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Sauvons la richesse de la nuit en agissant contre la pollution lumineuse. Des mesures d'extinction existent en faveur de la biodiversité et vers plus de sobriété énergétique.

Le Jour de la Nuit : rallumons les étoiles !

Enquête exclusive : Du plastique dans le Coca-Cola

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Situ&eacute; &agrave; la sortie du village fleuri de Blaziert, ce terrain de 1 300 m&sup2; est compos&eacute; d&rsquo;un verger, d&rsquo;un potager et d&rsquo;un espace arbor&eacute;. Les propri&eacute;taires, Christine et Alexis, ont souhait&eacute; isoler leur parcelle du champ mitoyen en plantant une haie, avec l&rsquo;aide et les conseils de l&rsquo;association Arbre et Paysage 32 : prunelliers, cornouillers, lauriers tins, viornes&hellip; 9 essences ont ainsi &eacute;t&eacute; mises en terre pour plus de diversit&eacute;.
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden; max-width: 100%; background: #000;"><iframe style="position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%;" title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/Hzc_dmRoM4M?si=QrgxGukU6WMfVq7N" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin"></iframe></div>
<h2 class="MsoNormal"> Cr&eacute;ation d'une R&eacute;serve : un impact positif sur la Biodiversit&eacute;</h2>
Les bonnes pratiques et les projets ne manquent pas pour le terrain : la tonte partielle permettant simplement de cr&eacute;er des chemins pour circuler a rendu possible l&rsquo;apparition d&rsquo;orchid&eacute;es sauvages, de nouvelles plantations et la cr&eacute;ation d&rsquo;une mare sont &eacute;galement pr&eacute;vues&hellip;&nbsp;Car l&rsquo;objectif de Christine et Alexis est bien de profiter de leur terrain tout en ayant le moins d&rsquo;impact possible dessus, &agrave; moins que ce soit un impact positif sur la biodiversit&eacute;.
C&rsquo;est exactement ce que la signature d&rsquo;un contrat d&rsquo;ORE avec Agir pour l&rsquo;Environnement leur garantira pendant au moins 99 ans.
<img src="https://apeorg.directus.app/assets/834ef268-41e4-49a8-b4aa-c1df49bc25fe.jpg?width=800&amp;height=600" alt="Ore Blaziert">
<h2>Cr&eacute;ez vous aussi votre R&eacute;serve de Biodiversit&eacute; !</h2>
Si vous poss&eacute;dez vous-aussi un terrain que vous souhaitez prot&eacute;ger, <a href="https://form.jotform.com/242074165433351">Agir pour l'Environnement vous propose de vous accompagner dans la cr&eacute;ation de votre R&eacute;serve de Biodiversit&eacute;</a>. Cela vous permettra de sanctuariser un espace naturel pendant un si&egrave;cle.

Une nouvelle Réserve de Biodiversité créée à Blaziert, dans le Gers (32)

Découvrez en vidéo la Réserve de Biodiversité récemment créée à Blaziert, dans le Gers (32)

Paris, le 2 septembre 2024
Ce lundi 2 septembre 2024, les travaux de d&eacute;forestation le long du trac&eacute; de la tr&egrave;s controvers&eacute;e autoroute A69 entre Castres et Toulouse ont repris, malgr&eacute; une opposition toujours vive. Une soixantaine d'arbres ont &eacute;t&eacute; abattus, en d&eacute;pit de la pr&eacute;sence d'activistes pacifiques qui tentaient de bloquer les travaux en occupant les arbres.
Ces opposants ont &eacute;t&eacute; violemment expuls&eacute;s&nbsp;par les forces de l'ordre, mettant leur s&eacute;curit&eacute; en p&eacute;ril, illustrant une fois de plus le recours &agrave; la force dans ce projet fortement contest&eacute;.&nbsp;
Cette violence ne se limite pas &agrave; l'abattage des arbres : le 1er septembre, quatre individus ont incendi&eacute; un v&eacute;hicule et tent&eacute; de mettre le feu &agrave; une maison situ&eacute;e sur le trac&eacute;, o&ugrave; r&eacute;sidaient Alex et son enfant de 4 ans, un lieu d'accueil pour des militants oppos&eacute;s &agrave; l'A69. Heureusement, l'intervention rapide des militants et des pompiers a permis d'&eacute;viter une catastrophe.&nbsp;
Agir pour l&rsquo;Environnement&nbsp;appelle &agrave; la solidarit&eacute; face &agrave; cette situation alarmante. Une <a href="https://www.leetchi.com/fr/c/a69--une-famille-agressee-les-habitants-font-bloc-1964589?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20A69%202_09&amp;utm_medium=email">cagnotte en ligne</a> a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e pour soutenir la famille d'Alex, victime de cette violence.
Il est imp&eacute;ratif que la pr&eacute;sidente du conseil r&eacute;gional d'Occitanie, Carole Delga, prenne ses responsabilit&eacute;s et suspende imm&eacute;diatement ce projet anachronique et inutile, avant qu&rsquo;une trag&eacute;die humaine ne survienne.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES // Coordinateur des campagnes &Eacute;nergie, Climat et Transports chez Agir pour l'Environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE // Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</li>
<li>Clara SONDARJEE // Charg&eacute;e de communication digitale chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

Nouvelle escalade de violence autour du projet autoroutier A69 : des familles en danger

Les 120 milliards de bouteilles commercialis&eacute;es chaque ann&eacute;e font de cette entreprise l&rsquo;une des tous premiers acteurs responsables de la pollution plastique au monde. Rien qu&rsquo;en France, ce sont 950 millions de bouteilles de la marque qui sont vendues chaque ann&eacute;e, dont &agrave; peine 44% sont recycl&eacute;es.
Chaque minute, ce sont donc plus de 1 000 bouteilles qui finissent incin&eacute;r&eacute;es ou jeter n&eacute;gligemment dans la nature et finiront dans un sous-bois, au bord d&rsquo;une route ou au fond d&rsquo;un oc&eacute;an. Plaisir fugace, pollution durable !
Ce que l&rsquo;on sait moins, c&rsquo;est que le contenant, cette petite bouteille constitu&eacute;e de plastique, n&rsquo;est pas inerte. Dans une <a href="https://lc.cx/plastique-coca" target="_blank" rel="noopener">enqu&ecirc;te coordonn&eacute;e par Agir pour l&rsquo;Environnement</a>, l&rsquo;association a mis en &eacute;vidence des traces de 6 sortes de plastiques dans le breuvage caram&eacute;lis&eacute;.
Souhaitant mesurer le risque d&rsquo;ing&eacute;rer des fragments de plastique en buvant du Coca-Cola ou du Schweppes, en s&rsquo;approchant le plus pr&egrave;s possible de l&rsquo;usage r&eacute;el des consommateurs, Agir pour l&rsquo;Environnement a fait appel &agrave; deux laboratoires sp&eacute;cialis&eacute;s mesurant la pr&eacute;sence de micro et nanoplastiques dans des bouteilles ouvertes une, dix et vingt fois.
<hr>
<h2>Les r&eacute;sultats de l'enqu&ecirc;te</h2>
<ul>
<li>6 sortes de plastiques diff&eacute;rents ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s dont du poly&eacute;thyl&egrave;ne, du poly&eacute;thyl&egrave;ne t&eacute;r&eacute;phtalate et du polychlorure de vinyle.</li>
<li>Jusqu&rsquo;&agrave;&nbsp;42 et 94 microparticules de plastique ont &eacute;t&eacute; respectivement identifi&eacute; dans le Coca et le Schweppes apr&egrave;s une vingtaine d&rsquo;ouvertures.</li>
<li>Des nanoparticules de 200 &agrave; 400 nanom&egrave;tres ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;cel&eacute;es par un second laboratoire apr&egrave;s une seule ouverture des bouteilles.</li>
</ul>
Pour St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l&rsquo;Environnement, &laquo; les "Coca-cooliques anonymes" adeptes du doux breuvage d&rsquo;Atlanta doivent &ecirc;tre inform&eacute;s de l&rsquo;instabilit&eacute; mol&eacute;culaire de la bouteille en plastique qui semble se fragmenter rapidement sous l&rsquo;effet d&rsquo;une ouverture/fermeture du bouchon, dont la stabilit&eacute; est questionn&eacute;e par cette &eacute;tude. &raquo;
Pour Magali Leroy, charg&eacute;e des enqu&ecirc;tes et analyses au sein de l&rsquo;association Agir pour l&rsquo;Environnement, &laquo; la pr&eacute;sence de micro et nanoplastiques et la vari&eacute;t&eacute; des plastiques identifi&eacute;s interrogent la compagnie Coca-Cola ainsi que les autorit&eacute;s sanitaires hexagonales qui doivent garantir aux consommateurs un contenant inerte ne les exposant pas &agrave; des mol&eacute;cules dont l&rsquo;impact sanitaire ne peut &ecirc;tre &eacute;cart&eacute;. &raquo;
Agir pour l&rsquo;Environnement interpelle la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la Sant&eacute; (DGS), l&rsquo;ANSES et la DGCCRF, afin que ces institutions prennent imm&eacute;diatement toutes mesures utiles et indispensables afin de mettre un terme &agrave; cette contamination &laquo; fortuite &raquo;.
L&rsquo;association esp&egrave;re que cette enqu&ecirc;te exclusive ne fera pas &laquo; pschitt &raquo;, buttant sur le mutisme des institutions hexagonales, comme ce fut le cas de la <a href="https://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-aux-microplastiques/" target="_blank" rel="noopener">pr&eacute;c&eacute;dente enqu&ecirc;te</a> ayant mis en &eacute;vidence la pr&eacute;sence de microplastiques dans les eaux embouteill&eacute;es.
<hr>
<h2>Dozens of fragments of 6 types of plastic identified in Coca-Cola and Schweppes #Cocagate</h2>
[Exclusive survey] No less than 6 types of plastic have been identified in the Coca-Cola drink. This is the result of a vast survey carried out by Agir pour l&rsquo;Environnement.
By mobilizing two laboratories specializing in the research and identification of micro and nanoplastics, Agir pour l&rsquo;Environnement highlighted the presence of plastic fragments, creating astonishment among &ldquo;Coca-coholicsAnonymous&rdquo;.
This major investigation sought to get as close as possible to real conditions of use by opening a bottle of Coca-Cola and a bottle of Schweppes once, ten and twenty times.
Up to 46 microplastic fragments were detected in a liter of Coke after around twenty openings. Worse still, nanoparticles, whose size possibly makes them much more reactive with human tissues, have also been identified.
Not content with being one of the leading producers of plastic waste in the world, The Coca-Cola Company accidentally exposes consumers to the ingestion of plastic fragments whose health effects are more than likely.
Faced with these exclusive revelations, Agir pour l'Environnement immediately contacted the National Health Security Agency (ANSES) and the General Directorate for Fraud Repression (DGCCRF) so that they could quickly launch an investigation.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE // Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</li>
<li>Magali LEROY // Charg&eacute;e des enqu&ecirc;tes et analyses chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

Des dizaines de fragments de 6 sortes de plastiques identifiés dans du Coca-Cola et du Schweppes

Des dizaines de fragments de 6 sortes de plastiques identifiés dans du Coca-Cola et du Schweppes #Cocagate

Paris, le 12 juillet 2024
Ce d&eacute;but de mois de juillet est l'occasion de rappeler &agrave; l'ensemble des communes et structures associatives la place pr&eacute;pond&eacute;rante de la protection du vivant, trop souvent absente des d&eacute;bats. Le Jour de la Nuit, grand rassemblement de sensibilisation &agrave; la pollution lumineuse, continue son travail de mobilisation citoyenne et revient pour sa 16e &eacute;dition le samedi 12 octobre 2024, en France et au Qu&eacute;bec.
La nuit, un espace en voie de disparition ? La pollution lumineuse continue d&rsquo;&ecirc;tre une menace forte sur la biodiversit&eacute;, ainsi que sur notre sant&eacute; : aujourd&rsquo;hui, plus de 85% du territoire fran&ccedil;ais m&eacute;tropolitain est impact&eacute; de mani&egrave;re &eacute;lev&eacute;e par la pollution lumineuse et 1/3 de l&rsquo;Humanit&eacute; ne voit plus la Voie Lact&eacute;e.
Malgr&eacute; tout, une &laquo; lueur d&rsquo;espoir &raquo; pointe gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nombreux acteurs. Le Jour de la Nuit est un instant de sensibilisation et de mobilisation citoyenne majeur en France, qui a men&eacute; &agrave; de nombreux changements dans les pratiques d&rsquo;&eacute;clairage. Les inscriptions ouvrent ce vendredi 12 juillet sur le site <a href="https://r.mailing.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/sh/28xHLtxYQ4z5Ef1HuDXlXylQAteHc3biGP/Kxb4iHbw7E98">www.jourdelanuit.fr</a>.
Le Jour de la Nuit a rencontr&eacute; un vif succ&egrave;s en France. C&rsquo;est donc avec grande joie que l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement sera d&eacute;sormais implant&eacute; au Qu&eacute;bec, sous l&rsquo;impulsion de la R&eacute;serve internationale de ciel &eacute;toil&eacute; (RICE) du Mont M&eacute;gantic.
Les citoyens, les entreprises et les organisations seront incit&eacute;s &agrave; &eacute;teindre leur &eacute;clairage les 11, 12 et 13 octobre 2024 et &agrave; mettre en place des animations nocturnes. Une excellente nouvelle pour la mobilisation citoyenne et la biodiversit&eacute; dans son ensemble et un signal fort sur l'int&eacute;r&ecirc;t de ces initiatives de partage conviviales et familiales.
La sensibilisation des citoyens et citoyennes et le d&eacute;bat sur nos besoins d&rsquo;obscurit&eacute; sont en effet un &eacute;l&eacute;ment majeur d&rsquo;orientation des politiques publiques d&rsquo;&eacute;clairage.
En tant que pays pionner, la France a un r&ocirc;le &agrave; jouer au niveau international et europ&eacute;en notamment pour encourager une protection forte des paysages nocturnes et cr&eacute;er une v&eacute;ritable dynamique de restauration de notre patrimoine naturel et culturel : le ciel &eacute;toil&eacute;.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Manon RIEUTORD // Charg&eacute;e de la veille documentaire, de la production &eacute;ditoriale et de la coordination du Jour de la Nuit chez Agir pour l'Environnement</li>
<li>Clara SONDARJEE // Charg&eacute;e de la communication chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

La protection de la biodiversité nocturne, une priorité à ne pas oublier

Paris, le 22 juin 2024
En analysant 67 scrutins publics relatifs aux questions &eacute;cologiques, l&rsquo;association Agir pour l&rsquo;Environnement a &eacute;tabli un classement des d&eacute;put&eacute;s les plus engag&eacute;s en mati&egrave;re environnementale. Les d&eacute;put&eacute;s du Nouveau Front Populaire (NFP) arrivent en t&ecirc;te de ce classement, &agrave; l'oppos&eacute; des &eacute;lus issus du Rassemblement national (RN), bonnet d&rsquo;&acirc;ne de la classe &eacute;cologique.
Les d&eacute;put&eacute;s du RN ont par exemple :
<ul>
<li>soutenu la suppression de l&rsquo;objectif de 18 % de la surface agricole en bio,</li>
<li>refus&eacute; un embargo sur le gaz russe,</li>
<li>multipli&eacute; les entraves au d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables.</li>
</ul>
Ils se sont &eacute;galement oppos&eacute;s &agrave; :&nbsp;
<ul>
<li>l&rsquo;interdiction des d&eacute;placements a&eacute;riens en cas d&rsquo;alternatives ferroviaires,</li>
<li>l&rsquo;interdiction des additifs nitr&eacute;s, des OGM ou encore de l&rsquo;arrachage des haies.</li>
</ul>
Par leur hostilit&eacute; constante &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de toutes les avanc&eacute;es &eacute;cologiques, les d&eacute;put&eacute;s du Rassemblement national doivent &ecirc;tre battus car ils repr&eacute;sentent une menace &agrave; la fois d&eacute;mocratique et &eacute;cologique.
Parmi les d&eacute;put&eacute;s ayant le mieux vot&eacute; pour l&rsquo;&eacute;cologie, nous retrouvons Mathilde Hignet, d&eacute;put&eacute;e de la France insoumise (LFI) d&rsquo;Ille-et-Vilaine, Chantal Jourdan, d&eacute;put&eacute;e socialiste de l&rsquo;Orne, et Dominique Potier, d&eacute;put&eacute; socialiste de Meurthe-et-Moselle.
En bas du tableau, nous retrouvons Nicolas Dragon, d&eacute;put&eacute; du Rassemblement national de l&rsquo;Aisne, &Eacute;ric Martineau, d&eacute;put&eacute; du groupe D&eacute;mocrate (MoDem) de la Sarthe, et Marine Hamelet, d&eacute;put&eacute;e du RN de Tarn-et-Garonne.
<a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener">D&eacute;couvrez le classement &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES // Animateur des campagnes &Eacute;nergie, Climat et Transports chez Agir pour l'Environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE // Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

Classement « ParlemenTerre » :  le Rassemblement national des premiers députés anti-écologie

[Élections 2024] Classement ParlemenTerre : le Rassemblement national des premiers députés anti-écologie

Paris, le 19 juin 2024
Pour la premi&egrave;re fois depuis plus de 25 ans, les surfaces biologiques fran&ccedil;aises ont baiss&eacute; de 2 % en 2023. Ce renversement aberrant, qui ralentit la n&eacute;cessaire transition &eacute;cologique de l'agriculture, est le r&eacute;sultat pr&eacute;visible de plusieurs ann&eacute;es de renoncements et de choix id&eacute;ologiques archa&iuml;ques.
Quelques semaines apr&egrave;s la premi&egrave;re &eacute;lection d'Emmanuel Macron en 2017, le ton &eacute;tait donn&eacute; : le d&eacute;veloppement de l'agriculture biologique devait &ecirc;tre conditionn&eacute; au &laquo; march&eacute; &raquo;. D&egrave;s lors, ce mantra id&eacute;ologique n'a cess&eacute; d'&ecirc;tre appliqu&eacute; par les ministres successifs, malgr&eacute; les alertes r&eacute;p&eacute;t&eacute;es de la profession comme des &eacute;conomistes agricoles.
&laquo; Le march&eacute; &raquo; est une construction politique. Le prix de vente d'un produit n'est jamais &eacute;gal &agrave; son co&ucirc;t de production. La suppos&eacute;e &laquo; loi de l'offre et de la demande &raquo; n'existe que dans une soci&eacute;t&eacute; villageoise de troc. Dans le monde r&eacute;el, des centaines de param&egrave;tres s'intercalent : int&eacute;r&ecirc;ts des entreprises, actions des collectivit&eacute;s publiques, interactions entre pays, r&eacute;gulations sociales et environnementales, prise en compte des externalit&eacute;s (pollution notamment).
Aucun mod&egrave;le agricole n'existe&nbsp;ex nihilo. La rentabilit&eacute; suppos&eacute;e du mod&egrave;le conventionnel est due &agrave; une addition de subventions, des plus visibles (aides europ&eacute;ennes) aux plus cach&eacute;es (pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s, non-prise en charge des pollutions de l'eau).
Depuis des d&eacute;cennies, dans le monde entier les politiques de d&eacute;veloppement de l'agriculture biologique ont int&eacute;gr&eacute; cette &eacute;vidence et vis&eacute; &agrave; compenser les distorsions de concurrence qui la p&eacute;nalisent. Nonobstant le fantasmatique &laquo; march&eacute; &raquo;, l'agriculture biologique doit imp&eacute;rativement &ecirc;tre d&eacute;velopp&eacute;e en raison de ses b&eacute;n&eacute;fices consid&eacute;rables sur la qualit&eacute; de l'eau, la vie des sols, la biodiversit&eacute;, la sant&eacute; humaine, le climat, etc. Le d&eacute;veloppement de la bio n'est pas un caprice ou une option : c'est une n&eacute;cessit&eacute; vitale pour la plan&egrave;te et pour notre propre survie.
Le gouvernement sortant a fait le choix contraire, au d&eacute;triment de notre sant&eacute;, de la biodiversit&eacute;, du climat et de la paysannerie. Pire encore, il a financ&eacute; massivement des impostures comme le &laquo; label HVE &raquo;. Il doit assumer son indignit&eacute;, ou bien la corriger d'urgence.
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT // Coordinateur des campagnes Agriculture et Alimentation</li>
</ul>

Le recul de la bio en France en 2023, résultat prévisible d'un renoncement criminel

Paris, le 14 juin 2024
Alors m&ecirc;me que les institutions sont cens&eacute;es respecter une certaine forme de &laquo; r&eacute;serve &raquo; le temps de la campagne &eacute;lectorale, le gouvernement vient de publier un d&eacute;cret qui facilite encore plus l'agrandissement des &eacute;levages industriels. Cette d&eacute;cision est d'autant plus choquante que la conclusion de la consultation publique pr&eacute;alable &eacute;tait unanimement d&eacute;favorable.
En mars 2024, le gouvernement avait soumis &agrave; consultation publique son projet d'augmentation des seuils &agrave; partir desquels les &eacute;levages industriels (soumis &agrave; la r&egrave;glementation ICPE) doivent faire l'objet d'une &eacute;valuation environnementale obligatoire. Cette &eacute;valuation inclut une enqu&ecirc;te publique et ouvre donc la possibilit&eacute; pour les scientifiques et les riverains d'alerter sur les risques. Rehausser les seuils signifie faciliter l'agrandissement en supprimant les dispositifs de contr&ocirc;le d&eacute;mocratique et scientifique.
L'association Agir pour l'Environnement&nbsp;avait aid&eacute; &agrave; faire conna&icirc;tre cette consultation publique et permis &agrave; des milliers de personnes de s'y impliquer.
Le r&eacute;sultat est &eacute;difiant : 14 841 avis d&eacute;favorables et seulement&hellip; 20 avis favorables. Vingt, pas un de plus. En pourcentage, cela signifie que 99,87 % des participants se sont oppos&eacute;s &agrave; ce d&eacute;cret. En cons&eacute;quence, le Conseil g&eacute;n&eacute;ral au d&eacute;veloppement durable (CGDD) a rendu &agrave; son tour un avis d&eacute;favorable.
Pourtant, et malgr&eacute; la suspension &eacute;lectorale, le d&eacute;cret vient d'&ecirc;tre publi&eacute; le 10&nbsp;juin. Pour Jacques Caplat, agronome et coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'Environnement, &laquo;&nbsp;cette publication devient une provocation, et traduit une inqui&eacute;tante logique de fuite en avant et du fait accompli &raquo;.
Le gouvernement cumule trois fautes :
<ul>
<li>il choisit d'acc&eacute;l&eacute;rer dans le mur en poursuivant l'industrialisation de l'&eacute;levage fran&ccedil;ais au d&eacute;triment de la paysannerie, de l'am&eacute;nagement du territoire, des milieux aquatiques, du climat, de la sant&eacute; animale et de la qualit&eacute; de l'air,</li>
<li>il refuse d'&eacute;couter les citoyen&middot;ne&middot;s dont l'avis est pourtant clair et net,</li>
<li>il passe en force pour imposer une r&eacute;gression avant de perdre la main, de fa&ccedil;on &agrave; permettre &agrave; des projets en cours de b&eacute;n&eacute;ficier du &laquo; fait accompli &raquo;.</li>
</ul>
Tant sur la forme que sur le fond, ce gouvernement fait la d&eacute;monstration d&rsquo;une brutalit&eacute; qui se double d&rsquo;un m&eacute;pris persistant des proc&eacute;dures de consultation.
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT // Coordinateur des campagnes Agriculture et Alimentation</li>
</ul>

Agrandissement des élevages industriels :  pendant les travaux, le saccage continue

Communiqués de presse

Nouvelle escalade de violence autour du projet autoroutier A69 : des familles en danger

Des dizaines de fragments de 6 sortes de plastiques identifiés dans du Coca-Cola et du Schweppes #Cocagate

La protection de la biodiversité nocturne, une priorité à ne pas oublier

[Élections 2024] Classement ParlemenTerre : le Rassemblement national des premiers députés anti-écologie

Le recul de la bio en France en 2023, résultat prévisible d'un renoncement criminel

Agrandissement des élevages industriels : pendant les travaux, le saccage continue

Restons mobilisés