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Sauvons la richesse de la nuit en agissant contre la pollution lumineuse. Des mesures d'extinction existent en faveur de la biodiversité et vers plus de sobriété énergétique.

Le Jour de la Nuit : rallumons les étoiles !

La dissolution n&rsquo;a pas dissous les probl&egrave;mes &eacute;cologiques. Ceux-ci demeurent dans leur urgence et leur acuit&eacute;. Nous aurions tort de croire qu&rsquo;une &eacute;lection (quelqu&rsquo;en soit le r&eacute;sultat) est de nature &agrave; r&eacute;gler, comme par magie, les probl&egrave;mes qui se posent &agrave; nous depuis des d&eacute;cennies. C&rsquo;est une condition n&eacute;cessaire mais insuffisante ; largement insuffisante. C&rsquo;est la cerise, mais il reste &agrave; pr&eacute;parer le g&acirc;teau.
Notamment parce que l&rsquo;absence de majorit&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale est de nature &agrave; cr&eacute;er les conditions d&rsquo;un statu quo ou a minima, &eacute;carter les dossiers per&ccedil;us comme probl&eacute;matiques. Les enjeux &eacute;cologiques sont de ceux-l&agrave;.
Or, nous nous &eacute;poumonons depuis des d&eacute;cennies &agrave; d&eacute;noncer les politiques de l&rsquo;autruche qui reportent &agrave; apr&egrave;s-demain ce que nous aurions d&ucirc; mettre en &oelig;uvre avant-hier. Il n&rsquo;est jamais trop tard pour mieux faire.
L&rsquo;urgence n&rsquo;est pas d&rsquo;assister m&eacute;dus&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;ni&egrave;me &eacute;pisode de la politique spectacle o&ugrave; l&rsquo;important serait le nom du futur Premier ministre. L&rsquo;urgence est &eacute;cologique et sociale. Et pour r&eacute;pondre &agrave; cette urgence, quelque soit le super-h&eacute;ros qui incarnera une &eacute;ventuelle rupture, nous devons &ecirc;tre des milliers &agrave; nous engager. Faire pression et peser pour que l&rsquo;exercice du pouvoir ne soit pas un lent d&eacute;senchantement.
D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, nous devons &ecirc;tre un grain de sable et du poil &agrave; gratter. Notre exigence est gage de leur r&eacute;ussite. <a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Soyons au rendez-vous de la mobilisation citoyenne</a> pour que les questions &eacute;cologiques ne soient plus une variable d&rsquo;ajustement.
➡️ <a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Rejoignez la mobilisation citoyenne</a> !

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Votre d&eacute;put&eacute; a-t-il soutenu le maintien d&rsquo;un objectif de 18% de surface agricole cultiv&eacute;e en bio ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; aux polluants &eacute;ternels ? Aux insecticides &laquo; tueurs d&rsquo;abeilles &raquo; ? Aux nouveaux OGM ? Aux nitrites dans le jambon ? Ou encore, aux emballages alimentaires constitu&eacute;s de polystyr&egrave;ne non recyclable ?
Votre parlementaire s&rsquo;est-il engag&eacute; &agrave; soutenir le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables ? Ou au contraire, a-t-il soutenu la proposition du Rassemblement national consistant &agrave; "sensibiliser les &eacute;l&egrave;ves du primaire aux b&eacute;n&eacute;fices du nucl&eacute;aire" ? A-t-il souhait&eacute; maintenir les vols en jets priv&eacute;s alors qu'il existe une alternative ferroviaire de moins de deux heures ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; &agrave; la n&eacute;cessaire transparence sur l&rsquo;approvisionnement d&rsquo;uranium enrichi provenant de Russie ?
Autant de questions dont vous pourrez trouver les r&eacute;ponses dans <a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener">notre nouveau classement &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>.
Dans le cadre des &eacute;lections l&eacute;gislatives, Agir pour l&rsquo;Environnement a analys&eacute;, en un temps record, 67 votes des d&eacute;put&eacute;s ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un scrutin public sur des questions &eacute;cologiques vari&eacute;es.
&Agrave; partir de cette analyse, nous avons &eacute;tabli un classement que<a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener"> vous pouvez consulter sur notre site &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>.&nbsp;N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; le partager largement.
Cet outil ne se contente pas d&rsquo;analyser les programmes et promesses qui n&rsquo;engagent trop souvent que celles et ceux qui s&rsquo;en souviennent, mais r&eacute;v&egrave;le les positions r&eacute;elles adopt&eacute;es r&eacute;cemment par les parlementaires. Ces positions refl&egrave;tent leur engagement ou leur hostilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;agriculture biologique, des &eacute;nergies renouvelables, des grands projets inutiles.
Loin des discours fleuris qui cachent mal la faiblesse des actes, ce classement permet de se forger une opinion bas&eacute;e sur les votes effectu&eacute;s durant cette 16e l&eacute;gislature.

Votre député est-il un « ParlemenTerre » ?

Paris, le 12 juillet 2024
Ce d&eacute;but de mois de juillet est l'occasion de rappeler &agrave; l'ensemble des communes et structures associatives la place pr&eacute;pond&eacute;rante de la protection du vivant, trop souvent absente des d&eacute;bats. Le Jour de la Nuit, grand rassemblement de sensibilisation &agrave; la pollution lumineuse, continue son travail de mobilisation citoyenne et revient pour sa 16e &eacute;dition le samedi 12 octobre 2024, en France et au Qu&eacute;bec.
La nuit, un espace en voie de disparition ? La pollution lumineuse continue d&rsquo;&ecirc;tre une menace forte sur la biodiversit&eacute;, ainsi que sur notre sant&eacute; : aujourd&rsquo;hui, plus de 85% du territoire fran&ccedil;ais m&eacute;tropolitain est impact&eacute; de mani&egrave;re &eacute;lev&eacute;e par la pollution lumineuse et 1/3 de l&rsquo;Humanit&eacute; ne voit plus la Voie Lact&eacute;e.
Malgr&eacute; tout, une &laquo; lueur d&rsquo;espoir &raquo; pointe gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nombreux acteurs. Le Jour de la Nuit est un instant de sensibilisation et de mobilisation citoyenne majeur en France, qui a men&eacute; &agrave; de nombreux changements dans les pratiques d&rsquo;&eacute;clairage. Les inscriptions ouvrent ce vendredi 12 juillet sur le site <a href="https://r.mailing.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/sh/28xHLtxYQ4z5Ef1HuDXlXylQAteHc3biGP/Kxb4iHbw7E98">www.jourdelanuit.fr</a>.
Le Jour de la Nuit a rencontr&eacute; un vif succ&egrave;s en France. C&rsquo;est donc avec grande joie que l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement sera d&eacute;sormais implant&eacute; au Qu&eacute;bec, sous l&rsquo;impulsion de la R&eacute;serve internationale de ciel &eacute;toil&eacute; (RICE) du Mont M&eacute;gantic.
Les citoyens, les entreprises et les organisations seront incit&eacute;s &agrave; &eacute;teindre leur &eacute;clairage les 11, 12 et 13 octobre 2024 et &agrave; mettre en place des animations nocturnes. Une excellente nouvelle pour la mobilisation citoyenne et la biodiversit&eacute; dans son ensemble et un signal fort sur l'int&eacute;r&ecirc;t de ces initiatives de partage conviviales et familiales.
La sensibilisation des citoyens et citoyennes et le d&eacute;bat sur nos besoins d&rsquo;obscurit&eacute; sont en effet un &eacute;l&eacute;ment majeur d&rsquo;orientation des politiques publiques d&rsquo;&eacute;clairage.
En tant que pays pionner, la France a un r&ocirc;le &agrave; jouer au niveau international et europ&eacute;en notamment pour encourager une protection forte des paysages nocturnes et cr&eacute;er une v&eacute;ritable dynamique de restauration de notre patrimoine naturel et culturel : le ciel &eacute;toil&eacute;.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Manon RIEUTORD // Charg&eacute;e de la veille documentaire, de la production &eacute;ditoriale et de la coordination du Jour de la Nuit chez Agir pour l'Environnement</li>
<li>Clara SONDARJEE // Charg&eacute;e de la communication chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

La protection de la biodiversité nocturne, une priorité à ne pas oublier

Pour la modique somme de 379 euros par mois durant 49 mois (soit 18.751 euros), 
l’usager des transports publics parisiens est incité à se doter du 4x4 de 
Renault, le Koléos. Alors même que le secteur automobile connaît une crise sans 
précédant, dont les causes sont à rechercher dans une augmentation du prix des 
carburants, le constructeur hexagonal utilise les couloirs du métro parisien 
pour promouvoir un véhicule rejetant 149 grammes de CO2 dans sa version diésel. 
La Commission européenne vient de présenter un projet de règlement communautaire 
incitant les constructeurs à commercialiser, en 2020, des véhicules ne rejetant 
« que » 95 g/CO2. &#160; Pour Agir pour l’Environnement, « il y a quelque chose 
de profondément choquant et contradictoire à voir un constructeur automobile, 
dont l’Etat est actionnaire, faire la promotion de véhicules énergivores et 
climaticides dans les couloirs de la RATP alors même qu’un mois plus tôt, le 
même Etat a survendu un plan « voiture » censé mettre en avant les véhicules 
économes en énergie. »L’association s’interroge ouvertement sur le 
cheminement des aides gouvernementales. « Les aides versées à Renault au titre 
du bonus à l’achat de véhicules propres sont-elles réutilisées par le 
constructeur pour promouvoir dans les couloirs de la RATP des véhicules 
polluants ? Question subsidiaire : une fois que l’usager de la RATP aura 
succombé à la publicité de Renault, utilisera-t-il encore le métro parisien ? 
».Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, 
« alors même que l’usager des transports en commun serait en droit d’attendre de 
la RATP des campagnes de promotion des transports publics, nous assistons au 
contraire à la mise à disposition d’espaces publicitaires permettant à des 
constructeurs automobiles de promouvoir des véhicules frappés d’un malus et 
rejetant des microparticules responsables de 42.000 décès chaque année 
».Agir pour l’Environnement réclame l’arrêt immédiat de cette campagne 
publicitaire scandaleuse.

Pub pour le Koléos dans les couloirs du métro parisien

Pour Renault et la RATP, la transition énergétique, c'est pas pour maintenant !

Tribune du Réseau Action Climat France, Greenpeace, France Nature 
Environnement, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et Agir pour 
l’EnvironnementA&#160;y regarder de plus près, la hausse des prix des carburants est une illusion 
d’optique : s’il faut travailler en moyenne 9,6 minutes aujourd’hui pour acheter 
une litre de carburant, il fallait 19,6 minutes en 1970 soit plus du double ! 
(1) Cela étant, la hausse inévitable des prix du brut risque de changer la 
donne. Or une baisse modeste des taxes ne suffira pour absorber la hausse 
soutenue et structurelle des prix du brut ! Résultat, l’effet sur le pouvoir 
d’achat des ménages risque d’être rapidement nul. A court terme, il aurait été 
plus souhaitable d’aider financièrement les ménages les plus vulnérables, 
particulièrement tributaires de leur voiture pour se rendre à leur travail. 
Par ailleurs, cette mesurette, pratique pour éviter les problèmes de 
fond, sera inefficace d’un point de vue économique et budgétaire. Et 
particulièrement néfaste d’un point de vue environnemental car elle va augmenter 
les émissions de gaz à effet de serre. Elle risque en outre de ne pas atteindre 
son objectif social. Ce n’est pas quelques centimes sur le litre qui sortira les 
ménages les plus pauvres des situations de précarité de mobilité dans lesquelles 
ils se trouvent, et la facture énergétique reste malheureusement indolore pour 
les plus aisés.Les quelques centimes offerts par litre de carburant 
représenteront des centaines de millions d’euros de perte pour l’Etat, 
principale victime de sa propre manœuvre. Comment l’Etat compte-t-il à la fois 
assainir son déficit budgétaire et résoudre le problème de la hausse des prix 
des carburants sur le long terme, comme il l’a laissé entendre ? Forcément en 
augmentant d’autres impôts et taxes qui pèseront eux aussi sur le pouvoir 
d’achat.Ne nous voilons pas la face : la hausse du prix du pétrole est 
inéluctable. L’extraction d’hydrocarbures non conventionnels en France et à 
l’étranger, ainsi que les coûteux agrocarburants, ne feraient que reporter de 
quelques années notre nécessaire sevrage et le litre de carburant sera toujours 
plus coûteux pour l’automobiliste français. La meilleure façon de protéger ce 
dernier des effets de cette hausse structurelle consiste à l’orienter vers des 
modes de transports collectifs et plus doux, et lorsque l’automobile est la 
seule alternative possible, à alléger sa consommation globale de carburant. 
C’est possible, notamment en obligeant les constructeurs à produire des voitures 
moins gourmandes en pétrole. A ce titre, le règlement européen sur les émissions 
de CO2 des voitures en discussion à Bruxelles peut être le déclencheur le plus 
efficace d’une indispensable mutation industrielle. Une première version 
de ce règlement adoptée en 2009 contraignait les constructeurs européens à 
atteindre 130 g de CO2 par km à l’échéance de 2015. A l’origine fortement 
opposés à cette contrainte, les constructeurs sont en train d’atteindre dès 2013 
l’objectif qui leur était assigné pour 2015, et ce sans investissements 
massifs.La révision de ce règlement devrait contraindre les 
constructeurs automobiles européens à limiter les émissions de CO2 de leurs 
voitures à 95g de CO2 / km en 2020, les émissions moyennes se situant autour de 
140g en Europe aujourd’hui. L’association européenne de défense des 
consommateurs (BEUC) soutient ouvertement cet objectif qui permettra à chaque 
automobiliste français d’économiser près de 350 euros (plus de 20% de son budget 
essence) à la pompe chaque année d’ici à 2020 (2). Les évolutions technologiques 
nécessaires pour atteindre cet objectif sont tout à fait réalisables selon 
plusieurs constructeurs automobiles. Le gouvernement devrait défendre 
vigoureusement cette législation bénéfique sur tous les tableaux (réduction des 
émissions de gaz à effet serre, diminution de la facture énergétique, 
augmentation du pouvoir d’achat des ménages), pour la rendre plus ambitieuse et 
appuyer un objectif de 60g CO2 / km d’ici 2025 pour ainsi permettre aux 
automobilistes de diviser par trois leurs dépenses à la pompe d’ici à 2030 (3). 
Des économies bien plus intéressantes pour le porte-monnaie des Français 
comparées aux quelques centimes offerts par le gouvernement aujourd’hui ! 
En résumé, en lieu et place de quelques cadeaux fiscaux à court terme, 
le gouvernement serait mieux inspiré d’utiliser ses ressources pour le 
financement essentiel, immédiat et à long terme, de la transition énergétique 
dans le secteur des transports, un des secteurs les plus polluants en France 
aujourd’hui. Sébastien Blavier, chargé de campagne climat-énergie 
Greenpeace FranceMorgane Creach, Directrice du Réseau Action Climat 
FranceBruno Genty, Président de France Nature EnvironnementBenoit 
Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et 
l’HommeStéphen Kerckhove, Délégué général de Agir pour l’environnement

Le carburant le moins cher, c’est celui que l’on ne consomme pas

<div>Tribune du Réseau Action Climat France, Greenpeace, France Nature 
Environnement, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et Agir pour 
l’environnement</div>A&#160;y regarder de plus près, la hausse des prix des carburants est une illusion 
d’optique : s’il faut travailler en moyenne 9,6 minutes aujourd’hui pour acheter 
une litre de carburant, il fallait 19,6 minutes en 1970 soit plus du double ! 
(1) Cela étant, la hausse inévitable des prix du brut risque de changer la 
donne. Or une baisse modeste des taxes ne suffira pour absorber la hausse 
soutenue et structurelle des prix du brut ! Résultat, l’effet sur le pouvoir 
d’achat des ménages risque d’être rapidement nul. A court terme, il aurait été 
plus souhaitable d’aider financièrement les ménages les plus vulnérables, 
particulièrement tributaires de leur voiture pour se rendre à leur travail. 
Par ailleurs, cette mesurette, pratique pour éviter les problèmes de 
fond, sera inefficace d’un point de vue économique et budgétaire. Et 
particulièrement néfaste d’un point de vue environnemental car elle va augmenter 
les émissions de gaz à effet de serre. Elle risque en outre de ne pas atteindre 
son objectif social. Ce n’est pas quelques centimes sur le litre qui sortira les 
ménages les plus pauvres des situations de précarité de mobilité dans lesquelles 
ils se trouvent, et la facture énergétique reste malheureusement indolore pour 
les plus aisés.Les quelques centimes offerts par litre de carburant 
représenteront des centaines de millions d’euros de perte pour l’Etat, 
principale victime de sa propre manœuvre. Comment l’Etat compte-t-il à la fois 
assainir son déficit budgétaire et résoudre le problème de la hausse des prix 
des carburants sur le long terme, comme il l’a laissé entendre ? Forcément en 
augmentant d’autres impôts et taxes qui pèseront eux aussi sur le pouvoir 
d’achat.Ne nous voilons pas la face : la hausse du prix du pétrole est 
inéluctable. L’extraction d’hydrocarbures non conventionnels en France et à 
l’étranger, ainsi que les coûteux agrocarburants, ne feraient que reporter de 
quelques années notre nécessaire sevrage et le litre de carburant sera toujours 
plus coûteux pour l’automobiliste français. La meilleure façon de protéger ce 
dernier des effets de cette hausse structurelle consiste à l’orienter vers des 
modes de transports collectifs et plus doux, et lorsque l’automobile est la 
seule alternative possible, à alléger sa consommation globale de carburant. 
C’est possible, notamment en obligeant les constructeurs à produire des voitures 
moins gourmandes en pétrole. A ce titre, le règlement européen sur les émissions 
de CO2 des voitures en discussion à Bruxelles peut être le déclencheur le plus 
efficace d’une indispensable mutation industrielle. Une première version 
de ce règlement adoptée en 2009 contraignait les constructeurs européens à 
atteindre 130 g de CO2 par km à l’échéance de 2015. A l’origine fortement 
opposés à cette contrainte, les constructeurs sont en train d’atteindre dès 2013 
l’objectif qui leur était assigné pour 2015, et ce sans investissements 
massifs.La révision de ce règlement devrait contraindre les 
constructeurs automobiles européens à limiter les émissions de CO2 de leurs 
voitures à 95g de CO2 / km en 2020, les émissions moyennes se situant autour de 
140g en Europe aujourd’hui. L’association européenne de défense des 
consommateurs (BEUC) soutient ouvertement cet objectif qui permettra à chaque 
automobiliste français d’économiser près de 350 euros (plus de 20% de son budget 
essence) à la pompe chaque année d’ici à 2020 (2). Les évolutions technologiques 
nécessaires pour atteindre cet objectif sont tout à fait réalisables selon 
plusieurs constructeurs automobiles. Le gouvernement devrait défendre 
vigoureusement cette législation bénéfique sur tous les tableaux (réduction des 
émissions de gaz à effet serre, diminution de la facture énergétique, 
augmentation du pouvoir d’achat des ménages), pour la rendre plus ambitieuse et 
appuyer un objectif de 60g CO2 / km d’ici 2025 pour ainsi permettre aux 
automobilistes de diviser par trois leurs dépenses à la pompe d’ici à 2030 (3). 
Des économies bien plus intéressantes pour le porte-monnaie des Français 
comparées aux quelques centimes offerts par le gouvernement aujourd’hui ! 
En résumé, en lieu et place de quelques cadeaux fiscaux à court terme, 
le gouvernement serait mieux inspiré d’utiliser ses ressources pour le 
financement essentiel, immédiat et à long terme, de la transition énergétique 
dans le secteur des transports, un des secteurs les plus polluants en France 
aujourd’hui. Sébastien Blavier, chargé de campagne climat-énergie 
Greenpeace FranceMorgane Creach, Directrice du Réseau Action Climat 
FranceBruno Genty, Président de France Nature EnvironnementBenoit 
Faraco, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et 
l’HommeStéphen Kerckhove, Délégué général de Agir pour l’environnement

Après avoir 
tenté de rouvrir le dossier des gaz de schiste, Arnaud Montebourg semble se 
donner pour mission de soutenir l’industrie de grand papa. « L’avenir, Arnaud 
Montebourg semble vouloir le lire, non pas dans le marre de café, mais dans le 
rétroviseur » estime Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour 
l’Environnement.&#160;Pour Agir pour l’Environnement, Arnaud Montebourg a 
raison lorsqu’il indique que le nucléaire et ses déchets radioactifs nous 
engagent pour des millénaires. En décidant de se doter d’une filière nucléaire, 
la France des années 70’ a engagé notre pays dans une gestion éternelle de 
déchets hautement toxiques et radioactifs. Le nucléaire n’est pas seulement une 
filière d’avenir ; avec les déchets produits, il dépasse la durée de vie d’une 
civilisation ! Les Egyptiens avaient Kheops, Arnaud Montebourg aura Bure et ses 
déchets radioactifs lui permettant de laisser une trace dans l’histoire de 
l’Humanité !Le site de Bure, prévu pour accueillir des déchets radioactifs, 
serait, par exemple, exploité approximativement jusqu'en 2125 puis surveillé 
pendant 500 ans, avant d'être purement et simplement oublié. Le plutonium a une 
demi-vie voisine de 24 000 ans.&#160;Le ministre de l’industrie adopte le 
conformisme radioactif comme ligne de conduite, soutenant une industrie pourtant 
en perte de vitesse depuis la énième catastrophe « impossible » de Fukushima. 
Sur les 437 réacteurs, un sixième des réacteurs actuellement en fonctionnement 
dans le monde ont fait l’objet d’une décision d’arrêt. L’EPR, vitrine commercial 
s’il en est, connaît retard sur retard.&#160;Si l’EPR est une filière 
d’avenir, le Concorde va vraisemblablement faire l’objet d’une nouvelle 
autorisation de vol. Avec Arnaud Montebourg, l’avenir énergétique de la France 
se conjugue au passé radioactif.

Montebourg a raison… le nucléaire nous engage pour l’éternité !

Signataires: Agir pour l'environnement, Confédération paysanne, FNAB, Générations futures, UNAFEn
 2010, la loi Grenelle II posait le principe de l’interdiction des 
épandages aériens, sous réserve de dérogations exceptionnelles. Deux ans
 plus tard, les préfectures délivrent encore de très nombreuses 
dérogations, si bien que sur certains territoires, l’exception devient 
la règle !Haute-Garonne, Lot-et-Garonne, Gers, Loiret, etc. Ces 
préfectures ont autorisé les épandages de pesticides par voie aérienne 
sur du maïs pour l’été 2012. D’autres départements seraient en passe de 
les suivre, comme les Landes. En Rhône-Alpes et en Bourgogne, les 
dérogations sont nombreuses sur la vigne. Tous ces épandages ont lieu en
 ce moment même, ou se dérouleront dans le courant de l’été.Ce 
mode d’application présente des risques sanitaires réels pour les 
riverains. Les produits susceptibles d’être utilisés comportent des 
matières actives cancérigènes, des perturbateurs endocriniens ou des 
substances entrainant un risque d’effets néfastes pour le développement 
prénatal de l’enfant. Et dans la majorité des cas, la distance de 
sécurité de 50 m n’est pas de nature à rendre ces risques acceptables, 
comme l’indique un rapport co-rédigé par l’AFSSE et l’INERIS en 20051.La
 biodiversité est aussi touchée. Par le passé, les abeilles en ont payé 
le prix fort. Les apiculteurs s’inquiètent des dérives inévitables de 
pesticides, d’autant plus en pleine floraison du tournesol. Ces mêmes 
dérives préoccupent grandement les agriculteurs biologiques, qui 
encourent le déclassement de leurs cultures.Nos organisations 
demandent enfin le respect de la loi sur l’interdiction des épandages 
aériens. Une concertation doit être ouverte pour la révision de l’arrêté
 du 31 mai 2011 encadrant ce mode de traitement.Contacts presse :
Nadine Lauvergeat, Générations futures, 06 87 56 27 54 
Olivier Belval, président de l’UNAF, 06 20 06 50 40 
Jean Sabench, Confédération Paysanne, responsable de la Commission Pesticides, 06 73 91 23 78 
Larisssa de Kochko, Agir pour l’environnement, coordinatrice de campagnes, 01 40 31 02 37 
Dominique Marion, président de la FNAB, 06 76 87 14 00 
Nadine Lauvergeat, Générations futures, 06 87 56 27 541 Lire p.78 : <a title="http://www.anses.fr/ET/DocumentsET/09_epandage_aerien_rapport_afsse.pdf" href="http://www.anses.fr/ET/DocumentsET/09_epandage_aerien_rapport_afsse.pdf">http://www.anses.fr/ET/DocumentsET/09_epandage_aerien_rapport_afsse.pdf</a>Les substances susceptibles d’être autorisées et leurs risques pour la santé :Début
 mars, la presse s’est fait l’écho d’une circulaire confidentielle du 
Ministère de l’agriculture aux Préfets datée du 5 mars listant 7 
pesticides autorisés pour les traitements aériens et 16 autres en cours 
d’évaluation.Sur les 7 produits autorisés, toutes les substances 
actives contenues dans les produits présentent un risque pour la faune 
et la flore (phrase de risque R50/53), 3 sont classées comme 
cancérigènes possibles par l’Agence de protection de l’environnement des
 USA (US EPA) (le Fenpropidine, le Difénoconazole et le Propiconazole), 
une autre classée toxique du développement aux USA (Propiconazole).Autre
 inquiétude concernant les 16 autres produits - certains de ces produits
 contiennent des molécules reconnues comme perturbateurs endocriniens 
(classées comme tel selon l’UE). Il s’agit de la fameuse Deltamethrine 
(très utilisée dans les produits pour lutter contre la chrysomèle du 
maïs), du Mancozèbe (un fongicide très courant en vigne) ou encore du 
Métirame.D’autres molécules sont considérées comme cancérigènes 
probables (Iprovalicarbe, Mancozèbe et Métirame) ou possibles (le 
Penoxsulame, le Folpel et Tébuconazole) ou encore toxiques du 
développement (Tébuconazole et de nouveau le Métirame) en Europe ou aux 
USA.Comme pour les substances autorisées, nombre de ces molécules
 (10 sur 15 substances) présentent un risque avéré pour l’environnement 
(R51/53 ou 50/53 ou 50).Les dérogations délivrées au 16 juillet 2012 :- Sur le maïs :31 - Haute-Garonne : 1 arrêté sur 44 communes32 – Gers :<a title="http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_05juill12_MSMMT_cle5aa52d-2.pdf" href="http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_05juill12_MSMMT_cle5aa52d-2.pdf">http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_05juill12_MSMMT_cle5aa52d-2.pdf</a><a title="http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_SODEPAC_05juill12_cle111149.pdf" href="http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_SODEPAC_05juill12_cle111149.pdf">http://www.gers.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/AP_derog_SODEPAC_05juill12_cle111149.pdf</a>36 - Indre : une dérogation sur trois communes<a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42750.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42750.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42750.pdf</a>45 - Loiret : une trentaine de communes concernées<a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42402.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42402.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42402.pdf</a><a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte41532.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte41532.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte42054.pdf</a><a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte41532.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte41532.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte41532.pdf</a><a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40491.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40491.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40493.pdf</a><a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40491.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40491.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte40491.pdf</a><a title="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte39869.pdf" href="http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte39869.pdf">http://www.centre.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte39869.pdf</a>47 - Lot et Garonne : une centaine de communes concernées<a title="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29656.pdf" href="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29656.pdf">http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29656.pdf</a><a title="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29653.pdf" href="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29653.pdf">http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29653.pdf</a><a title="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29649.pdf" href="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29649.pdf">http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29649.pdf</a><a title="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29644.pdf" href="http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29644.pdf">http://www.aquitaine.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29644.pdf</a>- Sur la vigne :07 - Ardèche : <a title="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29140.pdf" href="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29140.pdf">http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29140.pdf</a>26 – Drôme : <a title="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte28492.pdf" href="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte28492.pdf">http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte28492.pdf</a>69 – Rhone :<a title="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27232.pdf" href="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27232.pdf">http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27232.pdf</a><a title="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29402.pdf" href="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29402.pdf">http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte29402.pdf</a><a title="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27893.pdf" href="http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27893.pdf">http://www.drome.territorial.gouv.fr/actes3/files/fichieracte27893.pdf</a>71 – Saône-et-Loire : 3 arrêtés en date du 16 mai 201289 – Yonne : <a title="http://www.yonne.pref.gouv.fr/telecharger.php?id=5055" href="http://www.yonne.pref.gouv.fr/telecharger.php?id=5055">http://www.yonne.pref.gouv.fr/telecharger.php?id=5055</a>

Epandages aériens de pesticides: nous demandons une réelle interdiction

Alors qu’un rassemblement contre les grands projets inutiles et imposés vient 
d’avoir lieu à proximité du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, la prise 
de position du ministre délégué permet d’ouvrir enfin le débat qui s’impose. 
Pour Agir pour l’Environnement, qui vient de lancer une nouvelle campagne 
intitulée <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-les-grands-projets-inutiles-ca-suffit">« Les grands projets inutiles… ça suffit ! »</a>, le gouvernement doit avoir le 
courage de revoir intégralement le schéma national des infrastructures de 
transports et abandonner les projets inutiles et coûteux. &#160; Pour <a href="https://www.facebook.com/stephen.kerckhove">Stéphen 
Kerckhove</a>, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « le ministre délégué au 
Budget ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Un certain nombre de projets de 
lignes LGV sont certes coûteux mais il ne faudrait pas oublier les projets 
d’aéroport, autoroutes, incinérateurs, réacteurs nucléaires, lignes THT et 
autres grands stades qui sont tout à la fois coûteux pour la collectivité, 
inutiles socialement et destructeurs d’écosystèmes fragiles. 
» &#160; L’association constate que seul le coût budgétaire amène le 
gouvernement à revoir sa copie. Pour Agir pour l’Environnement, il serait grand 
temps que le ministère de l’écologie et celui du redressement productif évaluent 
aussi les grands projets d’infrastructures à l’aune de leur impact 
socio-écologique.

Grands projets d’infrastructures : Inutiles ET coûteux !

Communiqués de presse

Pour Renault et la RATP, la transition énergétique, c'est pas pour maintenant !

Le carburant le moins cher, c’est celui que l’on ne consomme pas

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Montebourg a raison… le nucléaire nous engage pour l’éternité !

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Restons mobilisés