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Face à l'urgence de sauver les insectes pollinisateurs, Agir pour l'environnement propose de créer des espaces fleuris source de biodiversité, en semant des graines nectarifères spécialement sélectionnées pour créer des Zones de Bzzz.

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<h2>Un montage flou&hellip; mais d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s co&ucirc;teux pour l&rsquo;&Eacute;tat</h2>
<p>Selon les &eacute;l&eacute;ments d&eacute;voil&eacute;s par Bercy et l&rsquo;&Eacute;lys&eacute;e, l&rsquo;&Eacute;tat accorderait un pr&ecirc;t &agrave; taux z&eacute;ro &agrave; EDF pour lancer la construction, ce qui repr&eacute;sente d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; une forme de soutien massif. &Agrave; cela s&rsquo;ajouteraient des financements via la Caisse des d&eacute;p&ocirc;ts, bonifi&eacute;s par le Tr&eacute;sor public. En clair : l&rsquo;&Eacute;tat - donc l&rsquo;argent public - paierait une bonne partie de la facture d&egrave;s le d&eacute;part.</p>
<p>Le reste serait financ&eacute; par EDF via les march&eacute;s financiers, mais l&agrave; encore, l&rsquo;entreprise publique tente de limiter son exposition. Lors d&rsquo;une audition au S&eacute;nat, le PDG d&rsquo;EDF, Luc R&eacute;mont, a r&eacute;clam&eacute; que la part financ&eacute;e par l&rsquo;&Eacute;tat passe de 55 % &agrave; un niveau proche des standards europ&eacute;ens, c&rsquo;est-&agrave;-dire&nbsp;<strong>75 %</strong>, pour &eacute;viter &agrave; EDF de trop s&rsquo;endetter.</p>
<h2>Les le&ccedil;ons de Flamanville ignor&eacute;es ?</h2>
<p>Ce montage intervient alors m&ecirc;me que le fiasco du chantier EPR de Flamanville devrait inciter &agrave; la plus grande prudence. Lanc&eacute; en 2007 pour un co&ucirc;t initial de 3,4 milliards d&rsquo;euros, il d&eacute;passe aujourd&rsquo;hui plus<strong>&nbsp;</strong>de<strong>&nbsp;</strong><strong>20 milliards</strong>, avec plus de&nbsp;<strong>dix ans de retard</strong>.</p>
<p>Et qui paiera les d&eacute;passements cette fois ? Le gouvernement a d&eacute;j&agrave; act&eacute; que les 15 premiers milliards d&rsquo;euros de surco&ucirc;ts seraient enti&egrave;rement &agrave; la charge d&rsquo;EDF, mais qu&rsquo;au-del&agrave;&hellip; l&rsquo;&Eacute;tat interviendrait. Traduction :&nbsp;<strong>les contribuables couvriront les d&eacute;rapages</strong> in&eacute;vitables d&rsquo;un programme d&eacute;j&agrave; mal engag&eacute;.</p>
<h2>Une strat&eacute;gie &agrave; rebours des enjeux climatiques et d&eacute;mocratiques</h2>
<p>Les six r&eacute;acteurs EPR2 se placent dans la continuit&eacute; de l'EPR de Flamanville.</p>
<ul>
<li>En juillet 2020, la Cour des comptes a estim&eacute; leur co&ucirc;t &agrave; 46 milliards d&rsquo;euros.</li>
<li>En septembre 2020, la direction du Tr&eacute;sor l&rsquo;&eacute;value &agrave; 47,1 milliards.</li>
<li>En 2022, lors du d&eacute;bat public, EDF estime le co&ucirc;t de trois paires d&rsquo;EPR &agrave; 51,7 milliards.</li>
<li>Le 4 mars 2024, EDF annonce dans<em> les Echos</em> que les six EPR2 co&ucirc;teront finalement<strong> 67,4 milliards d'euros </strong>!</li>
</ul>
<p><strong>En moins de 4 ans, le devis a d&eacute;j&agrave; augment&eacute; de 21,4 milliards d&rsquo;euros </strong>et nous n&rsquo;en sommes qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;tape de la finalisation du design et non la construction elle-m&ecirc;me.<strong><br></strong></p>
<p>Plut&ocirc;t que de financer massivement les &eacute;nergies renouvelables, cr&eacute;atrices d&rsquo;emplois locaux et rapidement d&eacute;ployables, le gouvernement pr&eacute;f&egrave;re signer un ch&egrave;que en blanc &agrave; EDF, tout en faisant peser les risques sur les finances publiques, sans consultation ni transparence.</p>

Nucléaire : l’État prépare un chèque en blanc à EDF… avec l’argent du contribuable

<p><a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/sondage-bva-les-francais-face-aux-propositions-de-loi-liees-a-lenvironnement/?utm_source=brevo&amp;utm_campaign=CP%20-%20Opposition%20NNI&amp;utm_medium=email" target="_blank" rel="noopener"><u>Dans un sondage exclusif BVA command&eacute; par Agir pour l&rsquo;environnement</u></a>, 69 % des personnes interrog&eacute;es expriment leur opposition &agrave; la r&eacute;autorisation des n&eacute;onicotino&iuml;des. Seules 16 % des personnes interrog&eacute;es se d&eacute;clarent tr&egrave;s favorables (4 %) ou plut&ocirc;t favorables (12 %) au retour des insecticides &laquo; tueurs d&rsquo;abeilles &raquo;.</p>
<p>Il est &agrave; noter que l&rsquo;opposition &agrave; cette famille de pesticides est la plus forte chez les &eacute;lecteurs &eacute;cologistes (83,4 %), centristes (81,4 %), macronistes (80,5 %), insoumis (79,7 %) et socialistes (75,2 %), tout en demeurant largement majoritaires chez les autres formations politiques. M&ecirc;me les R&eacute;publicains (64,2 %) et les &eacute;lecteurs du Rassemblement national (61,5 %) expriment leur hostilit&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de cette nouvelle r&eacute;gression &eacute;cologique.</p>
<p>Pour Agir pour l&rsquo;environnement, les d&eacute;put&eacute;s doivent s&rsquo;&eacute;manciper de l&rsquo;influence toxique du lobby de l&rsquo;agrochimie. <strong>Agir pour l&rsquo;environnement appelle les parlementaires &agrave; s&rsquo;opposer fermement &agrave; cette proposition de loi Duplomb,</strong> qui repr&eacute;sente un concentr&eacute; trumpiste d&rsquo;antiscience m&ecirc;l&eacute; d&rsquo;un rejet obsessionnel de tout ce qui peut, de pr&egrave;s ou de loin, repr&eacute;senter une avanc&eacute;e &eacute;cologique.</p>
<p>En opposant &laquo; agriculture &raquo; et &laquo; environnement &raquo;, la proposition de loi Duplomb est un texte r&eacute;trograde et d&eacute;magogique qui ne peut que conduire le monde agricole dans une impasse &eacute;conomique, sociale, agronomique et &eacute;cologique.</p>
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<ul>
<li><strong>St&eacute;phen KERCKHOVE </strong>I<strong> </strong>Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'environnement</li>
<li><strong>Jacques CAPLAT </strong>I<strong>&nbsp;</strong>Coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l'environnement</li>
</ul>

Sondage exclusif BVA : 69 % des personnes interrogées opposées au retour des insecticides « tueurs d’abeilles »

<p>Paris, le 28 mars 2024</p>
<p><strong>Il y a quelques semaines, l'ANSES admettait avoir retard&eacute; la publication d'un rapport sur le projet europ&eacute;en de d&eacute;r&eacute;gulation des &laquo; nouvelles techniques g&eacute;n&eacute;tiques &raquo; (NTG), sous la pression du minist&egrave;re de l'agriculture. Hier, Le Monde a r&eacute;v&eacute;l&eacute; qu'un autre rapport de l'ANSES (sur la g&eacute;notoxicit&eacute; du glyphosate) avait &eacute;t&eacute; enterr&eacute; en 2016. Dans les deux cas, cette censure de l'expertise scientifique par la France a fauss&eacute; les prises de d&eacute;cision europ&eacute;ennes.</strong></p>
<p>Le 2 f&eacute;vrier, l'ANSES (Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) aurait d&ucirc; publier un rapport sur les nouveaux OGM, dont le contenu balayait l'argumentaire avanc&eacute; par la Commission europ&eacute;enne pour justifier leur d&eacute;r&eacute;gulation : les experts r&eacute;futaient les bases scientifiques du texte europ&eacute;en. Cet avis argument&eacute; &eacute;tait cens&eacute; &eacute;clairer le vote des parlementaires europ&eacute;ens sur ce projet, pr&eacute;vu et r&eacute;alis&eacute; le 7 f&eacute;vrier. Las !, bloqu&eacute; &agrave; la demande du ministre fran&ccedil;ais de l'agriculture, ledit rapport ANSES n'a &eacute;t&eacute; rendu public que d&eacute;but mars, bien trop tard pour &ecirc;tre pris en compte.</p>
<p>Le journal Le Monde vient de r&eacute;v&eacute;ler qu'un autre rapport de l'ANSES, cette fois-ci sur le glyphosate, avait &eacute;galement &eacute;t&eacute; enterr&eacute; sans explication en 2016. Cet avis scientifique soulignait des lacunes dans l'&eacute;valuation de la g&eacute;notoxicit&eacute; du glyphosate (sa capacit&eacute; &agrave; induire des cancers), et aurait d&ucirc; &eacute;clairer le d&eacute;bat europ&eacute;en sur la r&eacute;-autorisation de ce pesticide en 2017 puis en 2023, dont il aurait pu modifier l&rsquo;issue... Dans les deux cas, la France a donc sciemment censur&eacute; une expertise scientifique qui d&eacute;rangeait les int&eacute;r&ecirc;ts de l'agro-industrie.</p>
<p>Dans les deux cas, le rapport n'a pu &ecirc;tre obtenu qu'apr&egrave;s des proc&eacute;dures judiciaires ou des menaces (action judiciaire de la part du journal Le Monde pour le glyphosate, proc&eacute;dure administrative de mise en demeure par Agir pour l'Environnement, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et France-Nature-Environnement dans le cas des OGM).</p>
<p>Notons par ailleurs que, sous la pression des syndicats agro-industriels (FNSEA et Coordination Rurale), le gouvernement fran&ccedil;ais a r&eacute;duit le r&ocirc;le de l'ANSES dans l'autorisation des pesticides. Les signaux sont fluorescents : la science d&eacute;range les int&eacute;r&ecirc;ts de l'agro-industrie. Au-del&agrave;, la r&eacute;tention d'expertises scientifiques est-elle devenue une &laquo; m&eacute;thode fran&ccedil;aise &raquo; pour fausser la d&eacute;mocratie europ&eacute;enne ?</p>
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<p><strong>Jacques CAPLAT</strong> // Coordinateur des campagnes Agriculture et Alimentation</p>

Rétention des rapports d'expertise : le nouveau jeu pervers de la France ?

<p>Paris, le 27 mars 2024</p>
<p><strong>Dans un sondage&nbsp;<a href="https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/sondage-ifop-numerique/" target="_blank" rel="noopener">IFOP</a> effectu&eacute; pour le compte de l&rsquo;association Agir pour l&rsquo;Environnement, 58% des personnes interrog&eacute;es &acirc;g&eacute;es de moins de 35 ans d&eacute;clarent consulter leur smartphone la nuit. Ils sont respectivement 93% et 94% &agrave; consulter leur mobile avant de se coucher et le matin juste apr&egrave;s le r&eacute;veil.</strong></p>
<p>Globalement, le sondage met en &eacute;vidence une d&eacute;pendance au portable pour 65% des personnes interrog&eacute;es.</p>
<p>Au regard des effets climatiques et sanitaires des outils num&eacute;riques, Agir pour l&rsquo;Environnement plaide pour une r&eacute;glementation visant &agrave; prot&eacute;ger les populations les plus fragiles au premier rang desquelles les enfants. Les responsables politiques n&rsquo;ont pas pris la mesure de la maltraitance infantile que constitue la pratique addictive des outils num&eacute;riques chez les enfants de moins de 15 ans.</p>
<p>La pratique intensive et probl&eacute;matique des &eacute;crans doit rencontrer des parents vigilants mais &eacute;galement des responsables politiques cessant d&rsquo;inciter &agrave; un usage irrationnel des outils num&eacute;riques, y compris et surtout dans l&rsquo;enceinte scolaire.</p>
<p>Agir pour l&rsquo;Environnement a lanc&eacute; r&eacute;cemment un <a href="https://form.jotform.com/233542527551051" target="_blank" rel="noopener">autodiagnostic &laquo; Accros aux &eacute;crans &raquo;</a> auquel ont particip&eacute; pr&egrave;s de 15 000 personnes. En partenariat avec les &eacute;ditions Rue de l&rsquo;&Eacute;chiquier, Agir pour l&rsquo;Environnement a &eacute;galement contribu&eacute; &agrave; la publication du livre d&rsquo;Yves Marry, <a href="https://www.agirpourlenvironnement.org/blog/yves-marry-numerique-on-arrete-tout-et-on-reflechit/" target="_blank" rel="noopener"><em>Num&eacute;rique, on arr&ecirc;te tout et on r&eacute;fl&eacute;chit</em></a>.</p>
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<h3>Pour avoir plus d'informations sur l'ouvrage d'Yves Marry :</h3>
<p><strong>L&eacute;a TH&Eacute;VENOT</strong> // Responsable de la communication de <a href="https://www.ruedelechiquier.net/118-on-arrete-tout-et-on-reflechit" target="_blank" rel="noopener">Rue de l&rsquo;&eacute;chiquier</a></p>
<h3>Pour en savoir plus sur les actions d&rsquo;Agir pour l&rsquo;Environnement :</h3>
<p><strong>Clara SONDARJEE</strong> // Charg&eacute;e de la communication<br><strong>St&eacute;phen KERCKHOVE</strong> // Directeur g&eacute;n&eacute;ral</p>

58% des « moins de 35 ans » consultent leur smartphone la nuit

<p>Paris, le 26 mars 2024</p>
<p><strong>Le jour-m&ecirc;me o&ugrave; s'ouvre le congr&egrave;s de la FNSEA (syndicat agricole majoritaire d&eacute;fendant l'agro-industrie), la France va soutenir &agrave; Bruxelles un d&eacute;pe&ccedil;age des principaux objectifs environnementaux de la Politique agricole commune (PAC). </strong><strong>Ce t&eacute;lescopage des agendas sonne comme un aveu de complaisance envers l'aile la plus cynique et affairiste de la profession agricole.</strong></p>
<p>La col&egrave;re du monde agricole soulignait l&eacute;gitimement la fragilisation d'un m&eacute;tier face aux incertitudes du d&eacute;r&egrave;glement climatique et &agrave; l'accaparement des marges par les industries d'aval. La seule r&eacute;ponse responsable face &agrave; cette crise est d'accompagner les paysan&middot;ne&middot;s dans une transition agro&eacute;cologique radicale, notamment en assurant une juste r&eacute;mun&eacute;ration des pratiques respectueuses de l'environnement (biodiversit&eacute;, climat, eau). La biodiversit&eacute; rurale est en effet la seule assurance &agrave; long terme contre les incertitudes climatiques.</p>
<p>&Agrave; l'inverse, la Commission europ&eacute;enne et les &Eacute;tats-membres s'engagent ces jours-ci dans un processus in&eacute;dit d'abolition d'une partie des r&egrave;gles environnementales de la PAC. En supprimant l'obligation de conserver quelques surfaces &eacute;cologiques (jach&egrave;res, haies, etc.), de maintenir des prairies (points chauds de la biodiversit&eacute; en Europe) et de pratiquer une rotation des cultures, l'Union europ&eacute;enne tron&ccedil;onne sauvagement les branches de salut de l'agriculture europ&eacute;enne. Ces r&egrave;gles de conditionnalit&eacute; sont en effet vitales pour sauvegarder les sols et la biodiversit&eacute;.</p>
<p>Ces renoncements sont non seulement sid&eacute;rants et gravissimes sur le fond, mais ils sont &eacute;galement brutaux et in&eacute;dits sur la forme : pour la premi&egrave;re fois, l'UE d&eacute;cide arbitrairement d'abandonner brusquement des dispositifs qui avaient pourtant fait l'objet de trois ans de n&eacute;gociation fine et complexe. Ce processus de sabotage, engag&eacute; il y a quelques semaines par la Commission europ&eacute;enne, doit &ecirc;tre valid&eacute; et amplifi&eacute; aujourd'hui par le Conseil des ministres de l'agriculture, c'est-&agrave;-dire les repr&eacute;sentants des &Eacute;tats. Or la France est l'un des pays qui &oelig;uvrent le plus puissamment et ouvertement pour cette trahison d&eacute;mocratique et &eacute;cologique.</p>
<p>Cet effacement des mesures environnementales de la PAC est une catastrophe pour l'environnement et donc pour l'agriculture qui en d&eacute;pend ; c'est &eacute;galement un coup de canif dans la l&eacute;gitimit&eacute; de l'UE. Comment, d&eacute;sormais, passer des ann&eacute;es &agrave; &eacute;laborer un compromis politique si nous savons qu'il peut &ecirc;tre balay&eacute; en quelques semaines sous la pression d'un lobby et par la l&acirc;chet&eacute; des gouvernants ?</p>
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<p><strong>Jacques CAPLAT </strong>// Coordinateur des campagnes Agriculture et Alimentation</p>

La France achète sa paix agricole en sacrifiant l'environnement

<p>&laquo; Il ne suffit pas d&rsquo;apprendre &ldquo;le bon usage des &eacute;crans&rdquo;, mantra de l&rsquo;industrie num&eacute;rique et de ses relais m&eacute;diatiques. Il faut mesurer la r&eacute;alit&eacute; de leurs impacts, apprendre &agrave; d&eacute;crypter &ldquo;l&rsquo;&eacute;conomie de l&rsquo;attention&rdquo; derri&egrave;re les applications, et surtout mesurer les bienfaits de la d&eacute;connexion. &raquo;</p>
<p>Apr&egrave;s le &laquo; d&eacute;veloppement durable &raquo; et la &laquo; croissance verte &raquo;, voici venu le temps de la &laquo; transition &eacute;cologique par le num&eacute;rique &raquo;. Pris au pi&egrave;ge de ces funestes fables, les humains sont somm&eacute;s de s&rsquo;adapter. Fascin&eacute;s, la plupart d&rsquo;entre eux n&rsquo;y voient aucun probl&egrave;me ; d&rsquo;autres constatent qu&rsquo;ils n&rsquo;ont &laquo; malheureusement plus le choix &raquo;.</p>
<p>Pourtant, les drames s&rsquo;accumulent : crise sanitaire li&eacute;e &agrave; la surexposition aux &eacute;crans, co&ucirc;t &eacute;cologique de l&rsquo;industrie num&eacute;rique, ou encore r&eacute;gression d&eacute;mocratique.</p>
<p>En retra&ccedil;ant l&rsquo;histoire de la num&eacute;risation du monde, puis en se penchant sur ses forces motrices et sur ses impacts, Yves Marry explore les diff&eacute;rentes strat&eacute;gies de r&eacute;sistance qu&rsquo;on peut lui opposer. Dans une perspective techno-critique, il en vient &agrave; proposer des alternatives, individuelles et surtout collectives, pour, enfin, faire d&eacute;railler le rouleau compresseur num&eacute;rique.</p>
<hr>
<h2>D&eacute;couvrez l'interview d'Yves Marry</h2>
<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden; max-width: 100%; background: #000;"><iframe style="position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%;" title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/C1i4n-1DuXA" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div>
<h2><br><br>&Agrave; propos de l'auteur</h2>
<h3>Yves marry</h3>
<p>Yves Marry est cofondateur et d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;association <a href="https://www.levelesyeux.com/" target="_blank" rel="noopener">L&egrave;ve les yeux</a>, qui lutte contre la surexposition aux &eacute;crans et promeut la d&eacute;connexion. Il a publi&eacute; en janvier 2022 l&rsquo;ouvrage <em>La Guerre de l&rsquo;attention. Comment ne pas la perdre</em> aux &eacute;ditions de L&rsquo;&Eacute;chapp&eacute;e, co&eacute;crit avec Florent Souillot.</p>
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Numérique, on arrête tout et on réfléchit !

<p>Selon le journal <em><span style="text-decoration: underline;">Les Echos</span></em> dat&eacute; du 05 mars 2023, EDF &eacute;value d&eacute;sormais le co&ucirc;t des six EPR2 &agrave; <strong>67,4 milliards d&rsquo;euros.</strong></p>
<p><strong>En moins de 4 ans, la facture des 6 EPR2 s&rsquo;est d&eacute;j&agrave; envol&eacute;e de 21,4 milliards d&rsquo;euros, soit une augmentation de 46,5% !</strong></p>
<p>Pour Agir pour l&rsquo;Environnement, investir dans la construction de nouveaux r&eacute;acteurs atomiques, c&rsquo;est s&rsquo;affranchir d&eacute;lib&eacute;r&eacute;ment de toute notion de rigueur budg&eacute;taire. Le syst&eacute;matisme avec lequel les acteurs du nucl&eacute;aire explosent les budgets dit quelque chose de l&rsquo;incons&eacute;quence de ce secteur qui estime que &laquo; <em>lorsqu&rsquo;on aime, on ne compte pas</em> &raquo;.</p>
<p>Alors que les co&ucirc;ts des &eacute;nergies renouvelables baissent ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e, les projets d&rsquo;EPR (notamment &agrave; Flamanville et &agrave; Hinkley Point) font la d&eacute;monstration que le renouveau du nucl&eacute;aire ne sera possible qu&rsquo;&agrave; la seule condition d&rsquo;une augmentation tr&egrave;s significative de la facture des clients d&rsquo;EDF appel&eacute;s &agrave; financer les errements budg&eacute;taires d&rsquo;EDF.</p>
<p><strong>Agir pour l&rsquo;Environnement appelle solennellement les pouvoirs publics &agrave; stopper cette folie des grandeurs et investir dans la sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique et le d&eacute;veloppement des &eacute;nergies renouvelables.</strong></p>
<hr>
<p>[i] <a href="https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/20200709-rapport-filiere-EPR.pdf" target="_blank" rel="noopener">https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/20200709-rapport-filiere-EPR.pdf</a></p>
<hr>
<h2>Contact presse</h2>
<p><strong>St&eacute;phen KERCKHOVE </strong>// Directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Agir pour l'Environnement</p>

EPR2 : Ils nous refont le « coût » du nucléaire ?

<p>En effet, depuis trois jours, les forces de l'ordre tiennent un si&egrave;ge autour des arbres afin d'emp&ecirc;cher tout ravitaillement en eau et en nourriture, exer&ccedil;ant ainsi une pression physique et mentale tr&egrave;s dure sur les militants install&eacute;s dans la cime des arbres.</p>
<p>Cela s'ajoute &agrave; l'utilisation massive de grenades assourdissantes, de gaz lacrymog&egrave;nes et de charges contre la foule compos&eacute;e de personnes venant soutenir les &Eacute;cureuils.</p>
<p>Agir pour l'Environnement soutient <a href="https://www.lvel.fr" target="_blank" rel="noopener">La Voie Est Libre</a> et les associations locales qui ont d&eacute;pos&eacute; un r&eacute;f&eacute;r&eacute; p&eacute;nal environnemental afin d'emp&ecirc;cher le concessionnaire Atosca de raser le bois de la Cr&eacute;made. En effet, Atosca consid&egrave;re la zone naturelle comme &eacute;tant &agrave; "faible enjeu", justifiant ainsi son intention de d&eacute;buter l'abattage des arbres entre le 15 f&eacute;vrier et le 31.</p>
<p>Cependant, le site occup&eacute; par les militants, la Crem&rsquo;Arbre, est identifi&eacute; comme pr&eacute;sentant un "enjeu fort" dans l'&eacute;tude d'impact environnemental, ce qui signifie qu'il ne peut &ecirc;tre d&eacute;frich&eacute; qu'entre le 1er septembre et le 15 octobre.</p>
<hr>
<h2>Contacts Presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<p><strong>Oliver CHARLES</strong> // Animateur des campagnes &Eacute;nergie, Climat et Transports</p>
<p><strong>St&eacute;phen KERCKHOVE </strong>// Directeur g&eacute;n&eacute;ral</p>
<p>&copy;️La Voie Est Libre</p>

Communiqués de presse

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