d’Ile de France, salle de l’Hémicycle, 57 rue de Babylone 75007 Paris (métro Vaneau ou Saint François Xavier) de 15h00 à 20h00. Au programme : projections de documentaires, de témoignages et tables rondes en présence d’experts, de journalistes et de citoyens engagés.Cet évènement n’est pas sans faire de bruit puisque Jean-Michel Gonnot, député UMP de l’Oise, co-rédacteur du rapport de la mission d’information sur les gaz et huiles de schiste demandé par la Commission du développement durable de l'Assemblée Nationale et à l’initiative du colloque du 17 janvier publie aujourd’hui sur son blog, un billet dans lequel il accuse les « écolos, plus ou moins organisés mais surtout très extrémistes » de vouloir saboter « son » colloque « avec la complicité des socialistes du Conseil Régional d’Ile de France. » Cela dit, comme Gonnot le souligne très bien : « La démocratie, c’est le débat ! ». Mais quand le débat tourne seulement autour des questions de profit, au dépend de la santé des citoyens, peut-on encore parler de démocratie ?Agir pour l’environnement sera bien sûr présent à ce contre colloque aux côtés d’autres organisations: Enercoop, Greenpeace, Amis de la Terre, France Libertés, Amis de la nature. En espérant vous y voir nombreux !Découvrez le <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/pdf/contre_colloque_energie_programme.pdf">programme complet du contre colloque sur l'énergie</a>.Inscriptions : phlc.gpds_AT_laposte.net (supprimez le _AT_)

Gaz de schiste : le contre colloque des « écolos extrémistes »

Par Stéphen Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'EnvironnementDepuis trente ans, le Dakar ouvre ainsi l'année en fanfare. Dunes de sable, 
endurance, passion sont ainsi au rendez-vous des principales chaînes de 
télévision et de radio. Les compétiteurs vont ainsi s'offrir un rallye de 
l'extrême. La vie de ce rallye est pourtant loin d'être un long fleuve 
tranquille. Chaque année, les critiques fleurissent, forçant les organisateurs 
de ce rallye à recourir à quelques oxymores dont les publicitaires ont le 
secret.Les centaines d'intoxiqués du gasoil qui participent à ce grand 
spectacle vont, tout au long de leur périple rejeter quantité de gaz à effet de 
serre. Pire, l'exemple donné va inciter des milliers de mordus du Dakar à mimer 
l'image propagé par médias interposés. La vitesse, la compétition automobile, le 
vrombissement du moteur vont ainsi devenir une norme sociale et culturelle. Mais 
l'écologiquement correct amène les organisateurs du Dakar à effectuer quelques 
contorsions. Crise climatique oblige, le Dakar compense intégralement ses 
émissions de gaz à effet de serre, nous affirme-t-on. En un mot comme en mille, 
le Dakar se veut exemplaire. Peu importe que cette exemplarité soit acquise au 
prix d'une gymnastique sémantique peu convaincante. Le tout est de paraître. Les 
chiens aboient... la caravane du Dakar passe !&#160;L'Afrique rejette ce 
grand cirque médiatique, meurtrie et pleurant ses enfants morts « 
accidentellement » au détour d'un village sous les roues d'un aficionado ? Mais 
que vaut la vie d'un Homme sur la scène motorisée de la Divine Comédie 
?Le Dakar ne peut plus mettre ses roues sur le continent noir ? Adios 
amigos! Good morning America ! L'essentielle doit être préservé : l'exotisme du 
décor, la beauté des paysages, l'ardeur du compétiteur. The show must go 
on...Malgré les efforts méritoires des verdisseurs de l'impossible, 
tout ceci fleure bon la naphtaline. 2008 fut une année noire pour le monde 
automobile. La fin d'une époque. Cette année marqua la fin d'un mythe, celui de 
la voiture plaisir. Main sur le cœur, le cœur à côté du portefeuille prêt à 
recevoir les subsides des Etats pourtant sans le sou, les constructeurs 
automobiles ont beaucoup promis. La voiture écologique allait tout prochainement 
voir le jour. Nous allions assister à une révolution : La voiture allait 
s'adapter à nos usages et l'image véhiculée par l'automobile ne serait plus 
celle de grand-papa, un outil symbole de puissance et de représentation sociale. 
Promesses de gascon...&#160;La crise automobile est derrière nous ? Les 
promesses aussi. Et le Dakar n'est que le symptôme le plus voyant des promesses 
oubliées. Ce que donne à voir ce rallye d'un autre âge, ce sont des 
constructeurs qui espèrent encore et toujours faire rêver l'automobiliste en lui 
montrant un outil de puissance, où le conducteur s'affranchit des règles, 
saccage des espaces naturels, occulte les effets du dérèglement climatique. La 
plaisir de conduire dans des lieux idylliques est à ce prix.&#160;Nos viles 
croyances en un monde sans limite se trouvent résumer dans ce Dakar ; funeste 
mais oh combien révélateur symptôme d'une époque où le cynisme mâtiné d’une 
petite touche de passion « sportive » est une valeur d'excellence. Malgré nos 
illusions et nos pulsions de toute puissance, le Dakar est condamné. Le soutien 
médiatique dont il bénéficie lui permettra sans doute de se maintenir encore 
quelques années. Mais à terme, ce modèle érigeant la puissance et le gaspillage 
de ressources rares ne pourra être perçu que comme le symptôme d'une cécité 
crasse.&#160;Le Dakar est révélateur d'une époque. Il est daté. Il doit 
entrer au musée des trente glorieuses. Et ne plus en sortir !

Actualités

Système électrique français : Trois spécificités lourdes de conséquences

La guerre des MON (810)

[Trois questions à...] Nicolas Lambert, comédien et auteur de la pièce "Avenir radieux, une fission française"

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Gaz de schiste : le contre colloque des « écolos extrémistes »

Dakar : Cinq cents _______ sur la ligne de départ…

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