Bandeau Campagnes Une 3

Sauvons la richesse de la nuit en agissant contre la pollution lumineuse. Des mesures d'extinction existent en faveur de la biodiversité et vers plus de sobriété énergétique.

Le Jour de la Nuit : rallumons les étoiles !

<p><strong>La dissolution n&rsquo;a pas dissous les probl&egrave;mes &eacute;cologiques</strong>. Ceux-ci demeurent dans leur urgence et leur acuit&eacute;. Nous aurions tort de croire qu&rsquo;une &eacute;lection (quelqu&rsquo;en soit le r&eacute;sultat) est de nature &agrave; r&eacute;gler, comme par magie, les probl&egrave;mes qui se posent &agrave; nous depuis des d&eacute;cennies. C&rsquo;est une condition n&eacute;cessaire mais insuffisante ; largement insuffisante. C&rsquo;est la cerise, mais il reste &agrave; pr&eacute;parer le g&acirc;teau.</p>
<p>Notamment parce que l&rsquo;absence de majorit&eacute; &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale est de nature &agrave; cr&eacute;er les conditions d&rsquo;un statu quo ou a minima, &eacute;carter les dossiers per&ccedil;us comme probl&eacute;matiques. Les enjeux &eacute;cologiques sont de ceux-l&agrave;.</p>
<p>Or, nous nous &eacute;poumonons depuis des d&eacute;cennies &agrave; d&eacute;noncer les politiques de l&rsquo;autruche qui reportent &agrave; apr&egrave;s-demain ce que nous aurions d&ucirc; mettre en &oelig;uvre avant-hier. Il n&rsquo;est jamais trop tard pour mieux faire.</p>
<p><strong>L&rsquo;urgence n&rsquo;est pas d&rsquo;assister m&eacute;dus&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;ni&egrave;me &eacute;pisode de la politique spectacle o&ugrave; l&rsquo;important serait le nom du futur Premier ministre.</strong> L&rsquo;urgence est &eacute;cologique et sociale. Et pour r&eacute;pondre &agrave; cette urgence, quelque soit le super-h&eacute;ros qui incarnera une &eacute;ventuelle rupture, nous devons &ecirc;tre des milliers &agrave; nous engager. Faire pression et peser pour que l&rsquo;exercice du pouvoir ne soit pas un lent d&eacute;senchantement.</p>
<p>D&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent, nous devons &ecirc;tre un grain de sable et du poil &agrave; gratter. Notre exigence est gage de leur r&eacute;ussite. <strong><a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Soyons au rendez-vous de la mobilisation citoyenne</a> pour que les questions &eacute;cologiques ne soient plus une variable d&rsquo;ajustement</strong>.</p>
<p>➡️ <a href="https://lc.cx/kjSISA" target="_blank" rel="noopener">Rejoignez la mobilisation citoyenne</a> !</p>

Législatives : ce n'est qu'un début...

Nos campagnes

Nos actions

Nos actualités

Qui sommes-nous

Espace presse

Contact

Emploi / stages

Bénévolat

<p>Votre d&eacute;put&eacute; a-t-il soutenu le maintien d&rsquo;un objectif de 18% de surface agricole cultiv&eacute;e en bio ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; aux polluants &eacute;ternels ? Aux insecticides &laquo; tueurs d&rsquo;abeilles &raquo; ? Aux nouveaux OGM ? Aux nitrites dans le jambon ? Ou encore, aux emballages alimentaires constitu&eacute;s de polystyr&egrave;ne non recyclable ?</p>
<p>Votre parlementaire s&rsquo;est-il engag&eacute; &agrave; soutenir le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables ? Ou au contraire, a-t-il soutenu la proposition du Rassemblement national consistant &agrave; "sensibiliser les &eacute;l&egrave;ves du primaire aux b&eacute;n&eacute;fices du nucl&eacute;aire" ? A-t-il souhait&eacute; maintenir les vols en jets priv&eacute;s alors qu'il existe une alternative ferroviaire de moins de deux heures ? S&rsquo;est-il oppos&eacute; &agrave; la n&eacute;cessaire transparence sur l&rsquo;approvisionnement d&rsquo;uranium enrichi provenant de Russie ?</p>
<p>Autant de questions dont <strong>vous pourrez trouver les r&eacute;ponses dans <a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener">notre nouveau classement &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a></strong>.</p>
<p>Dans le cadre des &eacute;lections l&eacute;gislatives, Agir pour l&rsquo;Environnement a analys&eacute;, en un temps record, <strong>67 votes des d&eacute;put&eacute;s</strong> ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un scrutin public sur des questions &eacute;cologiques vari&eacute;es.</p>
<p>&Agrave; partir de cette analyse, nous avons &eacute;tabli un classement que<a href="https://parlementerre.fr" target="_blank" rel="noopener"> vous pouvez consulter sur notre site &laquo; ParlemenTerre &raquo;</a>.&nbsp;<strong>N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; le partager largement</strong>.</p>
<p>Cet outil ne se contente pas d&rsquo;analyser les programmes et promesses qui n&rsquo;engagent trop souvent que celles et ceux qui s&rsquo;en souviennent, mais r&eacute;v&egrave;le <strong>les positions r&eacute;elles adopt&eacute;es r&eacute;cemment par les parlementaires</strong>. Ces positions refl&egrave;tent leur engagement ou leur hostilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de l&rsquo;agriculture biologique, des &eacute;nergies renouvelables, des grands projets inutiles.</p>
<p>Loin des discours fleuris qui cachent mal la faiblesse des actes, ce classement permet de se forger une opinion bas&eacute;e sur les votes effectu&eacute;s durant cette 16e l&eacute;gislature.</p>

Votre député est-il un « ParlemenTerre » ?

<p>Paris, le 12 juillet 2024</p>
<p><strong>Ce d&eacute;but de mois de juillet est l'occasion de rappeler &agrave; l'ensemble des communes et structures associatives la place pr&eacute;pond&eacute;rante de la protection du vivant, trop souvent absente des d&eacute;bats. Le Jour de la Nuit, grand rassemblement de sensibilisation &agrave; la pollution lumineuse, continue son travail de mobilisation citoyenne et revient pour sa 16e &eacute;dition le samedi 12 octobre 2024, en France et au Qu&eacute;bec.</strong></p>
<p>La nuit, un espace en voie de disparition ? La pollution lumineuse continue d&rsquo;&ecirc;tre une menace forte sur la biodiversit&eacute;, ainsi que sur notre sant&eacute; : aujourd&rsquo;hui,<strong> plus de 85% du territoire fran&ccedil;ais m&eacute;tropolitain est impact&eacute; de mani&egrave;re &eacute;lev&eacute;e par la pollution lumineuse et 1/3 de l&rsquo;Humanit&eacute; ne voit plus la Voie Lact&eacute;e</strong>.</p>
<p>Malgr&eacute; tout, une &laquo; lueur d&rsquo;espoir &raquo; pointe gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de nombreux acteurs. Le Jour de la Nuit est un instant de sensibilisation et de mobilisation citoyenne majeur en France, qui a men&eacute; &agrave; de nombreux changements dans les pratiques d&rsquo;&eacute;clairage. <strong>Les inscriptions ouvrent ce vendredi 12 juillet sur le site </strong><a href="https://r.mailing.agirpourlenvironnement.org/mk/cl/f/sh/28xHLtxYQ4z5Ef1HuDXlXylQAteHc3biGP/Kxb4iHbw7E98"><strong>www.jourdelanuit.fr</strong></a><strong>.</strong></p>
<p>Le Jour de la Nuit a rencontr&eacute; un vif succ&egrave;s en France. C&rsquo;est donc avec grande joie que l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement sera d&eacute;sormais implant&eacute; au Qu&eacute;bec, sous l&rsquo;impulsion de la R&eacute;serve internationale de ciel &eacute;toil&eacute; (RICE) du Mont M&eacute;gantic.</p>
<p>Les citoyens, les entreprises et les organisations seront incit&eacute;s &agrave; &eacute;teindre leur &eacute;clairage les 11, 12 et 13 octobre 2024 et &agrave; mettre en place des animations nocturnes. Une excellente nouvelle pour la mobilisation citoyenne et la biodiversit&eacute; dans son ensemble et un signal fort sur l'int&eacute;r&ecirc;t de ces initiatives de partage conviviales et familiales.</p>
<p>La sensibilisation des citoyens et citoyennes et le d&eacute;bat sur nos besoins d&rsquo;obscurit&eacute; sont en effet un &eacute;l&eacute;ment majeur d&rsquo;orientation des politiques publiques d&rsquo;&eacute;clairage.</p>
<p>En tant que pays pionner, la France a un r&ocirc;le &agrave; jouer au niveau international et europ&eacute;en notamment pour encourager une protection forte des paysages nocturnes et cr&eacute;er une v&eacute;ritable dynamique de restauration de notre patrimoine naturel et culturel : le ciel &eacute;toil&eacute;.</p>
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li><strong>Manon RIEUTORD </strong>//<strong> </strong>Charg&eacute;e de la veille documentaire, de la production &eacute;ditoriale et de la coordination du Jour de la Nuit chez Agir pour l'Environnement</li>
<li><strong>Clara SONDARJEE </strong>//<strong> </strong>Charg&eacute;e de la communication chez Agir pour l'Environnement</li>
</ul>

La protection de la biodiversité nocturne, une priorité à ne pas oublier

<div>Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant 
aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très 
basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à 
l'application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs 
électriques dits intelligents et des technologies sans fil.<br /><br />« Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine 
Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants 
surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de 
causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son 
inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs 
Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le 
communiqué de l’AAEM.</div><div><br />L’AAEM insiste également sur l'importance de développer la recherche 
indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un 
problème croissant dans le monde.</div><div><br />Aujourd'hui, les signaux d'un risque pour la santé et l’environnement dû à 
la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve 
de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d'action de ces agents 
physiques ne sont pas encore totalement établis. L'accroissement des tumeurs du 
cerveau chez l'enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes 
devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une « 
population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes, 
qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre 
si aucune mesure n’est prise.</div><div>Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte 
constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque, 
compte tenu des connaissances du moment n'est pas avéré mais seulement 
suspecté.</div><div><br />Il y a aujourd'hui urgence à en tirer les conséquences eu égard à l'absence 
d'évaluation de l'impact sanitaire et environnemental de la multiplication des 
technologies dont le déploiement est prévu à court terme (femtocells, Linky, 4G, 
radio numérique terrestre...), générant une pollution électromagnétique de plus 
en plus composite et sans rapport avec l'environnement auquel nos organismes 
sont adaptés depuis des millénaires.</div><div><br />C'est pourquoi, les associations signataires demandent à la nouvelle 
majorité présidentielle, tout récemment sortie des urnes, de prendre toute la 
mesure de ce risque pour la santé et l'environnement, dans un dossier plombé par 
le lobbying et les conflits d'intérêt et de se prononcer sur l’encadrement du 
développement de toutes les technologies sans fil en application du principe de 
précaution.<br /><br />Il en va de l'avenir de notre jeunesse, particulièrement exposée 
et vulnérable à cette pollution, de notre système de solidarité nationale en 
matière de maladies chroniques et de handicap, et de notre capacité à innover 
technologiquement en plaçant la santé et l'environnement au cœur des 
préoccupations.<strong><br /><br />Visible également en <a href="http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/communique-de-presse-l-academie-americai-2012">cliquant 
ici</a>.</strong></div>

Pollution électromagnétique : L’Académie Américaine de Médecine Environnementale sonne l’alerte

Réponse de François Hollande aux questions posées par Agir pour l'Environnement

<p>Au terme d'une campagne présidentielle qui, une nouvelle fois, aura largement 
occulté les questions écologiques, <strong>l'association Agir pour l'Environnement 
adresse un carton rouge à Nicolas Sarkozy pour son bilan catastrophique en 
matière écologique. François Hollande reçoit quant à lui un carton jaune pour le 
manque d’ambition de ses propositions.</strong></p><p>Les attaques répétées du président-sortant 
contre les corps intermédiaires, son soutien indéfectible à l'industrie 
nucléaire, ses clins d'oeil appuyés à l'agriculture productiviste, sa volonté de 
poursuivre, sous couvert de recherche scientifique, les explorations des gaz de 
schiste, son entêtement à vouloir construire plus de 1000 kilomètres 
d'autoroutes, ses multiples renoncements vis-à-vis de la mise en oeuvre d'une 
fiscalité écologique sont autant de prises de position justifiant ce 
carton-rouge. Le candidat sortant s'est mis hors-jeu à l'instant même où il a 
considéré que « l'environnement, ça commence à bien faire ». <strong>Pour Stéphen 
Kerckhove, délégué général d'Agir pour l'Environnement, « ce qui commence à bien 
faire, ce n'est pas l'environnement mais le candidat-sortant, son bilan et son 
projet qui fleure bon les 30 glorieuses et les 50 gaspilleuses ! 
»</strong></p><p>L'association décerne un carton jaune au candidat socialiste. L'extrême 
prudence de son projet ne doit pas se muer en attentisme. Agir pour 
l'Environnement ne peut se satisfaire d'un manque d'ambition à l'heure où les 
crises écologiques réclament a contrario cohérence et clarté. Son soutien à 
l'aéroport Notre-Dame-des-Landes ainsi que sa volonté de ne fermer qu'un seul 
réacteur nucléaire, tout en construisant l'EPR et en maintenant la filière de « 
retraitement » des déchets nucléaires, démontre que le changement écologique, ce 
n'est pas encore pour maintenant. Le candidat socialiste ne retient pas l'idée 
d'une baisse généralisée des vitesses limites sur autoroute et reste extrêmement 
flou quant aux futurs projets autoroutiers. <strong>Pour Agir pour l'Environnement, « 
"gouverner, c'est choisir" ». Or, le candidat socialiste reste sur la réserve 
sur un grand nombre de sujets en tentant de ménager la chèvre radioactive et le 
chou renouvelable. En période de pénuries budgétaires, il est nécessaire de 
choisir. »</strong></p><p>En revanche, le candidat socialiste se déclare favorable à 
l'interdiction claire et nette de l'exploitation des gaz et huiles de schistes, 
quitte à renforcer la loi du 13 juillet 2011. Il soutient également le 
développement des énergies renouvelables en créant un fonds vert de capital 
investissement au sein de la future banque publique d'investissement. François 
Hollande souhaite également proposer la rénovation thermique de 600 000 
logements par an et la construction de 400 000 logements à basse consommation. 
Il s'engage à maintenir l'activité du wagon isolé afin de stopper l'effondrement 
de la part du fret ferroviaire. En matière de déchets, François Hollande se 
déclare partisan d'un développement de la consigne et pour l'instauration 
progressive d'une garantie longue de 5 ans, puis de 10 ans afin de lutter contre 
l'obsolescence programmée. La candidat socialiste s'engage à tout faire pour 
limiter l'exposition aux ondes électromagnétiques sans pour autant proposer 
d'adopter un seuil de 0,6 volt par mètre comme le demandent les associations de 
riverains.</p><p><strong>Quelle que soit l'issue de cette élection présidentielle, 
force est donc de constater que la mobilisation citoyenne devra être au 
rendez-vous, dès le 07 mai, pour obtenir du président élu de véritables mesures 
de rupture. </strong>Face aux menaces écologiques – dérèglement climatique, perte de 
diversité biologique, pénurie d'eau potable, déforestation, désertification, 
raréfaction de ressources… -, et alors même que s’annonce un rendez-vous 
crucial, celui de Rio +20, <strong>Agir pour l'Environnement ne saurait se satisfaire 
d'un simple changement de forme inscrit dans une continuité politique et 
économique.</strong></p>

Ecologie et présidentielle : Carton rouge adressé au candidat-sortant

Ecologie et Présidentielle : Carton rouge pour Sarkozy et carton jaune pour Hollande

<p>Alors que le premier tour a surtout brillé par un florilège de polémiques aussi 
vaines que stériles en occultant trop souvent les vrais enjeux que la lente mais 
continue dégradation des écosystèmes pose à notre pays, l’association a décidé 
d’initier une campagne de mobilisation citoyenne afin de replacer l’écologie au 
centre des débats.</p><p>&#160;Dans le cadre d’un document intitulé <a href="http://agirpourlenvironnement.org/campagne/alerte-flash-presidentielle-je-vote-pour-la-planete" title="« Alerte – Présidentielle : Je vote pour la planète »">« Alerte – 
Présidentielle : Je vote pour la planète »</a>, diffusé à plus de 25.000 
exemplaires, l’association pose vingt questions à François Hollande et Nicolas 
Sarkozy.</p><p>&#160;L’association passe en revue toutes les questions qui méritent 
des précisions, des gaz de schiste au nucléaire, en passant par le fret 
ferroviaire, les pesticides, l’encadrement des publicités ou des antennes 
relais, la politique des déchets, la poursuite (ou pas) des projets autoroutiers 
et aéroportuaire, l’interdiction de la corrida, le soutien aux agrocarburants, 
ou l’introduction d’un taux réduit de TVA pour les produits 
écologiques.</p><p>&#160;En fonction des réponses apportées par les candidats, Agir 
pour l’Environnement décernera un carton vert/orange ou rouge aux deux « 
finalistes » de la présidentielle.</p>

Second tour des Présidentielles : Remettre l'écologie au coeur de cette campagne

Second tour des Présidentielles : Remettre l'écologie au coeur de cette campagne !

<div>Les syndicats et acteurs économiques de l’agriculture productiviste et 
industrielle affirment vouloir faire « voir l’agriculture sous un nouveau jour 
». C’est en fin de compte un rêve éveillé qu’ils nous proposent, en mettant en 
valeur des exemples non-représentatifs et destinés à masquer leurs véritables 
politiques. Le bilan du modèle agricole majoritaire, mis en place et soutenu par 
la FNSEA depuis 40 ans, est sévère : dégradation et gaspillage de l’eau, baisse 
de la biodiversité, contribution importante à l’effet de serre anthropique, 
baisse continue du nombre d’emplois agricoles, destructuration du tissu 
rural…</div><div><br />Comment un syndicat qui encourage au gaspillage de l’eau 
(généralisation de l’irrigation) et qui a saboté le plan Écophyto 2018 en 
faisant retirer tout caractère contraignant à l’objectif initial de baisser 
l’usage des pesticides agricoles, ose-t-il se présenter en défenseur de l’eau 
?</div><div><br />Comment un syndicat qui refuse une redistribution équitable des aides 
agricoles et qui organise (dans les instances agricoles qu’il contrôle 
systématiquement) l’agrandissement des fermes au détriment des projets 
d’installations peut-il prétendre défendre les emplois agricoles et l’avenir de 
l’agriculture ?</div><div><br />Comment un syndicat qui a mis en place et qui consolide année après année 
un prétendu « modèle exportateur français » détruisant irrémédiablement 
l’économie agricole du tiers-monde a-t-il l’audace de faire semblant de soutenir 
le développement agricole des pays du Sud ?</div><div>L’agriculture mérite autre chose que des actions de communication 
hypocrites. Au lieu de repeindre sa façade en vert pâle, qu’attend donc la FNSEA 
pour soutenir un vrai verdissement de la politique agricole commune, pour 
soutenir le développement de l’agriculture biologique, pour engager les 
irrigants dans des plans de conversion vers des techniques économes en eau, pour 
promouvoir les variétés paysannes et combattre les lois liberticides qui les 
criminalisent, pour refuser les agrandissements et installer des nouveaux 
agriculteurs, pour cesser de soutenir les élevages industriels pollueurs et 
inhumains ?</div><div>Des agricultures respectueuses de l’environnement, des humains et des 
territoires tentent de se développer (agriculture biologique, élevage herbager, 
AMAP, paysans-sélectionneurs…) mais ce ne sont certainement pas sur les 
promoteurs de cette « nuit verte » qu’ils peuvent compter.</div>

« La Nuit Verte », une nouvelle imposture de la FNSEA

<div>Depuis plusieurs années, les apiculteurs avaient remarqué que les abeilles qui 
butinent des champs traités par les néonicotinoïdes (Gaucho, Cruiser, 
Proteus...) sont désorientées, ne retrouvent pas leur ruche et meurent 
massivement. Depuis plusieurs années, les promoteurs de ces pesticides 
extrêmement rémanents (ils peuvent se retrouver dans les repousses un an après 
leur application !) prétendaient prouver par des expérimentation « hors-sol » 
fantaisistes que les apiculteurs se trompaient. Quelques théoriciens 
réductionnistes exprimaient ainsi un mépris du savoir paysan, et osaient nier 
les observations de terrain. Ils viennent de recevoir un démenti cinglant à 
travers deux expériences scientifiques indépendantes.</div><div><br />D'une part, une équipe d'agronomes français a démontré que les abeilles 
ayant butiné des plantes traitées par les néonicotinoïdes perdent bel et bien 
leurs repères, et qu'un nombre considérable d'entre elles (10 à 30 %) ne 
retrouvent plus leur ruche et meurent. D'autre part, une équipe de biologistes 
écossais a établi que les bourdons (pollinisateur essentiel pour de nombreuses 
cultures agricoles) confrontés à des plantes traitées par ces molécules se 
développent nettement moins bien et perdent jusqu'à 85 % de leurs reines, ce qui 
peut signifier une baisse de 85 % des nids l'année suivante !</div><div><br />Ces résultats, qui contredisent les procédures artificielles et « 
hors-sol » mises en œuvre pour évaluer les pesticides, doivent être rapprochés 
d'une vaste étude menée par des chercheurs américains et publiée dans Endocrine 
Reviews. Cette dernière démontre que de très nombreuses molécules possèdent des 
effets à « faible dose » bien plus dangereux que ce que les modèles théoriques 
ont établi jusqu'à présent, et que les « effets cocktail » (ingestion à faible 
dose de plusieurs molécules différentes) peuvent être gravissimes alors qu'ils 
sont ignorés par les procédures d'évaluation. Or, dans la nature et dans le 
monde réel, cet « effet cocktail » est permanent !<br /><br />Pour l'association Agir Pour l'Environnement, il est urgent de revoir 
de fond en comble les procédures d'évaluation des pesticides et autres molécules 
chimiques, de façon à estimer enfin les « effets cocktails » tels qu'ils se 
produisent dans la vie réelle, et à prendre en compte les effets cumulatifs des 
faibles doses. Dans l'immédiat, et pour la survie des pollinisateurs et en 
particulier des abeilles domestiques, Agir Pour l'Environnement demande 
l'interdiction immédiate de tous les néonicotinoïdes.</div>

Pesticides et abeilles : arrêtez le massacre !

Communiqués de presse