Réacteur EPR : Une Commission d’enquête parlementaire doit se pencher sur cet échec annoncé !

Communiqués de presse

L’échec industriel de l’EPR est en passe de conduire à un crack financier du type « crédit lyonnais ». Les sommes en jeu sont abyssales. L’entêtement du lobby nucléaire qui multiplie les projets coûteux doit rencontrer une représentation nationale contrôlant et stoppant ces dérives financières graves et répétées. Une commission d'enquête parlementaire doit se pencher rapidement sur ces dérives graves et répétés.

Les déboires que rencontre le projet de réacteur nucléaire EPR pèsent directement sur les finances d’Areva et par voie de conséquence celle de l’Etat.

D’un coût initialement prévu de 3,3 milliards d’euros, le coût final devrait largement dépasser les 10 milliards d’euros ; sans garantie que ce réacteur puisse injecter le moindre kilowattheure sur le réseau. Ces multiples retards ressemblent à s’y méprendre aux aléas rencontrés par le surgénérateur Superphenix dont la facture finale s’est élevée à… 10 milliards d’euros !

Même si les technologies ne sont pas les mêmes, l’entêtement des pouvoirs publics est quant à lui identique : Même incapacité à évaluer sérieusement les surcoûts et tenir les budgets, même cécité devant un échec pourtant annoncé.

Alors qu’Areva est majoritairement détenu par l’Etat, l’itinéraire d’une catastrophe annoncée ne peut laisser la représentation nationale sans voix. Une commission d’enquête parlementaire doit se saisir de ce dossier afin de faire toute la lumière sur les responsabilités industrielles, financières et politiques. Le lobby nucléaire ne peut, impunément, continuer à jouer au poker menteur avec l'argent des autres.

L’ancien ministre des finances qui, en 2006, a fait valider, à la sauvette dans les annexes d’une loi sur l’énergie, ce projet de réacteur EPR, doit répondre de ses choix.

L’échec industriel de l’EPR est en passe de conduire à un crack financier du type « crédit lyonnais ». Les sommes en jeu sont abyssales. L’entêtement du lobby nucléaire qui multiplie les projets coûteux doit rencontrer une représentation nationale contrôlant et stoppant ces dérives financières graves et répétées.