Problem plastic bottles and microplastics floating in the open ocean. Marine plastic pollution concept. 3D illustration

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Mobilisons nous pour que les pouvoirs publics s'attaquent au vrai problème : réduire la production de plastiques à la source et lutter contre le mythe du recyclage.

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Ce texte est le manifeste fondateur de &laquo;&nbsp;Hiatus&nbsp;&raquo;, une coalition compos&eacute;e d&rsquo;une diversit&eacute; d&rsquo;organisations de la soci&eacute;t&eacute; civile fran&ccedil;aise qui entendent r&eacute;sister au d&eacute;ploiement massif et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; de l&rsquo;intelligence artificielle.
Tout concourt &agrave; &eacute;riger le d&eacute;ploiement massif de l&rsquo;intelligence artificielle en priorit&eacute; politique. Prolongeant les discours qui ont accompagn&eacute; l&rsquo;informatisation depuis plus d&rsquo;un demi-si&egrave;cle, les promesses abondent pour conf&eacute;rer &agrave; l&rsquo;IA des vertus r&eacute;volutionnaires et imposer l&rsquo;id&eacute;e que, moyennant la prise en compte de certains risques, elle serait n&eacute;cessairement vecteur de progr&egrave;s. C&rsquo;est donc l&rsquo;ensemble de la soci&eacute;t&eacute; qui est somm&eacute;e de s&rsquo;adapter pour se mettre &agrave; la page de ce nouveau mot d&rsquo;ordre industriel et technocratique. Partout dans les services publics, l&rsquo;IA est ainsi amen&eacute;e &agrave; prolif&eacute;rer au prix d&rsquo;une d&eacute;pendance technologique accrue. Partout dans les entreprises, les managers appellent &agrave; recourir &agrave; l&rsquo;IA pour &laquo;&nbsp;optimiser&nbsp;&raquo; le travail. Partout dans les foyers, au nom de la commodit&eacute; et d&rsquo;une course insens&eacute;e &agrave; la productivit&eacute;, nous sommes pouss&eacute;s &agrave; l&rsquo;adopter.
Pourtant, sans pr&eacute;juger de certaines applications sp&eacute;cifiques et de la possibilit&eacute; qu&rsquo;elles puissent effectivement r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, comment ignorer que ces innovations ont &eacute;t&eacute; rendues possible par une formidable accumulation de donn&eacute;es, de capitaux et de ressources sous l&rsquo;&eacute;gide des multinationales de la tech et du complexe militaro-industriel&nbsp;? Que pour &ecirc;tre men&eacute;es &agrave; bien, elles requi&egrave;rent notamment de multiplier la puissance des puces graphiques et des centres de donn&eacute;es, avec une intensification de l&rsquo;extraction de mati&egrave;res premi&egrave;res, de l&rsquo;usage des ressources en eau et en &eacute;nergie&nbsp;?
Comment ne pas voir qu&rsquo;en tant que paradigme industriel, l&rsquo;IA a dores et d&eacute;j&agrave; des cons&eacute;quences d&eacute;sastreuses&nbsp;? Qu&rsquo;en pratique, elle se traduit par l&rsquo;intensification de l&rsquo;exploitation des travailleurs et travailleuses qui participent au d&eacute;veloppement et &agrave; la maintenance de ses infrastructures, notamment dans les pays du Sud global o&ugrave; elle prolonge des dynamiques n&eacute;o-coloniales&nbsp;? Qu&rsquo;en aval, elle est le plus souvent impos&eacute;e sans r&eacute;elle prise en compte de ses impacts d&eacute;l&eacute;t&egrave;res sur les droits humains et l&rsquo;exacerbation des discriminations telles que celles fond&eacute;es sur le genre, la classe ou la race&nbsp;? Que de l&rsquo;agriculture aux m&eacute;tiers artistiques en passant par bien d&rsquo;autres secteurs professionnels, elle amplifie le processus de d&eacute;qualification et de d&eacute;possession vis-&agrave;-vis de l&rsquo;outil de travail, tout en renfor&ccedil;ant le contr&ocirc;le manag&eacute;rial&nbsp;? Que dans l&rsquo;action publique, elle agit en symbiose avec les politiques d'aust&eacute;rit&eacute; qui sapent la justice socio-&eacute;conomique&nbsp;? Que la d&eacute;l&eacute;gation croissante de fonctions sociales cruciales &agrave; des syst&egrave;mes d'IA, par exemple dans le domaine de la sant&eacute; ou l'&eacute;ducation, risque d&rsquo;avoir des cons&eacute;quences anthropologiques, sanitaires et sociales majeures sur lesquelles nous n&rsquo;avons aujourd&rsquo;hui aucun recul&nbsp;?
Or, au lieu d&rsquo;affronter ces probl&egrave;mes, les politiques publiques men&eacute;es aujourd'hui en France et en Europe semblent essentiellement con&ccedil;ues pour conforter la fuite en avant de l&rsquo;intelligence artificielle. C'est notamment le cas de l&rsquo;AI Act adopt&eacute; par l&rsquo;Union europ&eacute;enne et pr&eacute;sent&eacute; comme une r&eacute;glementation efficace alors qu'elle cherche en r&eacute;alit&eacute; &agrave; promouvoir un march&eacute; en plein essor. Pour justifier cet aveuglement et faire taire les critiques, c'est l'argument de la comp&eacute;tition g&eacute;opolitique qui est le plus souvent mobilis&eacute;. &Agrave; longueur de rapports, l&rsquo;IA appara&icirc;t ainsi comme le marchepied d&rsquo;un nouveau cycle d&rsquo;expansion capitaliste, et l&rsquo;on propose d&rsquo;inonder le secteur d&rsquo;argent public pour permettre &agrave; l'Europe de se maintenir dans la course face aux &Eacute;tats-Unis et &agrave; la Chine.
Ces politiques sont absurdes, puisque tout laisse &agrave; penser que le retard de l&rsquo;Europe dans ce domaine ne pourra pas &ecirc;tre rattrap&eacute;, et que cette course est donc perdue d&rsquo;avance. Surtout, elles sont dangereuses dans la mesure o&ugrave;, loin de constituer la technologie salvatrice souvent mise en avant, l&rsquo;IA acc&eacute;l&egrave;re au contraire le d&eacute;sastre &eacute;cologique, renforce les injustices et aggrave la concentration des pouvoirs. Elle est de plus en plus ouvertement mise au service de projets autoritaires et imp&eacute;rialistes. Non seulement le paradigme actuel nous enferme dans une course technologique insoutenable, mais il nous emp&ecirc;che aussi d&rsquo;inventer des politiques &eacute;mancipatrices en phase avec les enjeux &eacute;cologiques.
La prolif&eacute;ration de l&rsquo;IA a beau &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;e comme in&eacute;luctable, nous ne voulons pas nous r&eacute;signer. Contre la strat&eacute;gie du fait accompli, contre les multiples impens&eacute;s qui imposent et l&eacute;gitiment son d&eacute;ploiement, nous exigeons une ma&icirc;trise d&eacute;mocratique de cette technologie et une limitation drastique de ses usages, afin de faire primer les droits humains, sociaux et environnementaux.
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<h2 class="Textbody">Premiers signataires</h2>
Annick Hordille, membre du Nuage &eacute;tait sous nos pieds Baptiste Hicse, membre de Stop Micro Camille Dupuis-Morizeau, membre du conseil d&rsquo;administration de Framasoft David Maenda Kithoko, pr&eacute;sident de G&eacute;n&eacute;ration Lumi&egrave;re Denis Nicolier, co-animateur de Halte au contr&ocirc;le num&eacute;rique Emmanuel Charles, co-pr&eacute;sident de ritimo &Eacute;l&eacute;onore Delatouche, fondatrice de Int&eacute;r&ecirc;t &agrave; agir Judith Allenbach, pr&eacute;sidente du Syndicat de la Magistrature Judith Krivine, pr&eacute;sidente du Syndicat des avocats de France (SAF) Julie Le Mazier, co-secr&eacute;taire nationale de l&rsquo;Union syndicale Solidaires Julien Lef&egrave;vre, membre de Scientifiques en r&eacute;bellion Marc Ch&eacute;nais, directeur de L&rsquo;Atelier Paysan Nathalie Tehio, pr&eacute;sidente de la LDH (Ligue des droits de l&rsquo;Homme) Olivier Petitjean, co-fondateur de L&rsquo;Observatoire des multinationales Raquel Radaut, porte-parole de La&nbsp;Quadrature&nbsp;du Net Sandra Cossart, directrice de Sherpa Soizic P&eacute;nicaud, membre de F&eacute;ministes contre le cyberharc&egrave;lement Sophie Venetitay, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du SNES-FSU St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l'environnement Thomas Thibault, pr&eacute;sident du Mouton Num&eacute;rique Vincent Drezet, porte parole d'Attac France Yves Mary, cofondateur et d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de L&egrave;ve les yeux
David Maenda Kithoko, pr&eacute;sident de G&eacute;n&eacute;ration Lumi&egrave;re ; Julie Le Mazier, co-secr&eacute;taire nationale de l&rsquo;Union syndicale Solidaires ; Julien Lef&egrave;vre, membre de Scientifiques en r&eacute;bellion ; Marc Ch&eacute;nais, directeur de L&rsquo;Atelier Paysan ; Nathalie Tehio, pr&eacute;sidente de la LDH (Ligue des droits de l&rsquo;Homme) ; Raquel Radaut, porte-parole de La Quadrature du Net ; Soizic P&eacute;nicaud, membre de F&eacute;ministes contre le cyberharc&egrave;lement ; Sophie Venetitay, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale du SNES-FSU ; St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l'environnement ; Vincent Drezet, porte parole d'Attac France.

L’IA contre les droits humains, sociaux et environnementaux

Mis sous pression par l'ensemble des acteurs agricoles et par les citoyen&middot;ne&middot;s, notamment gr&acirc;ce &agrave; une&nbsp;<a href="https://r.mailing3.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/sh/28xHLtxYQ4z5Ef1HuDXlXylQAteHc3biGP/pQ7G0WAWd-1A" target="_blank" rel="noreferrer nofollow noopener">p&eacute;tition</a>&nbsp;coordonn&eacute;e par Agir pour l'environnement r&eacute;unissant pr&egrave;s de 70 000 signatures, le gouvernement a fini par exprimer son soutien &agrave; l'agence. Il reste d&eacute;sormais &agrave; la Commission mixte paritaire d'agir en cons&eacute;quence.
La majorit&eacute; du S&eacute;nat a adopt&eacute; la semaine derni&egrave;re, avec la &laquo; bienveillance &raquo; de la ministre de l'agriculture, un amendement &agrave; la loi de finances supprimant brutalement l&rsquo;Agence Bio, qui soutient et &eacute;claire depuis plus de 20 ans le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique fran&ccedil;aise.
Cette agence au statut atypique (mixte public-priv&eacute;) a su r&eacute;unir l&rsquo;ensemble des acteurs agricoles de fa&ccedil;on transpartisane, en concertation &eacute;troite avec les minist&egrave;res de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;environnement. Ses missions d&rsquo;observatoire, de communication et de coordination du plan de relance des fili&egrave;res bio, en font l&rsquo;un des acteurs indispensables du d&eacute;veloppement de la bio en France. Son contrat d&rsquo;objectif venait d&rsquo;ailleurs d&rsquo;&ecirc;tre renouvel&eacute; pour 5 ans par le pr&eacute;c&eacute;dent ministre et la Cour des comptes sugg&eacute;rait r&eacute;cemment d&rsquo;augmenter ses moyens !
&Agrave; l'initiative d'Agir pour l'environnement, 70 000 personnes ont d&eacute;j&agrave; exprim&eacute; leur soutien &agrave; l'Agence Bio en quelques jours. Cet engouement rappelle l'attachement des fran&ccedil;aises et fran&ccedil;ais &agrave; l'agriculture biologique.
Par ailleurs, toute la profession agricole &ndash; au-del&agrave; m&ecirc;me du monde bio &ndash; s'est &eacute;galement indign&eacute;e de ce projet de suppression, sorti du chapeau sans aucune concertation. En cons&eacute;quence, la ministre de la transition &eacute;cologique puis la ministre de l'agriculture ont fini par exprimer leur soutien &agrave; l'Agence Bio et affirmer l'opposition du gouvernement &agrave; la disposition vot&eacute;e par le S&eacute;nat.
La d&eacute;cision finale revient maintenant &agrave; la Commission mixte paritaire, charg&eacute;e d'arbitrer le 30 janvier entre les diff&eacute;rentes versions du projet de loi de finances. Agir pour l&rsquo;environnement appelle les 14 d&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs de cette commission &agrave; respecter la volont&eacute; citoyenne et l'avis du gouvernement, et &agrave; maintenir fermement l'existence, le budget et les missions de l'Agence Bio.
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<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Jacques CAPLAT I&nbsp;Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Sauvegarde de l'Agence Bio : une dernière ligne droite sous surveillance

Sans tenir compte des surco&ucirc;ts consid&eacute;rables rencontr&eacute;s par l&rsquo;EPR de Flamanville, faisant abstraction des d&eacute;buts chaotiques de ce r&eacute;acteur qui multiplie les arr&ecirc;ts brutaux, consommant plus d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; qu&rsquo;il n&rsquo;en produit, occultant les nombreuses alertes &eacute;mises par la Cour des comptes quant aux co&ucirc;ts approximatifs du programme de 6 EPR2 &eacute;valu&eacute;s &agrave; pr&egrave;s de 100 milliards d&rsquo;euros, le ma&icirc;tre d&rsquo;ouvrage EDF poursuit sa fuite en avant, en faisant sienne la formule latine &laquo; errare humanum est&hellip; perseverare diabolicum &raquo;.
La volont&eacute; de construire deux centrales atomiques au Bugey est d&rsquo;autant plus surprenant que la France produit 536 TWh d'&eacute;lectricit&eacute; par an pour une consommation stable depuis plus de 20 ans &agrave; 440 TWh. Malgr&eacute; une surproduction avoisinant l&rsquo;&eacute;quivalent de la production de 16 r&eacute;acteurs, EDF plaide donc pour la construction de r&eacute;acteurs qui ajouteront de la surproduction &agrave; la surproduction.
Pour Agir pour l&rsquo;environnement, il est grand temps de remettre &agrave; plat la politique &eacute;nerg&eacute;tique du pays en investissant massivement dans le d&eacute;ploiement des &eacute;nergies renouvelables et dans la sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique, pourvoyeuse en emplois non d&eacute;localisables.
Cette mise &agrave; jour du logiciel &eacute;nerg&eacute;tique hexagonal est d&rsquo;autant plus &eacute;vidente qu&rsquo;elle rencontre l&rsquo;adh&eacute;sion des Fran&ccedil;ais qui pl&eacute;biscitent le solaire. En Is&egrave;re, dans le Rh&ocirc;ne et dans l&rsquo;Ain, ce sont respectivement 32 366, 24 510 et 18 105 installations photovolta&iuml;ques qui assurent l&rsquo;ind&eacute;pendance &eacute;nerg&eacute;tique du pays en valorisant une ressource infinie et non polluante.
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<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES I&nbsp;Coordinateur des campagnes climat, &eacute;nergie et transports chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>
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Photo de&nbsp;<a href="https://www.flickr.com/photos/vercors/6308937876" target="_new" rel="noopener">Vercors</a>, sous licence <a target="_new" rel="noopener">CC BY-NC 2.0</a>.

Débat public EPR2 : Il faut se Bugey !

Mis en service le 21 d&eacute;cembre 2024, l&rsquo;EPR de Flamanville n&rsquo;a eu de cesse depuis cette date d&rsquo;alterner des p&eacute;riodes de production n&rsquo;exc&eacute;dant pas 2% de sa puissance maximale et des p&eacute;riodes durant lesquelles cette centrale atomique consomme davantage d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; qu&rsquo;elle n&rsquo;en produit. Agir pour l&rsquo;environnement d&eacute;nonce l&rsquo;intermittence de la production &eacute;lectrique de l&rsquo;EPR de Flamanville dont la soudainet&eacute; des chutes de production complexifie le pilote de l&rsquo;&eacute;quilibre entre offre et demande.
Depuis sa mise en service le 21 d&eacute;cembre 2024, la production de l&rsquo;EPR de Flamanville est en solde n&eacute;gatif de 22 900 MW. Cette centrale atomique n&rsquo;a inject&eacute; de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; sur le r&eacute;seau que durant 265 heures, soit &agrave; peine 30% du temps.
Alors que cette centrale atomique a connu un d&eacute;passement de plus de 20 milliards d&rsquo;euros, il appara&icirc;t que cet &eacute;chec &eacute;conomique se double d&rsquo;une catastrophe industrielle. Jour apr&egrave;s jour, EDF fait la d&eacute;monstration de son incons&eacute;quence, pr&eacute;f&eacute;rant opter pour une fuite en avant en esp&eacute;rant imposer la construction de 6 nouveaux r&eacute;acteurs sans m&ecirc;me tirer les enseignements de l&rsquo;&eacute;chec de l&rsquo;EPR de Flamanville.
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<h2>Source</h2>
<a href="https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte/production-realisee-par-groupe.html" target="_blank" rel="noopener">&nbsp;</a><a class="c-breadcrumbs__link-item" href="https://www.services-rte.com/fr/visualisez-les-donnees-publiees-par-rte.html">Donn&eacute;es publi&eacute;es par RTE</a> I Production r&eacute;alis&eacute;e par groupe
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<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES I&nbsp;Coordinateur des campagnes climat, &eacute;nergie et transports chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>
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Nouvel arrêt de l’EPR de Flamanville ?

<h2>Une gestion de projet critiqu&eacute;e</h2>
 Selon la Cour des comptes, les d&eacute;passements budg&eacute;taires sont principalement d&ucirc;s &agrave; des erreurs de conception, des anomalies techniques et une gestion d&eacute;faillante du chantier. &nbsp; L&rsquo;EPR devait &ecirc;tre un mod&egrave;le pour l&rsquo;industrie nucl&eacute;aire fran&ccedil;aise, mais il illustre d&eacute;sormais les difficult&eacute;s de mise en &oelig;uvre des projets de grande ampleur.&nbsp; &nbsp; Cela est &eacute;galement visible avec les projets d&rsquo;EDF &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger, comme Hinkley Point C au Royaume-Uni et Olkiluoto en Finlande, qui subissent ou ont subi de nombreux retards et des r&eacute;&eacute;valuations des co&ucirc;ts &agrave; la hausse.
<h2>Des implications &eacute;conomiques et environnementales</h2>
Ce montant colossal suscite des interrogations sur la viabilit&eacute; &eacute;conomique du projet des EPR2, alors que la France s&rsquo;efforce d'investir &agrave; la fois dans son parc nucl&eacute;aire vieillissant et dans les &eacute;nergies renouvelables, dans un contexte de transition &eacute;nerg&eacute;tique. &nbsp; Selon une <a href="https://www.france-renouvelables.fr/actualite/enquete-8-francais-sur-10-sont-favorables-au-developpement-des-energies-renouvelables-sur-leur-territoire/" target="_blank" rel="noopener">&eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e</a> le 24 juin 2024, 79 % des fran&ccedil;ais souhaitent voir les &eacute;nergies renouvelables se d&eacute;velopper davantage dans leur r&eacute;gion. &nbsp; En investissant l&rsquo;argent allou&eacute; &agrave; l&rsquo;EPR de Flamanville dans les &eacute;oliennes, par exemple, il aurait &eacute;t&eacute; possible d&rsquo;installer environ 16 928 MW d&rsquo;&eacute;oliennes, soit 71 % du parc &eacute;olien actuellement install&eacute; en France.
<h2>Quelles le&ccedil;ons pour l&rsquo;avenir ?</h2>
Cette situation pose des questions fondamentales sur la strat&eacute;gie &eacute;nerg&eacute;tique nationale et la capacit&eacute; des grands acteurs industriels &agrave; g&eacute;rer des projets d&rsquo;une telle complexit&eacute;. &nbsp; Alors que l&rsquo;EPR de Flamanville devait servir de vitrine technologique, il met en lumi&egrave;re des d&eacute;fis structurels pour EDF et les autorit&eacute;s responsables. &nbsp; Agir pour l'environnement demande &agrave; ce que la France ne se lance pas dans des projets aussi risqu&eacute;s que les EPR2 et concentre plut&ocirc;t sa strat&eacute;gie &eacute;nerg&eacute;tique sur la sobri&eacute;t&eacute; ainsi que sur le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables.
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<h2>Contacts Presse</h2>
<ul>
<li>Oliver CHARLES I&nbsp;Coordinateur des campagnes climat, &eacute;nergie et transports chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Coût de l’EPR de Flamanville : un projet nucléaire hors de contrôle

Cette stabilit&eacute; questionne les estimations avanc&eacute;es par le gouvernement dans le cadre de l&rsquo;&eacute;laboration de la programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie (PPE).&Agrave; l&rsquo;instar de RTE qui n&rsquo;a de cesse d&rsquo;annoncer une consommation en tr&egrave;s forte hausse d&rsquo;ici 2035 - passant, selon la filiale d&rsquo;EDF, de 440 TWh &agrave; pr&egrave;s de 640 TWh -, les ann&eacute;es se suivent et se ressemblent en mati&egrave;re de consommation &eacute;lectrique. En effet, cette consommation atone invalide des estimations produites pour justifier des investissements atomiques jug&eacute;s inappropri&eacute;s dans ce contexte.
Pour Agir pour l&rsquo;environnement, valider une programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie en s&rsquo;appuyant sur des hypoth&egrave;ses haussi&egrave;res avoisinant les 20 TWh par an pendant une d&eacute;cennie constitue une erreur d&rsquo;analyse strat&eacute;gique. Celle-ci risque d'entra&icirc;ner des cons&eacute;quences extr&ecirc;mement co&ucirc;teuses &agrave; long terme, alors m&ecirc;me que le GIEC insiste sur l&rsquo;importance de miser sur la sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique pour atteindre les objectifs de l&rsquo;Accord de Paris.
En dimensionnant l&rsquo;appareil productif &eacute;lectrique hexagonal sur des hypoth&egrave;ses discutables, le gouvernement expose la France au risque d&rsquo;une surproduction &eacute;quivalente &agrave; la consommation annuelle de la Pologne.
Entre 2001 et 2024, la consommation &eacute;lectrique fran&ccedil;aise a baiss&eacute; d&rsquo;une dizaine de TWh, passant de 449,9 TWh &agrave; 440 TWh en 2024. Or, la programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie table, elle, sur une hausse de 200 TWh sur les dix prochaines ann&eacute;es, un objectif en total d&eacute;calage avec les tendances actuelles.&nbsp;
Pour &eacute;viter de perp&eacute;tuer des erreurs co&ucirc;teuses et incoh&eacute;rentes, il est urgent de revoir les hypoth&egrave;ses de consommation et d&rsquo;adopter une strat&eacute;gie davantage align&eacute;e avec les imp&eacute;ratifs de sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique.
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<h2>Contacts Presse</h2>
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<li>Oliver CHARLES I&nbsp;Coordinateur des campagnes climat, &eacute;nergie et transports chez Agir pour l'environnement</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Une consommation électrique stable en 2024 en France

La prise de contr&ocirc;le d&rsquo;Elon Musk a amplifi&eacute; le r&egrave;gne de l&rsquo;infoX permanente, utilisant X comme un outil au service d&rsquo;un agenda id&eacute;ologique r&eacute;actionnaire.
Pour St&eacute;phen Kerckhove, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Agir pour l&rsquo;environnement, &laquo; Nous refusons de cautionner le bruit et la fureur d&rsquo;un r&eacute;seau social qui, sous couvert de libert&eacute; d&rsquo;expression, contribue &agrave; &eacute;roder le vivre-ensemble. &raquo;
Agir pour l&rsquo;environnement appelle les responsables politiques et institutionnels &agrave; d&eacute;laisser X, espace devenu toxique pour notre d&eacute;mocratie.
L&rsquo;association appelle &eacute;galement les sympathisants &agrave; poursuivre l&rsquo;&eacute;change sur des espaces apais&eacute;s et &agrave; rejoindre Agir pour l&rsquo;environnement sur&nbsp;<a href="https://ecologie.social/@agirpourlenvironnement?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20X&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener">Mastodon</a> (serveur : ecologie.social) ou sur <a href="https://bsky.app/profile/apenvironnement.bsky.social?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20X&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener">Bluesky</a>.&nbsp;
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<h2>Contact Presse</h2>
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<li>St&eacute;phen KERCKHOVE I Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Agir pour l’environnement fait  une croix sur X

Communiqués de presse

Sauvegarde de l'Agence Bio : une dernière ligne droite sous surveillance

Débat public EPR2 : Il faut se Bugey !

Nouvel arrêt de l’EPR de Flamanville ?

Coût de l’EPR de Flamanville : un projet nucléaire hors de contrôle

Une consommation électrique stable en 2024 en France

Agir pour l’environnement fait une croix sur X

Restons mobilisés