Lancement de la saison de Formule 1 : Un grand prix du gaspillage #Canal+2°

Communiqués de presse

Alors que la guerre en Ukraine nous rappelle l'impérieuse nécessité de réduire notre dépendance aux hydrocarbures en privilégiant la chasse au gaspi, le lancement de la saison de Formule 1 à Bahreïn, pétro-monarchie du golfe, relève du contre-exemple climatique et énergétique.

Face au renchérissement du prix des carburants, la mise en avant de bolides consommant entre 40 et 50 litres aux 100 kilomètres met en lumière l'incapacité de certains constructeurs à changer d'imaginaire. Ce genre de sport automobile faisant la promotion de la vitesse et du gaspillage énergétique est profondément choquant à l'heure où il est demandé à chaque français de lever le pied pour faire des économies. Même l'Agence Internationale de l'Energie, loin d'être un repère d'Amish, plaide pour une baisse des vitesses autorisées de 10 km/h.

La duplicité de certains constructeurs, au premier rang desquels nous retrouvons Renault-Alpine, est proprement scandaleuse à l'heure de la pénurie d'hydrocarbures.

Car en dehors de la consommation de la vingtaine de pilotes qui s'aligneront sur la ligne de départ du grand prix de Bahreïn, c'est bien un imaginaire énergivore et climaticide qui est véhiculé par l'entremise de ce spectacle diffusé en direct sur Canal+.

Pour Agir pour l'Environnement, "la nouvelle saison de Formule1 qui s'ouvre promeut un imaginaire où la rareté énergétique est une abstraction et le dérèglement climatique un élément de langage permettant de verdir une image aussi grise que l'asphalte sur lequel ces F1 rouleront".

Agir pour l'Environnement demande à Canal+2° de déprogrammer la diffusion de ce grand prix du gaspillage !