Ferme-Usine des #1000veaux : 35 000 personnes ont déjà interpellé le pdt d'Intermarché

Communiqués de presse

En trois jours, plus de 35 000 personnes ont écrit au président d'Intermarché afin qu'il rompe le contrat qu'il a signé avec les promoteurs de la ferme-usine des 1000veaux. Et vous ?

Pour signer, c'est ici : http://stop-1000veaux.agirpourlenvironnement.org/

En 3 jours à peine, plus de 35 000 personnes ont interpellé, par voie électronique, et à l’initiative d’Agir pour l’Environnement, le président d’Intermarché afin de lui demander de renoncer au contrat qu’il a signé avec les promoteurs de la ferme-usine des 1000 veaux située à Saint Martial le Vieux dans la Creuse.

Cette usine d’engraissement devrait parquer un millier de veaux qui, à raison d’un à deux kilos de mélanges sur-protéinés par jour, devraient doubler de poids en à peine 200 jours. Ne répondant pas aux standards de qualité français, ce « minerai » serait ensuite exporté vers l’Italie et les pays du sud.

Ce nouvel exemple d’industrialisation de l’élevage démontre une fois encore que le mal-être animal ne peut que conduire à une malbouffe pourtant massivement rejetée par les consommateurs.

Alors que les responsables de la filiale viande d’Intermarché justifient ce projet en arguant du fait qu’il serait « local », le fait est que la viande ne sera pas commercialisée en France créant ainsi une viande de mauvaise qualité et des animaux subissant un univers concentrationnaire indigne. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « par ce projet, les promoteurs de ce projet sont en train de généraliser le fameux modèle breton du « merde in France », modèle pourtant en crise ».

Au lieu de miser sur des filières courtes et une qualité recouvrée, Intermarché entretient et promeut une logique d’industrialisation et de concentration verticale de l’élevage, espérant secrètement tirer son épingle du jeu dans une compétition internationale sans lendemain. En s’engageant à acheter la totalité de la production de cette ferme-usine, soit 1400 taurillons par an, la filiale Jean Roze ne fait qu’imposer un modèle où la quantité prime sur la qualité, institutionnalisant au passage une souffrance animale proprement scandaleuse.